lundi 28 décembre 2009

Rétrospective 2009!

Noël est passé, les cadeaux sont donnés, la dinde est mangée... On passe maintenant au Jour de l'An, à la nouvelle année, aux bonnes résolutions qui tiendront jusqu'à la mi-février et aux souhaits de santé, d'amour et de prospérité. C'est aussi le moment de faire une rétrospective sur l'année qui s'achève. Est-ce que votre 2009 a été riche en émotion ou, au contraire, avez-vous hâte que cette maudite année se termine?

Qu'est-ce qui a marqué 2009? À quoi pensez-vous? Pour ma part, je vous dirais que l'hystérie provoquée par la grippe H1N1 m'a profondément bouleversée. Je ne peux m'enlever de la tête ces images de gens qui se battent dans la file d'attente au début de la campagne de vaccination. Ce satané vent de panique, soulevé par notre gouvernement et nos médias, a vraiment fait ressortir le pire en nous. Ça m'a rappelé les gens qui se chicanaient pour une bûche de bois ou ces uns qui volaient des génératrices aux autres durant la tempête de verglas en 1998... Pas fière de mon peuple...

Dans la catégorie "déceptions 2009", nous pouvons inclure le 100ième des Canadiens de Montréal (les joueurs n'ont pas compris l'importance de ce centenaire pour l'organisation et les partisans!!), la première année au pouvoir de Barack Obama (pas fait grand chose, lui, finalement...), les pertes colossales de la Caisse de dépôt et placement ainsi que le congédiement de Carbo (ok ok.... ça c'est une déception bien personnelle!)

2009 nous a aussi enlevé beaucoup de personnes, que ce soit des célébrités ou d'illustres inconnus. Nelly Arcand, Pierre Falardeau, Michael Jackson, Patrick Swayze et, plus récemment, Gilles Carle. Pour les inconnus, certains drames nous ont émus: Le petit couple qui s'est fait écraser par un bloc de béton sur la rue Peel, Natasha Cournoyer (cette belle jeune femme sans histoire qui s'est simplement trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment...) et les deux jeunes filles décédées dans un incendie à Donnacona. Certains drames nous touchent tellement!

Côté politique, l'année a commencé par Harper qui reste au pouvoir et Ignatieff qui perd des plumes. Le Canada est finalement plus touché qu'on le pensait par cette crise économique mondiale et nos élus agissent en conséquence. Je dois quand même avouer que la gestion de cette crise par le Parti Conservateur m'a un peu impressionné. Au provincial, Charest est resté fidèle à lui-même, c'est à dire arrogant et sans transparence, Pauline a été d'un ennui pas possible et Mario a sacré son parti à terre en le quittant. Mais je dois confesser que les déboires de l'ADQ ont été les éléments divertissants de l'année: course à la chefferie ratée, le nouveau chef qui doit abdiquer, des élus qui quittent avec fracas et, pour finir, un député qui s'amourache de la vice-première ministre (libérale!!!) et qui vivent leur histoire d'amour au grand jour! Avouez que l'ADQ nous procure plus d'émotions et de fous-rires que n'importe lequel des téléromans de TVA!!!

Pour ce qui est de la sphère personnelle, 2009 doit avoir été l'année où il y a eu le plus de changements dans ma vie. Cohabitation avec un homme après des années de célibat et de "couraillages" intenses, mariage de rêve avec un homme presque parfait et maux de coeur incroyables grâce à un pois-chiche qui grandit dans mon bedon. Ce fût aussi l'année où une première tite-puce est venue embellir notre portrait familial et où, pour la première fois, j'ai entendu mon filleul dire "ma tante"!

C'est aussi l'année des défis. Se sortir finalement de tous les tracas émotifs engendrés par la dépression, combattre certains démons du passé, apprendre à vivre avec la nouvelle "moi" et commencer ce rêve de blogue que je me promettais depuis longtemps. On espère quasiment que 2010 sera trrrrrrrrrrrès tranquille!

Et pour vous, quels ont été les faits marquants de 2009? Que ce soit sur le plan "populaire" ou personnel? Qu'est-ce qui vous a fait vibrer ou, au contraire, pleurer? Parlez moi de vous!

Et vos résolutions pour 2010? Avez-vous des aspirations ou des rêves pour la nouvelle année? Pour ma part, je ne suis pas très forte sur les résolutions "tangibles" du genre "arrêter de fumer" ou "perdre du poids" pour la simple et bonne raison que je suis la personne la moins persévérante de la Terre! Par contre, je vais essayer de garder en tête quelques défis que j'aimerais réaliser: faire un gros ménage dans mon entourage, arrêter de fermer ma trappe quand quelqu'un près de moi dit ou fait des choses qui me blessent par peur des représailles, continuer à populariser ce blogue pour qu'un jour, on me propose d'écrire des petits éditoriaux dans une publication quelconque et finalement, ne pas frapper la tite-infirmière qui m'aidera à accoucher et qui voudra me réconforter en me disant que tout va bien pendant que je souffre le martyr! C'est bon hein?

Mais par dessus tout, je vous souhaite une très belle année 2010. Je vous souhaite de réaliser vos rêves, même les plus petits. Je souhaite que chacun trouve la paix intérieure. Je vous souhaite d'apprendre à bien vivre avec vous-mêmes, de faire les choses pour vous et de vous accepter avec vos bons (et moins bons!) côtés. Et je NOUS souhaite, en tant que collectivité, d'être plus à l'écoute des autres, d'être moins égocentrique et d'être plus ouvert aux pensées des autres. Je nous souhaite de continuer à penser, à émettre des opinions réfléchies et renseignées (fini les monstruosités de ti-jos-connaissant, par pitié!!!!) et à avoir une capacité d'introspection, une fois de temps en temps. Les humains qui nous entourent ont souvent de belles et grandes choses à raconter, des histoires ou des avis qui nous font avancer, qui nous font réfléchir et qui nous font ouvrir nos horizons. Écoutons nous les uns, les autres!

Bonne année 2010, mes amis! Soyez très heureux!

Karine

lundi 21 décembre 2009

Joyeux Noël!!!

La bouffe est prête, les cadeaux sont tous enveloppés, le sapin est allumé... Bref, ça sent le temps des Fêtes! C'est fort probablement le temps de l'année que je préfère. On a beau être une petite famille, il n'en reste pas moins que, par chez nous, on fait tout pour que Noël soit un moment spécial en famille. Même si, depuis quelques années, des amis se sont souvent greffés à notre réveillon familial.

Cette année, par contre, ce sera un peu différent. Pour la première fois, nous aurons un petit enfant qui s'émerveillera devant le sapin et un autre en route. Mes parents célébreront leur premier Noël en tant que grands-parents grâce à ma chère petite nièce de 5 mois, la très mignonne Anne-Sophie. Ce sera aussi mon dernier réveillon sans bébé et je recevrai sûrement mes premiers cadeaux de future maman. Cette année, c'est ma soeur qui peut prendre un verre et moi qui doit rester sur le Perrier. Dire que je l'ai tellement taquiné l'an passé! Bizarre comme la vie peut changer rapidement...

Le temps des Fêtes, c'est aussi le moment pour moi de faire une introspection, de me féliciter de mes bons coups et de me flageller pour les mauvais. Heureusement pour moi, je n'ai pas été si mauvaise en 2009! J'imagine que la trentaine, la maturité et le psy y sont pour quelque chose! 2009 fût une année de décisions, de renouveau et d'aspiration à mon bien-être personnel . Je suis quand même assez fière du chemin parcouru. Apprendre à vivre avec certains traumatismes, s'en sortir grandi et se tourner vers l'avenir furent mes étapes de l'année qui se termine. Sans parler de devenir une femme mariée et apprendre que j'allais être une mère... On ne peut pas dire que j'ai chômé!

Et pour vous? Qu'est-ce que la période des Fêtes évoque pour vous et votre famille? Est-ce une période de réjouissances ou de nostalgie? Mais peu importe comment vous vivrez votre Noël, je vous souhaite sincèrement qu'il soit beau, agréable et à la hauteur de vos attentes. Que vous soyez entourés de votre famille ou seul avec votre conjoint(e), que vous soyez avec vos plus proches amis ou en célibataire dans le sud sur une plage, je vous souhaite tout le bonheur du monde. Que ce Noël soit le plus magique de votre vie!

Joyeux Noël à vous tous, chers lecteurs. Paix et amour!

Karine-qui-est-heureuse!

jeudi 17 décembre 2009

Je suis raciste????

J'ai jamais voulu embarquer dans le débat... Depuis que j'ai mon blogue, je refusais de parler des accommodements raisonnables et autres absurdités du genre pour deux raisons: 1- on en a assez entendu parlé et ça n'a rien donné et 2- je crois sincèrement que moins on accorde d'attention à ces stupidités et à ceux qui les demandent, plus vite ces derniers comprendront qu'on en a rien à cirer! C'est un peu comme quand un enfant veut de l'attention... Il dit des bêtises pour se faire remarquer! Ignorez le et le comportement disparaîtra (je vous ai déjà dit que mon idole était Super Nanny???)

Mais là, aux nouvelles ce soir, on parlait (encore!!) de la communauté juive hassidique d'Outremont et de leur nouvelle frasque qui est de "sacrer" un gros autobus en plein milieu d'une toute petite rue et de bloquer le trafic, question de faire embarquer ou débarquer des gens se rendant dans des fêtes.

Malgré ce que plusieurs peuvent penser, je ne suis pas raciste. Et non! Moi, qui peut être si de droite, n'est pas raciste. Mais il faut avoir la même description du racisme... Selon le Larousse, le racisme est "une idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les races. Attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes". Bon, on s'entend là dessus?

En n'étant pas raciste, je n'ai aucun problème à avoir une personne de race noire comme patronne (j'en ai eu une pendant huit ans!), je ne dis pas que tous les jeunes sont des imbéciles (car, selon la définition, ce serait du racisme aussi!) et je ne me promène pas dans Outremont en criant "Viva Hitler"!

Par contre, je trouve que nous, population du Québec de toutes origines, utilisons à outrance le terme "racisme". Ça en devient ridicule. Je ne suis peut-être pas raciste mais je suis fervente du gros bon sens!

Si j'écris sur ce sujet, c'est que dans les derniers mois, je me suis fait traiter de raciste plusieurs fois et je commence à penser que seuls les QI de moins de 80 utilisent ce terme!

Mes voisins sont tapageurs! Le bruit commence à 5:00 du matin pour se terminer vers 2:00 dans la nuit (faites le calcul, ça me laisse trois heures de sommeil ça!). On parle de musique à tue-tête, d'engueulades incroyables, de 12 flots qui courent partout en sautant à pieds joints, bref des gens civilisés! Après maintes avertissements, mises en demeure et appels à la police, je décide un matin d'aller cogner (lire ici: presque défoncer) à leur porte car j'en étais à m'arracher les cheveux. Je tombe sur une mère et ses filles qui me donnent de l'attitude (et en anglais, s'il vous plaît!) et qui m'envoient promener. Comme je commence à bouillir et que mon langage devient plus coloré qu'un sapin de Noël, la jeune fille de 18 ans me lance "tu n'es qu'une sale raciste" !!! La gueule m'est tombée! Après avoir ramassé ma mâchoire, je lui réponds: "Me fou bin que tu sois blanche, noire, jaune ou bleue! Si tu fais encore du bruit, je ne réponds plus de mes moyens! Et ta réponse est vraiment celle d'une pauvre twit qui n'avait plus d'argument et qui se sert de sa couleur de peau pour se défendre! Bref, c'est toi la raciste en ce moment!" (ai-je précisé que mes voisins sont noirs?)

Autre exemple... Je suis chez une copine qui habite dans un complexe de logements (communément appelé "un bloc d'appartements"!). Elle s'est absentée quelques minutes donc je suis seule dans son logie. La sonnette retenti et c'est un chauffeur de taxi d'origine arabe qui sonne, me demandant si une dame quelconque réside là où je suis. Je lui réponds que non et il s'en va. Cinq secondes après, la sonnette retenti de nouveau! Toujours le même chauffeur qui me demande si cette même dame quelconque (il me donne une description physique) vit dans le bloc. Je lui réponds que je n'en ai aucune idée mais que le numéro d'appartement du concierge est affiché dans l'entrée et qu'il peut sûrement s'adresser là. Quelques poussières de secondes plus tard, ça sonne encore et mon nouvel ami me redemande quelques questions, toujours au sujet de la mystérieuse dame. Je fini par lever le ton et de lui dire que je ne vis pas dans le bloc, que j'en ai aucune idée et que s'il pouvait terminer sa subite histoire d'amour avec ma sonnette, ça ferait bien mon affaire! Le chauffeur de taxi s'énerve, me dit que la dame dont il parle n'a pas payé sa course de taxi et qu'elle est entrée dans le building, qu'il n'est qu'un pauvre chauffeur de taxi qui doit faire vivre ses enfants et que si je ne l'aide pas, c'est parce qu'il est arabe et que je ne suis qu'une sale raciste! Je vous laisse imaginer les paroles que je lui ai vomis à la figure....

Bref, cette phrase assassine qui met fin à toutes conversations, soit "tu es raciste" est vraiment utilisée à toutes les sauces! Et c'est vraiment gênant! À croire que c'est le seul argument que certains membres de certaines communautés culturelles ont trouvé pour valider des comportements qui sont simplement inacceptables au Québec.

Alors non, je ne suis pas raciste. Mais pourquoi laisserait-on les juifs hassidiques stationner leur gros autocar "en double" sur la rue Hutchisson, à 23h30, là où c'est interdit quand moi je pogne un ticket aussitôt que j'ai oublié de mettre un 25 cents dans le maudit parcomètre et quand Montréal est doté d'un superbe terminus-voyageur?

Pourquoi la ville de Montréal a décidé de ne pas déneiger Outremont, du vendredi soir au samedi soir, pour éviter à ces mêmes juifs hassidiques de devoir déplacer leurs voitures le jour du Sabbat? On gage ti que moi, même si je suis protestante et que je ne dois rien faire le dimanche, jour du Seigneur, m'a me faire remorquer mon "char" si je ne le déplace pas quand passe la charrue????

Non, je ne suis pas raciste mais si tu fais du bruit à 3hoo du matin, si tu frappes ta femme, si tu empêches ton enfant de participer à la chorale de Noël parce que ça s'appelle "Noël" ou toutes autres niaiseries qui ne devraient pas se faire dans une société civilisée, tu es un tata! Et je me fou pas mal de la couleur de ta peau ou de tes origines! Car je peux vous assurer que la bêtise humaine n'est définitivement pas raciste! Elle s'attaque à tous les "épais" de ce monde sans même se soucier s'ils s'appellent Tremblay, Hammad, Casimir ou Wong!

Je le répète, je ne suis pas raciste! Mais je suis définitivement en croisade contre la stupidité et le "deux-poids-deux-mesures"!

Karine-qui-veut-devenir-mairesse-de-Hérouxville!! (s't'une blague là...)

lundi 14 décembre 2009

Plus de peur que de mal!

Et bien! Ça valait la peine de faire peur à la population! Les centres de vaccination massive ferment ce vendredi. Et il semblerait que l'achalandage est assez réduit depuis quelques jours.

J'ai deux messages sur ce sujet. Le premier va à nos médias. Une des raisons pour cette baisse d'achalandage est que vous parlez moins de la H1N1 à la télévision et dans les journaux. Comme les Québécois sont assez moutons, si vous n'en parlez plus, ces derniers oublient qu'ils doivent se faire vacciner. C'est donc la preuve irréfutable de votre grande influence sur la population. Juste à penser à l'emprise que vous avez sur les gens, ça me fait peur! Vous avez tellement crié au loup au début de cette "pandémie", vous avez tellement parlé des cas (assez isolés, avouons le) de mortalité à cause de cette grippe que vous avez crée un vent de panique générale et qui s'avéra être une tempête dans un verre d'eau. Maintenant que ce n'est plus d'actualité, maintenant qu'il est bien plus intéressant de parler des putains de Tiger, mes compatriotes ont déserté les centres de vaccination... Oufff.... Je peux véritablement affirmer que la personne ayant le plus de pouvoir au Québec n'est pas notre premier ministre Jean Charest mais bien Pierre-Karl Péladeau et tous les autres magnats de l'information. Je vous le répète: ça me fait peur!

Le deuxième message est pour la population québécoise. Les derniers chiffres montrent qu'environ 3 800 000 personnes se sont fait vacciner, soit une personne sur deux approximativement. Malgré toute l'agitation qu'a engendré cette grippe, 50% seulement de la population du Québec s'est procurée le vaccin. Même si ce dernier est gratuit, qu'il n'est pas douloureux et qu'il est donné dans des centres qui, malgré quelques ratés, sont assez bien organisés. Voulez-vous bien m'dire, dans ce cas, pourquoi vous avez montré votre pire côté quand vous vous êtes battu dans les files d'attentes, pourquoi les Claude Dubois de ce monde ont dépassé les autres, pourquoi vous vous êtes plaint du système de coupon quand, finalement, vous n'avez même pas tous été vous faire vacciner? Comme d'habitude, mes compatriotes sont bin bon pour chialer mais n'agissent pas. S'il faut qu'au mois de février, durant la troisième vague de grippe, il y ait d'autres morts et que ceux-ci soient des gens qui avaient boudé la vaccination, je fais une crise! Vous avez la chance de vous prémunir et vous ne le faites pas donc ne venez pas dire un mot si vous êtes malade cet hiver!

Karine-qui-ne-veut-plus-entendre-personne-atchoumer!!!!

jeudi 10 décembre 2009

Père Noël, apporte des bébelles!!

Ahhh...... Le temps des Fêtes! On aime ti assez ça? Les sapins décorés, les maisons illuminées, l'odeur de la bouffe spéciale et les cadeaux! Les FAMEUX cadeaux! À chaque année, un vrai casse-tête! Choisir ce que chacun recevra, établir un budget qu'on ne respectera pas, aller magasiner avec les 300 000 autres personnes qui ont eu la même idée... Bref, la joie! Toute cette frénésie m'amène à réfléchir sur ce phénomène des présents que l'on offre et que l'on espère recevoir!

Bien sûr, tous s'entendront pour dire que la période des Fêtes en est une de réjouissance, de don de soi et de charité chrétienne. On offre dans l'espoir de faire plaisir, de rendre les gens qu'on aime heureux. Mmmmm.... Pas tout à fait certaine que, dans le fin fond de chacun d'entre nous, c'est vraiment le cas. On a beau dire qu'on aime mieux donner que recevoir, la vérité est qu'on est déçu quand on ne reçoit pas autant que l'on a donné. Allez... Soyez honnête!

À toutes les années (et même, dans mon cas, à toutes les occasions), j'essaie d'offrir un présent original et que la personne aimera, peut importe le prix (euhh... là, faut s'entendre! Je ne suis quand même pas millionnaire!) Je suis de ce genre de personne qui ne regarde pas à la dépense quand vient le temps de faire plaisir, que ce soit à Noël, aux anniversaires, à l'annonce d'une grossesse ou à la naissance d'un enfant, dans un mariage ou même pour souligner un évènement heureux, tel qu'un nouvel emploi. J'aime gâter les gens que j'apprécie. Mais cette année, finances plus serrées obligent, je dois faire des choix. Je dois respecter un budget et, à ce que je peux voir, je ne suis pas la seule. Beaucoup de gens sont dans la même situation. Serait-ce la récession?

Comme je dois limiter mes dépenses, j'ai dû faire des choix, tant au niveau des personnes que je gâterai qu'au montant attribué sur chaque cadeau. Je me suis donc mise à réfléchir sur les dits choix à faire et j'ai réalisé certaines choses qui vous feront réagir, j'en suis certaine.

Depuis des années, j'offre des présents à tous et chacun en ne comptant pas l'argent. Bien sûr, la plupart sont pour ma famille et mes amis proches. Mais souvent, je gâtais également mes employé(e)s, des connaissances, des gens que je côtoyais quelques fois dans l'année (ex: ma coiffeuse, la dame qui fait mes ongles, etc...) J'aimais surprendre ces personnes. Mais en réfléchissant bien, j'ai réalisé que le balancier n'est jamais revenu. Il est très rare qu'une personne me surprenne avec ce genre d'attention.

Et ce phénomène ne se produit pas seulement à Noël... L'année qui se termine a été riche en évènements à souligner et j'ai réalisé que pour ma part, j'ai toujours gâté les gens à qui arrivaient de belles choses mais que le contraire ne s'est pas produit quand ce fût mon tour. Mais là, ne vous énervez pas!! Je ne dis pas que je comptabilise les fois où je donne et où je reçois. Je dis seulement que, comme je me sentais mal de ne pas gâter tout le monde que je connais, cette année, je me suis mise à réfléchir sur les choix que je devais faire. Et cette constatation m'a sauté aux yeux.

Bien sûr, vous allez me dire qu'on ne fait pas de cadeaux en espérant en recevoir, qu'on doit donner sans compter, etc... Et bien moi, je dis que je ne crois pas vraiment que la plupart des gens pensent de cette manière. Réfléchissez bien... Quand, année après année, évènement après évènement, vous êtes toujours la seule personne à offrir des présents qui font réellement plaisir, quand vous êtes la seule à faire 30 magasins simplement pour que l'autre reçoive LE cadeau qu'il désire depuis longtemps sans se soucier du prix (on s'entend là.... je n'ai jamais offert la Porshe 911 que mon beau-frère désire depuis qu'il est petit!!), ne me faites pas croire que vous ne le remarquez pas? Sur le coup, peut-être que non. Mais quand vient le temps de faire des choix sur qui on gâtera car notre budget est plus restreint, cette pensée nous frappe. Vous comprenez ce que je veux dire?

Je ne dis pas qu'il faut offrir des cadeaux en espérant systématiquement recevoir en retour. Je ne dis pas qu'il faut qu'il y ait une "condition" aux présents que l'on offre. Je dis simplement que, quand dans une année, c'est toujours nous qui offrons la bouteille de vin lorsqu'on est invité à souper quelque part, que c'est nous qui soulignons la naissance de l'enfant d'une connaissance, que c'est nous qui se faisons un point d'honneur de toujours mettre, en dessous du sapin, quelque chose de plus personnalisé qu'un certificat-cadeau ou quand c'est toujours nous qui ramassons la facture, la journée de l'anniversaire d'une amie et que le contraire ne se produit jamais, je pense qu'il faut réfléchir. Être généreux, oui. Se faire exploiter, non!

Je sais que ce sujet est sensible. Je m'attends à me faire crier des bêtises. Je sais que j'aurai droit aux phrases toutes faites du style: "Vaut mieux donner que recevoir" mais je sais aussi que le but de ce texte est simplement d'aider à déculpabiliser toutes les personnes qui, comme moi cette année, ne peuvent offrir autant que les autres années et qui doivent faire des choix. Moi, cette réflexion m'a amené à privilégier les gens qui, je sais, offrent des présents de la même façon que moi, c'est à dire avec coeur et en espérant offrir à l'autre, quelque chose de réellement voulu. J'arrête de gâter ceux qui n'offrent jamais rien en retour ou ceux qui offrent des bébelles plates simplement pour se débarrasser.

Ce n'est pas vrai qu'il faut donner sans regarder, sans espérer en retour. Donner est un geste qui a beaucoup de signification. Quand on donne un présent, il faut le choisir avec amour, il faut offrir quelque chose qu'on s'offrirait à nous mêmes, il faut qu'il y ait de l'intention dans le geste. Et l'amour, c'est à deux que ça se passe. Si l'autre ne nous rend pas le geste avec la même attention, c'est qu'il ne nous aime pas comme nous l'aimons. Point à la ligne.

Karine-qui-se-demande-si-le-Père-Noël-viendra-quand-même-chez-elle-cette-année...

dimanche 6 décembre 2009

Kecé vous vouler que j'vous disent????

Bon! Ça fait longtemps que j'y pense. Mais là, je ne peux plus me retenir. J'ai trop lu de "cochonneries" dernièrement. À six mois d'en faire une vraie, je vous offre cette montée de lait virtuelle!

Voulez-vous bien me dire qu'est-ce qui se passe avec notre belle langue? Est-ce que la majorité des gens qui écrivent ont "coulé" leur troisième année? Est-ce si difficile de bien écrire la langue qui nous fait vibrer?

Je suis complètement outrée! Et là, je ne parle pas des jeunes... Car cette raison là, je l'entends trop souvent! "Les jeunes écrivent mal à cause d'internet", "les jeunes ne savent plus écrire car ils écrivent comme ils parlent" ! Nanon, je ne mange pas de ce pain là! Les jeunes écrivent mal parce que leurs parents ne sont pas assez sévères mais, surtout, parce que ces derniers n'écrivent pas mieux! Internet est entré chez moi quand j'avais environ 16 ans. J'ai commencé à "chatter" sur les premiers serveurs connus tels que InfiniT et avec le logiciel MIRC (je sais, je sais... je suis vieille!) Et pourtant, je crois maîtriser assez bien ma langue maternelle. Oui, j'écrivais au son, je faisais pleins de fautes quand je discutais avec mes amis virtuels mais cela ne m'a pas empêché de finir avec 98% de moyenne générale en français en cinquième secondaire. Je connaissais la différence entre le langage du net et celui de tous les jours. Et de toute façon, j'avais des parents qui n'auraient jamais accepté que je saccage la langue de Molière. S'il avait fallu que mes notes scolaires en français baissent dû au fait que je passais trop de temps à mal écrire sur le net, je peux vous assurer que l'ordinateur aurait été banni chez moi! Et pourtant, quand j'ai parlé à la mère d'une jeune fille de 13 ans qui écrit tellement mal qu'on ne peut comprendre son message, elle m'a répondu: "Tu sais Karine, c'est à cause d'internet... Ma fille écrit avec un langage de "chat" (prononcez "tchatte"), je ne peux rien y faire" !!! Quelle honte! Dois-je vous rappeler, chers parents, que d'apprendre à parler et écrire correctement est aussi important que d'apprendre à compter? Pourquoi les excuser? Vous devez leur enseigner l'importance de bien maîtriser leur langue!

Mais bon, peut-on vraiment espérer qu'ils le feront? Car, si je me fie à ce que je lis un peu partout, les adultes eux-mêmes ont vraiment des difficultés à écrire et à parler correctement. C'est une aberration! Qu'on se promène sur Facebook, sur les différents sites web ou sur les blogues, on voit toutes sortes d'erreurs de français de BASE!!! Ouvrez vos Bécherelles, ma foi! Juste revoir les règles sur les homophones serait un bon début! "Ça" et "sa", "on" et "ont", etc... Et dans le français parlé, c'est pire! Savez-vous combien de fois par semaine, ma soeur et moi, pouvons reprendre les gens avec le fameux "les si n'aiment pas les rais" !! Plus capable d'entendre "Si j'aurais plus d'argent, je ferais...." Les oreilles me frisent!

Tout le monde peut faire des erreurs d'inattention, moi la première. Il m'arrive fréquemment d'oublier un "s" à la fin d'un adjectif qualificatif quand le nom est au pluriel ou de n'être pas certaine de l'accord d'un participe passé (le maudit auxiliaire "avoir" avec le complément d'objet direct... grrr...) mais je m'efforce d'aller vérifier. Le dictionnaire et la petite grammaire ne sont pas seulement pour les étudiants! Mais ce que je lis et entends, dernièrement, est bien plus que de l'inattention. C'est un manque flagrant de connaissance de sa langue. Et c'est honteux! Il n'y a aucune bonne raison pour écrire si mal!

Et c'est encore pire quand nos écrits sont lus publiquement. J'ai travaillé pour de grosses boîtes et cela m'impressionnait toujours quand je recevais un mémo du directeur des ressources humaines ou un communiqué du vice-président-adjoint bourré de fautes d'orthographe et de grammaire. Comment voulez-vous qu'on prenne notre "boss" au sérieux quand il ne sait même pas communiquer adéquatement? Vous voulez que votre message passe alors il faudrait qu'il soit compréhensible. Je crois que le bon-parlé et le bon-écrit est la base à toutes communications satisfaisantes. C'est la même chose pour les articles sur les sites web. Vous voulez qu'on vous lise, qu'on vous prenne au sérieux mais vous ne pouvez enligner deux phrases sans fautes... Et bien moi, je dis non!

Je sais qu'il y a des moments où le langage écrit au "son" est adéquat. Je suis la première, quand la situation s'y prête, à écrire un "pkoi" ou un "kossé tu dis". Il y a l'humour qui entre en ligne de compte ainsi que le type de conversation. Mais quand on expose publiquement ses écrits ou quand les gens ne nous comprennent pas, peut-être est-ce temps de ressortir ses vieux livres de français?

Notre langue nous permet de communiquer, de nous exprimer, de faire valoir nos points de vue. Elle sert à proclamer notre amour, à dire quand on déteste quelque chose. Elle nous permet de nous informer, de nous divertir, de chanter et murmurer. La langue française est tellement belle, tellement riche mais surtout tellement en danger. Et ça, tous sont d'accord, peu importe l'allégeance politique. Il faut la transmettre aux générations futures et ce, de façon convenable. Il n'y a aucune excuse à écrire et parler comme des chartiers. J'ai connu des anglophones qui faisaient plus d'effort pour bien écrire le français que certains francophones de souche que je lis tous les matins! Ce n'est pas normal! Je crois sincèrement qu'une personne qui écrit ou parle mal le français n'a tout simplement pas l'air éduqué. Et il n'y a aucun snobisme dans cet opinion puisque, selon moi, il n'y a aucune raison de lire une phrase telle que: " mes intérêts sont de passé de beau moment avec ceux et celle que j'aime"

"C'est une langue de France, aux accents d'Amérique
Elle déjoue le silence à grands coups de musique
C'est la langue de mon coeur et le coeur de ma vie
Que jamais elle ne meure, que jamais on l'oublie"

-Michel Rivard "Le coeur de ma vie"

Karine-la-franco-amoureuse

samedi 5 décembre 2009

Pour Hélène, Maud, Anne-Marie et toutes les autres...

Le 6 décembre.... Deux anniversaires à souligner.... Le premier étant mon anniversaire de rencontre avec l'homme qui partage ma vie et le deuxième étant le triste jour où il nous faut nous souvenir des victimes de la Polytechnique.

Je sais, vous allez en entendre amplement parler dans les prochains jours. Pour commémorer le 20ième anniversaire de cet abominable évènement, les médias vont vous redire, en long et en large, tous les détails sordides de ce jour maudit. Et alors? Il FAUT se rappeler, il ne faut pas oublier. Pas seulement pour les quatorzes femmes tuées ce jour du 6 décembre 1989 mais pour toutes celles qui furent victimes, avant et après, de violence perpétrée par des hommes radicaux aux discours extrêmes.

J'écoutais les Francs-Tireurs, cette semaine, où l'on interrogeait Patrice Robitaille qui a tourné une pub récemment, concernant la violence conjugale. Il expliquait le cheminement qui l'avait amené à faire cette pub. Lui et Martineau parlaient des groupes masculinistes radicaux qui continuent de prétendre que les gars font tout autant pitié dans les histoires de violence conjugale, que les hommes aussi en sont victime et que toutes ces histoires reposent sur le manque de ressources au Québec. Quand on va fureter sur le web, on découvre pleins de forums et de sites, exploités par ces mêmes groupes masculinistes, qui vont presque jusqu'à prétendre que les femmes violentées méritent leurs "claques". La haine de ces hommes envers les femmes est palpable!

Comment se fait-il, qu'en 2009, il y ait encore des hommes qui fassent ce genre de choses? Comment un homme qui aime sa conjointe peut-il la réduire à ce point? Comment peut-on haïr à ce point le sexe opposé? Comment se fait-il qu'on doive encore, au 21ième siècle, faire des publicités sur la violence conjugale?

Je ne suis pas une féministe. Je suis une femme qui croit simplement que les hommes et les femmes sont égaux, au sens de la loi. Je le spécifie car, quoi qu'en disent certaines demoiselles, nous ne sommes pas égales aux hommes sur certains points. Un homme restera toujours plus fort, plus agile et plus doué pour certains domaines. Mais le contraire est vrai aussi! L'homme n'est pas égal à la femme. La femme a des atouts que l'homme n'a pas! Bien que certains veulent prétendre le contraire! Et c'est la beauté de l'être humain!!! Nous nous complétons. La vie entre hommes et femmes ne doit pas être compétition et rivalité. Elle doit être travail d'équipe et compréhension. Elle doit allier les forces et les faiblesses de chacun des deux sexes afin de former un tout!

Je me fou de ce que ces groupes d'hommes racontent! Qui disent que les femmes aussi battent les hommes! Peut-être est-ce vrai mais il n'en reste pas moins que plus de 80% des cas de violence conjugale en sont où la femme est la victime et où l'homme est le bourreau. Essayez de me trouver cinq cas où c'est la femme qui a tué son mari lors d'un triangle amoureux. Trouvez moi des évènements relatant qu'une femme a abattu son ex-conjoint car elle n'acceptait pas la rupture. Racontez moi une tuerie où c'est une femme qui en voulait aux hommes pour leur réussite! Par contre, je peux vous assurer qu'au moins 720 femmes, à ce jour, ont été tuées par des hommes depuis la tuerie de la Polytechnique...

Il est vrai que nous manquons de ressources... Oui, il faut investir de l'argent dans les centres pour femmes battues et violentées mais je crois qu'il faut en investir tout autant pour la prévention et l'aide à apporter aux hommes qui désirent se sortir de ce schéma de violence. Je suis consciente que plusieurs d'entre eux veulent briser le silence et trouver des solutions pour contrôler leurs pulsions. Si Marc Lépine avait eu ces ressources, avait su où s'adresser pour obtenir de l'aide, avait eu des professionnels pour l'aider à comprendre sa haine envers les femmes, peut-être que la date du 6 décembre ne serait que l'anniversaire de ma rencontre avec mon mari...

Karine

mardi 1 décembre 2009

Vrais mensonges!

Êtes vous honnête ou plutôt hypocrite? Quelle question!! Aucun d'entre vous ne me répondra qu'il est hypocrite. C'est une évidence! Mais est-ce vraiment le cas?

Je vous l'ai déjà dit, je viens d'une famille de gueulards! Et je parle de ma famille élargie, également. Habituellement, ces personnes ont la réputation d'être directs et francs. Ils cachent leur manque de tact derrière la belle phrase: "Au moins, avec moi, tu as l'heure juste. Je ne suis pas un hypocrite!" Mmmm... Est-ce bien vrai?

Il y a la catégorie contraire. Ceux qui n'osent pas dire les vraies affaires, qui jasent dans le dos des autres et qui se défendent en disant qu'ils ne veulent pas porter de jugements ou qu'ils aiment mieux se taire pour éviter d'amplifier le conflit... Mouin.... Pas trop ma tasse de thé!

Mais est-on vraiment honnête avec les gens qu'on aime? Vous savez, nos conjoints, les membres de notre famille, nos grands amis. Est-ce que toute vérité est bonne à dire ou un pieu mensonge vaut-il mieux qu'une esclandre qui n'en fini plus?

La plupart des gens diront qu'ils disent tout à leur conjoint ou aux personnes les plus proches d'eux. Mais je sais fort bien que tout cela est faux. Chacun d'entre nous a un petit jardin secret, un endroit au fond de nous-mêmes où se cachent les évènements humiliants du passé (et ceux qui se produisent encore!) Diriez-vous à votre mari que vous avez fait un "wet dream" concernant le p'tit nouveau du bureau qui mesure 6'2" et qui a environ 34 abdominaux sur le ventre? Avoueriez-vous à votre femme que vous allez fureter sur certains sites pornos "hard core" pendant qu'elle ronfle dans la chambre d'à côté? Bien sur que non. Et c'est correct! Il y a des vérités qui vaut mieux garder pour soi!

Et qu'en est-il pour les frères, soeurs et ami(e)s? Même si nous avons la relation la plus accomplie qui existe avec notre meilleure amie, est-ce que vous lui dites tout? Quand elle a prit 20 lbs et qu'elle continue de mettre son chandail-bedaine, quand vous apprenez que son mari a embrassé une collègue de bureau, quand la vie s'est chargée de tellement la changer que vous ne la reconnaissez plus, quand elle dit des choses ou fait des choix qui sont complètement à l'opposé de vos valeurs mais qui sont importants pour elle... Vous faites quoi dans ces moments là?

Vous dites quoi quand votre frère que vous aimez, a une conjointe que vous et votre famille ne pouvez plus sentir? On lui dit, au risque de le voir quitter le giron familial ou on fait des sourires "fake" au prochain party de Noël?

Vous faites quoi quand votre grande "chume" est tellement malpropre que vous avez trop mal au coeur pour souper chez elle et qu'elle fini par se questionner sur les raisons de vos refus systématiques à toutes les invitations qu'elle propose?

Est-ce que vous dites la vérité à votre cousine qui a un enfant tellement "monstre à batterie gaté-pourri", qui démoli tout sur son passage, qui frappe vos enfants et que vous ne voulez plus voir chez vous? Spécialement si ladite cousine ne voit aucun problème de comportement chez son rejeton?

Quand un ami se lance dans l'écriture d'un roman, qu'il se passionne pour cette nouvelle activité, que, pour une fois dans sa vie, il a trouvé sa voie mais qu'il est nul à chier comme romancier et qu'il vous demande de commenter son oeuvre, on fait quoi?

Plus simplement, on répond quoi quand notre mère vient de s'acheter un vêtement (qui ressemble à une nappe de pique-nique ou à une tenture de fenêtre!), qu'elle le porte fièrement et qu'elle vous demande: "Pis? Comment tu trouves ça?"

Il y a des vérités qui ne sont pas toujours bonnes à dire. Je crois qu'il existe réellement de pieux mensonges. Il y a des moments où l'on doit fermer notre gueule. Mais quand certains comportements des gens qu'on aime nuisent à notre bien-être ou que l'on est sur le point d'exploser, on fait quoi? On se vide le coeur au risque de perdre une amitié ou on endure car cette relation nous est trop chère?

Il y a des réponses faciles... J'entends déjà les commentaires du genre: "Quand on aime vraiment quelqu'un, on l'accepte tel qu'il est" ou même "Si c'est une vraie amie, elle comprendra ton point de vue" mais nous savons fort bien que, dans la réalité, ce n'est pas le cas!

Je vous demande sincèrement ce que vous en pensez, chers lecteurs, car je n'ai foutrement aucune idée de la meilleure attitude à adopter! Est-ce que cela vous est déjà arrivé? Avez-vous un exemple de pieu mensonge ou même, de fois où vous avez dû dire la vérité au risque de perdre une relation?

Allez à vos plumes! Et interdiction de me mentir! ;-)

Karine-qui-veut-la-vérité-toute-la-vérité-et-rien-que-la-vérité!

mercredi 25 novembre 2009

La rançon de la gloire!!

Ouin bin..... Le nombre de visites sur mon blogue a littéralement éclaté depuis mon dernier texte! Plus de 200 visites en deux jours! C'est vraiment bien! Je sais que plusieurs de mes copains/copines en ont parlé autour d'eux. Merci beaucoup!

Mais avec "la gloire" (hé hé hé!) vient aussi les commentaires moins plaisants... Quand j'ai commencé mon blogue, je m'étais juré que je ne répondrais pas aux commentaires négatifs mais que je ne les supprimerais pas non plus. Car je crois fermement au droit à l'opinion, même si cette dernière va à l'encontre de la mienne. Tant que les commentaires restent respectueux, j'ai pas de problème!

Je vous l'ai déjà dit, je n'aime pas l'anonymat.... Spécialement quand cet anonymat nous donne le droit d'insulter quelqu'un. Après mon texte de lundi, j'ai reçu deux messages (par courriel) moins l'fun et je prends quelques minutes pour y répondre ici:

1- Merci aux nombreux commentaires encourageants que j'ai lu suite à mon texte sur la dépression. Merci surtout à celui ou celle qui a dit être aussi en dépression et qui a partagé son point de vue. (Bon courage! On s'en sort! Je te le promets!) Mais je veux ajouter que, pour ma part, ma dépression est complètement guérie, que je suis très heureuse aujourd'hui et que, même si je reste avec quelques séquelles psychologiques de mon agression, je les accepte très bien! Life goes on, comme on dit en français!

2- À celui ou celle qui m'a envoyé un message en me disant qu'avec ce texte (ou peut-être est-ce avec mon blogue au grand complet???), je recherchais la pitié et que je désirais me montrer intéressante. Et bien sache, cher "admirateur", que pour moi, la pitié est le pire sentiment qui existe et que je ne la recherche pas. Je peux t'assurer que, pour ma part, quand j'ai de la pitié pour quelqu'un, c'est pire que quand je le déteste! Quand on est pitoyable aux yeux de quelqu'un, c'est que l'estime de soi est à son plus bas niveau! Et comme l'estime que j'ai de moi-même va très bien, je ne recherche aucune pitié! Pour ce qui est de me montrer intéressante, il faut croire que ça fonctionne puisque tu as pris le temps de m'envoyer un p'tit mot... ;-)

3- Finalement, j'ai reçu un courriel, toujours anonyme, d'une personne qui, après avoir lu mon dernier texte, a prit la peine de lire tous les autres textes archivés. Il (ou elle) me reproche que, bien que j'ai une jolie plume, ce blogue n'ait pas de sujet fixe ou de catégorie fixe. Que ce n'est ni un blogue politique, ni économique ou même social. De plus, il dit avoir été déçu de mon manque de constance dans mes opinions ("Vous n'êtes pas branchée sur vos allégeances. Tantôt vous êtes de gauche et tantôt de droite. Cela démontre un manque flagrant de sérieux dans votre démarche et dans vos réflexions", qu'il dit le ti-monsieur...) Bon, premièrement, merci cher inconnu d'avoir prit la peine de lire tous mes textes. J'en suis très touchée. Deuxièmement, si vous avez lu l'en-tête de mon blogue, il est écrit que ce dernier est celui d'une trentenaire qui a trop de choses à dire et qui n'a pas 15 000$ à mettre sur une psychothérapie de 10 ans. En bref, ce blogue me sert d'exutoire sur tout ce qui me touche et me passionne. Et comme je suis une fille qui s'intéresse à pleins de choses, il est normal que je parle de tout et de rien! Et c'est exactement le but recherché! Quand j'ai le goût de "bitcher" Jean Charest, je le fais. Mais quand j'ai le goût de chialer sur le fait que Sophie n'ait pas encore frenché Guillaume (Occupation Double), je le fais aussi! Je n'ai pas la prétention d'être une experte en politique ni une économiste érudite. Il serait donc très mal venu pour moi de faire un blogue sur ces sujets exclusivement. Je ne suis qu'une citoyenne moyenne qui a la chance d'être volubile et d'avoir certaines idées qui, ma foi, ne sont pas si poches! Troisièmement, vous avez complètement raison! Je suis une fille de gauche ET de droite! Je suis une personne qui croit que la gauche sociale est la meilleure des choses mais qui est complètement à droite, économiquement parlant (background bancaire oblige!). Je crois aux logements sociaux, à la réinsertion sociale, je suis contre la désinstitutionalisation mais je crois aussi qu'il faut couper dans l'État, qu'il faut revoir, à la baisse, plusieurs enveloppes budgétaires (de plusieurs ministères) , qui aimerait bien avoir plus d'amis à la chambre de commerce de Montréal, qui veut bien sauver l'environnement mais qui ne croit pas que cela doit se faire au détriment de l'économie et qui s'est mise à pleurer quand elle a vu la Bourse de New York la première fois! Je crois, que dans la vie, les choses sont souvent noires ou blanches. Je n'aime pas les zones grises! Mais elles n'ont pas besoin d'être toutes noires ou toutes blanches! Je suis une personne très tranchée en ce qui à trait à mes opinions mais aucune idéologie (quelle soit politique ou autre) n'a la vérité infuse. J'ai simplement décidé de prendre le meilleur des deux mondes et d'en faire ma vision!

Les commentaires, c'est bien. Je ne demande pas à ce qu'ils soient toujours complaisants! Au contraire, obstinez moi! Je ne demande qu'à lire vos points de vue, même s'ils diffèrent du miens. Mais en bout de ligne, si vous n'aimez vraiment pas ce que j'écris, pourquoi Diable me lisez-vous? Moi, je n'aime pas l'émission "La poule aux oeufs d'or".... Bin je ne la regarde pas!

Ce blogue, je l'écris vraiment pour moi! Pour me donner l'impression d'éduquer et d'être utile à mes semblables et ce, en toute humilité. Le but est d'amener la discussion et de porter à la réflexion. Sans plus!

Karine-qui-veut-finir-à-TLMEP-bon!

lundi 23 novembre 2009

Tu te suicides ou tu retournes travailler!!!!

Radio-Canada (et plusieurs autres réseaux d'informations) mettait en lumière, ce soir, le cas de Nathalie Blanchard, cette dame diagnostiquée dépressive et qui s'est fait couper ses prestations d'indemnité parce que la compagnie d'assurances a eu accès à sa page Facebook ainsi qu'aux photos, que la dame avait mise sur son profil, d'elle-même, souriante, lors d'une soirée dans un bar. Selon Mme Blanchard, son agent d'assurances lui aurait dit que, d'après ces photos, elle pouvait retourner au travail car elle ne souffrait plus de dépression!

Toujours sur le site de Radio-Canada, des gens pouvaient commenter cette nouvelle. J'ai lu tellement d'aberrations que j'en eu le souffle coupé! Voici un exemple:

Envoyé par Marietoni, le 23 novembre 2009

C'est moins cher que d'envoyer un agent pour la suivre. De toute façon, je ne vois pas la dame très déprimée. Elle a même pris le temps pour se maquiller. Le BS devrait aussi fouiller là dedans, probablement les impôts vont descendre.

J'imagine que Marietoni est psychiatre ou médecin pour se permettre de juger qu'une dame qui se maquille n'est automatiquement pas déprimée (...)

Chaque fois que j'écris un texte sur mon bloggue, il y entre 50 et 70 personnes qui viennent le lire. Quelques uns sont des amis mais beaucoup sont des gens que je ne connais même pas. Puisque mon bloggue est "un peu" populaire, je vais en profiter pour vous raconter une partie de mon histoire dans le but d'éduquer et de faire tomber certains tabous (sans prétention, bien sûr!)

Pour ceux qui ne le savent pas, je suis gestionnaire de métier. J'ai toujours travaillé dans le monde financier. Jusqu'en janvier 2008, j'occupais un poste de directrice pour une grande institution financière. Je travaillais en succursale et devait m'assurer du bon déroulement de trois d'entre elles. Le 3 janvier 2008, je fût témoin du cinquième vol à main armée de mes succursales, et ce, en un an. Le problème de celui-là c'est que c'est à moi, en majorité, que s'est adressé le voleur. Vous savez, quand on est "boss" dans le domaine bancaire, on n'est pas seulement en charge des opérations mais aussi de la sécurité de nos employé(e)s qui sont, un peu, comme une famille. Alors, en bonne "môman" que j'étais, j'ai pris en charge le voleur en tentant de le calmer, en lui ouvrant une caisse et en lui tenant tête quand il a voulu me faire ouvrir toutes les autres. Et puis, pouf! Le méchant voleur avait disparu! Tout cela n'a duré que quelques minutes!

Après son départ, la patronne que je suis doit prendre les choses en main! Plusieurs téléphones à faire, plusieurs rencontres avec les policiers, plusieurs employé(e)s à réconforter... Pas le temps de souffler et de me mettre à pleurer! Mon adrénaline descendra plus tard, que je me dis.

Les jours passent... Je continue de travailler comme une cinglée! Ce dernier hold up a entraîné plusieurs départs d'employés. Je dois donc, avec l'aide de ceux qui restent, parer au manque d'effectif. Le problème est que, quand je rentre chez moi, je ne me repose pas. Depuis le 3 janvier, je ne dors plus, je fais des cauchemars, je dois prendre de l'alcool chaque soir pour me calmer les nerfs, je pleure sans arrêt, je ne sors plus le soir et je panique dès qu'il y a quelqu'un derrière moi. Mais je refuse d'avouer que c'est le hold up qui m'a fait ça. Je me dis que c'est simplement la fatigue accumulée...

À la fin de janvier 2008, mon cerveau décide d'arrêter de fonctionner. Je m'effondre. Mon médecin de famille, qui est une perle, me dit: "Écoute fille, ce que tu as, c'est un stress post-traumatique et tu dois arrêter de travailler". Je me mets à pleurer de toutes mes forces en lui répétant que c'est impossible, que je suis trop forte, que ce ne sont que les gens faibles qui s'effondrent... Malgré tout, je repars de chez le médecin avec des prescriptions et un abonnement chez un psy!

Les semaines suivantes furent les pires de ma vie. L'arrêt de travail a engendré une dépression nerveuse. La femme ambitieuse que je suis n'acceptait pas de ne pas être capable de passer par dessus. Elle n'acceptait pas non plus que, par un beau matin d'hiver, un crétin soit entré dans "ma" banque avec un "gun" et qu'il ait foutu ma vie en l'air!

Les membres de ma famille et mes ami(e)s proches savaient que je n'allais pas bien mais comme la dépression était encore, pour moi, signe de faiblesse, ils ne connaissaient pas l'ampleur de ma détresse.

Quelques temps après, sur un coup de tête, mais surtout parce que les médicaments ne faisaient pas encore effet, je décide de me rendre au Mexique, seule. Je prends quelques photos, montrant la plage, les gens que j'ai rencontrés, les activités que j'ai fait. Bien sûr, je souris sur ces photos. Mais il est évident que je n'ai pas photographié tous les soirs où je me suis soûlée seule dans ma chambre (je vous rappelle que je prenais des médicaments...) et la journée où j'ai voulu en finir pour vrai. D'ailleurs, c'était le but de ce voyage, dans ma tête! Mais bon, le Ciel étant de mon côté, il est arrivé un évènement, ce jour là, qui a fait que je suis rentrée au Québec en vie et en un seul morceau.

Pour faire comme tout le monde, j'ai mis mes photos de voyage sur Facebook. À ce moment là, j'avais, dans mes "amis" Facebook, certains collègues de travail que je croyais être des bonnes personnes. Et bien, comme vous l'aurez sûrement deviné, j'ai eu droit à des commentaires aussi intelligents que celui que vous avez lu ci-haut. "Une fille en dépression, ça ne part pas en voyage", "elle fake une dépression car elle ne veut pas travailler", "elle exagère car elle veut profiter du système" et combien d'autres encore... Il y a même un ancien collègue, de qui j'étais très proche, qui a dit que j'étais un capitaine de bateau qui avait abandonné son navire! J'ai pensé à poursuivre toutes ces personnes pour diffamation et atteinte à ma réputation mais en avais-je la force? La réponse est non, évidemment. Ensuite, est venu le temps où des gens, travaillant au siège social de mon employeur, se sont mis à téléphoner chez moi pour savoir quand est-ce que je reviendrais, pour mettre de la pression. Ils ont même envoyé un fax à mon médecin l'obligeant à donner une date de retour et à leur transmettre certains détails de mon dossier qui sont confidentiels. Une chance que mon médecin a mauvais caractère et qu'il connaît les droits de ses patients. Suite à un appel de sa part à mon employeur, la pression faite par ce dernier a cessé.

Mon médecin m'a donné le "ok" pour retourner travailler en mars 2009 soit plus d'un an après mon incident et seulement parce que je l'ai supplié de le faire. Dans les faits, je n'étais pas complètement guérie. Mais j'étais tannée de me sentir inutile et de passer pour la fille qui profitait du système. Pourtant, laissez moi vous dire que j'en ai arraché. Le chemin fût long et pénible jusqu'à la guérison. Encore aujourd'hui, je refuse d'entrer dans une succursale bancaire et je ne vais jamais au guichet automatique le soir. Un psychiatre a décrété que j'avais une lésion professionnelle et que je ne pourrai plus, à court ou moyen terme, occuper mon emploi, pratiquer mon métier! Imaginez combien on peut se sentir ratée!

Pourtant, durant ces mois de dépression grave, j'ai souri, je me suis maquillée et coiffée. J'ai sortit avec des amis dans des restaurants et dans des bars car ceux-ci voulaient me changer les idées. J'ai passé de bons moments en famille. Mais est-ce que tout cela enlevait mon mal de vivre? Ma détresse? Mes idées noires? Bien sûr que non. Il n'y a pas une façon précise de vivre sa dépression. Oui, il y a des signes qui ne trompent pas. Il y a des symptômes communs à tous. Mais le chemin jusqu'à la guérison est différent pour chacun. Et AUCUN ÊTRE HUMAIN ne peut juger si une personne est guérie ou non! Et ces paroles, elles viennent de mon psy et de mon doc!

Malgré toutes les publicités, toutes les paroles des gens "politiquement correct", malgré les lois, les maladies mentales et les maladies professionnelles sont encore très tabous. C'est encore très mal vu. On se fait regarder, juger, étiqueter. Vous essayerez d'expliquer le pourquoi de votre arrêt de travail en entrevue avec un nouvel employeur!!! Si vous saviez comme ils sont réticents à l'idée de vous embaucher. Et savez-vous pourquoi notre société est encore aussi fermée d'esprit face aux dépressions, burn-out et tout le reste? Parce qu'il y a encore des imbéciles, comme cette personne "Marietoni", qui écrivent sur des sites internet ou qui appellent sur des lignes ouvertes en disant que "la fille devait pas être déprimée puisqu'elle avait pris la peine de se maquiller" !!!! (oh, et en passant "Marietoni", une déprime et une dépression, c'est deux choses COMPLÈTEMENT différentes!). C'est avec des jugements aussi insipides que l'on se ramasse avec des employeurs qui congédient, des assureurs qui refusent de payer et des voisins qui chuchotent dans le dos des gens qui souffrent de dépression.

Et après, on se demande pourquoi le taux de suicide est aussi élevé au Québec!

Karine-qui-est-toujours-vivante!

dimanche 22 novembre 2009

Les ti-jos!

Qui n'a pas un "ti-jos-connaissant" dans son entourage??? Vous savez, ces personnes qui ont un bagage de connaissances tellement gros qu'ils font passer Stéphan Bureau pour un amateur!!! Que ce soit sur l'actualité, la politique, la construction d'un cabanon ou l'hygiène dentaire, ils connaissent tout tout tout, sans exception et peuvent SURTOUT te dire comment faire!

Bon.... là je vais m'adresser directement à tous les ti-jos de ce monde: Ce n'est pas parce que vous avez une légère expérience quelconque que cela fait de vous un pro en la matière! Ce n'est pas parce que vous vous êtes fait enlever les amygdales à 8 ans que vous êtes spécialiste en chirurgie d'un jour! Ce n'est pas parce que vous faîtes vos changements d'huile vous-mêmes que vous pouvez dire quel est le problème de ma voiture juste en entendant le petit "couik couik" qu'elle fait quand je roule! Ce n'est pas parce que vous avez eu un enfant que vous pouvez vous substituer à un pédiatre. Et ce n'est pas parce que vous avez le double de mon âge que vous êtes automatiquement plus connaissant, dans tous les domaines, que moi!

Que vous vouliez aider, donner un conseil à la mesure de vos connaissances, éviter à votre ami une erreur en lui parlant de votre expérience personnelle, ça va. Moi, je débarque, quand quelqu'un t'oblige à comprendre son point de vue et se fâche quand tu l'obstines ou quand tu lui dis que sa vision ne te convient pas. Je débarque également quand quelqu'un parle vraiment comme s'il connaissait tout mais qu'en fait, son expertise se limite à une seule situation de vie! L'expérience de l'un ne sera pas forcément comme celle de l'autre. Peut-être qu'une façon de faire convient dans une situation donnée mais serait catastrophique dans une autre.

Je pense qu'il faut donner son point de vue, dire ce que l'on pense, ce que l'on ressent. Mais il faut aussi accepter quand l'autre décide de faire à sa tête ou quand il a sa propre opinion. J'ai des gens, dans mon entourage, qui font des choses que je trouve complètement absurdes et stupides. Je regarde certaines personnes et je me dis que, quand ce sera moi, je ferai complètement le contraire. Ou je vois certaines gens prendre des décisions qui leur nuiront à long terme. Mais après leur avoir dit ce que je pense et leur avoir parlé de mon expérience personnelle, que puis-je faire d'autre? S'ils décident de faire à leur tête, ça les regarde non? Quand bien même je me fâcherais ou que je leur crierais par la tête que j'ai raison et qu'ils sont cons, à quoi ça m'avancerait? La seule chose que ça me donnerait serait de créer le vide autour de moi!

Mais attention, ne vous méprenez pas sur le sens de mon texte! Je suis quand même d'avis que l'on peut donner son opinion, et même de façon directe, si l'on croit avoir de bons arguments! Les humains ont la capacité de parler, de réfléchir et de juger.... Il faut s'en servir! Beaucoup de personnes ne voudront pas entendre ton conseil ou diront que tu les juges car ils savent que tu as raison et ils ne veulent pas admettre qu'ils se soient trompés! Par contre, si l'autre ne prend pas en considération nos conseils, et bien tant pis! Peut-être que l'avenir nous donnera raison.... ou peut-être pas! Personne n'a le monopole de la vérité sur un sujet donné. Même les plus grands cerveaux se sont trompés, quelques fois!

Karine-qui-sait-très-bien-ce-qu'elle-ne-sait-pas!

mercredi 18 novembre 2009

ALL IN!!!!

Petite montée de lait entre deux nausées!!

Vous savez ce qui me pue au nez? C'est quand les Québécois se prennent pour des Américains! Oui oui... quand on joue aux hypocrites et aux puritains! Quand on crie au scandale pour absolument rien! Quand on veut faire nos bien-pensants simplement pour se déculpabiliser d'une pratique, qui anyway, se fait déjà depuis longtemps! Et oui, je parle du "drame" de Loto-Québec qui se lance dans le poker sur Internet!

Oufff que ça crie fort dans les médias!! On s'insurge contre Loto-Québec car il veulent, selon plusieurs, "encourager les 18-35 ans à devenir des joueurs compulsifs"!!! WOH les narfes!! Loto-Québec ne fait que sauter dans l'arène des jeux de cartes en ligne (poker, black-jack, etc...) DÉJÀ disponible sur Internet. Vous croyez quoi? Que la société d'État invente la roue? Qu'ils vont aller chercher un nouveau marché? Pfffffffff.....

Les jeux en ligne sont déjà extrêmement populaires. La plupart des gens jouent déjà sur PartyPoker.net, sur certains sites populaires ou même dans des casinos virtuels. Et ça, c'est sans compter tous les tournois et parties entre amis qu'on peut se faire. Moi je dis qu'il était temps que Loto-Québec entre dans la danse. Tout cet argent perdu au profit de sociétés américaines ou basées dans des paradis fiscaux. Au moins, ça restera chez nous!

Et cette fausse raison que Loto-Québec encouragera le jeu compulsif chez nos jeunes. Les gens qui souffrent de cette maladie n'ont pas besoin du poker en ligne de la société d'État pour assouvir leur dépendance! Le Net regorge de sites de jeux virtuels. Et pourquoi moi, qui joue une fois de temps en temps, devrais-je me priver de ce loisir pour quelques personnes qui ne peuvent se contrôler? C'est là que je nous trouve hypocrite! Si on crie au scandale dans ce cas précis, pourquoi ne pas fermer les casinos? Enlevons les gratteux des dépanneurs! Ou même, fermons la SAQ car elle encourage les alcooliques! Bannissons les pharmacies car elles pourraient fournir les drogués! Brûlons les Playboy et les Hustler car il y a des dépendants sexuels! Pourquoi ce "deux poids, deux mesures"? Ce n'est pas le rôle de l'État de jouer au psychologue ou à l'intervenant social.

Ce débat sans intérêt m'a vraiment fâché, aujourd'hui. Les médias se sont garochés sur ce sujet comme la misère sur le pauvre monde! Tout cela m'a vraiment rappelé mes amis les "Amaracains" qui sont les plus gros consommateurs de pornographie au monde mais qui s'énervent le poil des jambes parce Janet Jackson se montre un "nipple" sur scène!

Et pendant ce temps, TVA fait une série de reportage sur le déficit du Québec et comment s'en sortir... Bin là, Loto-Québec vient de trouver une partie de la solution!

Karine-qui-s'en-va-donner-d'la-marde-à-son-voisin-chasseur-d'orignaux-car-il-pourrait-encourager-les-tueurs-en-série!

dimanche 15 novembre 2009

Petites vacances, toutes dépenses payées!

Cette semaine, un homme qui a coursé sur la rue Notre-Dame, à Montréal, et qui a tué deux jeunes filles de 16 ans, a connu sa sentence: cinq ans de prison! Et s'il a une bonne conduite durant son séjour "logé-nourri", il pourra sortir au 1/6 de sa peine... La famille d'une des victimes était scandalisée par la sentence "rose nananne" (comme dirait Claude Poirier!) et on les comprend!

Tout le monde s'entend pour dire que les sentences pour certains crimes, au Canada, sont vraiment ridicules. Quand on voit un pédophile sortir de prison après seulement 18 mois, on voudrait tout arracher! Quand on observe un juge donner deux ans de pénitencier à un ivrogne qui conduisait son véhicule en état d'ébriété pour la 7ième fois et qui a blessé à vie un adolescent, on se dit qu'il y a quelques claques "sua yeule" qui se perdent!

Mais qui doit-on blâmer? Les juges? Pourtant, il ne font qu'appliquer la loi en fonction de la jurisprudence. N'oubliez pas que si un juge décide de donner une peine exemplaire à quelqu'un, il y a de fortes chances que sa décision soit renversée en cour d'appel! Les procureurs? Peut-être.... car beaucoup de ces peines de prison aberrantes sont le résultat d'ententes entre procureurs de la couronne et de la défense... Mais bon, le mal est fait! À quoi bon y revenir? Alors doit-on blâmer notre système de justice au grand complet? Pourtant, nous avons l'un des appareils judiciaires les plus efficace au monde! On se compare souvent aux États-Unis, qui eux, ont des peines de prison très longues et qui, dans encore 35 états, appliquent la peine capitale! Plusieurs diront "qu'ils l'ont l'affaire les Amaracains" (à lire avec l'intonation d'Elvis Gratton) mais pourtant, les États-Unis affichent un taux de criminalité exorbitant. Faut croire que la crainte de pourrir au fond d'une cellule ou de se rendre dans le couloir de la mort ne décourage pas les délinquants états-uniens!!

Est-ce parce que nos prisons sont comme des Club Med? Mmmmm.... Peut-être..... Il est évident qu'au Canada, les pénitenciers sont très douillets. Salle de gym, bibliothèque, télévision câblée, retour aux études gratuit... Plusieurs prisonniers ont plus de chance et d'opportunités que leurs propres victimes! Mais sachez que cette méthode a aussi fait ses preuves. Plusieurs anciens "taulards" ont réintégré la société et y participent de façon honnête grâce au fait que notre système de pénitencier offre des thérapies, de l'aide à la réhabilitation, etc... Statistiquement parlant, faut croire que notre façon de faire fonctionne!

Alors? Qu'est-ce qu'il faut faire? C'est bien beau de vouloir donner des peines de prison plus sévères mais encore faut-il avoir la place et l'argent! Nos prisons sont pleines, on manque de place! Il faut donc construire des établissements, me direz-vous. Ok mais avec quel argent? Êtes-vous prêt à payer plus d'impôts pour qu'on puisse "parker" nos prisonniers plus longtemps? Pas certaine que les majorité des Canadiens seraient d'accord...

Allez, donnez moi votre avis! Selon vous, quelle est la solution? Car honnêtement, je n'en ai pas. Le système judiciaire est comme une boîte de Pandore... Si on l'ouvre pour réexaminer la façon de faire, on s'engage dans une restructuration à ne plus finir et qui coûtera chère.

Mais j'y vais quand même de ma petite suggestion. Premièrement, j'abolirais la possibilité de faire 1/6 ou 1/3 de sa peine. Si tu es condamné à cinq ans de pénitencier, tu en fais cinq, point à la ligne! De plus, je transférerais la plupart des pénitenciers à sécurité maximale dans le grand nord québécois! Là où il fait "frette" 9 mois par année! Et la seule activité disponible pour les prisonniers serait le retour aux études ou l'apprentissage d'un métier. Je leur fournirais aussi une bibliothèque très garnie pour qu'ils puissent lire et s'instruire, car n'oubliez pas que la pauvreté et le manque de scolarité sont deux facteurs directement reliés à la criminalité. Pour ce qui est des prisons à sécurité moyenne ou minimale, j'obligerais les prisonniers à effectuer des travaux durant leur peine de prison. N'est-ce pas la société qui paye pour leurs erreurs? Et bien, il est parfaitement normal que les détenus redonnent à cette dernière. Travaux forcés, bénévolat, assistance aux démunis, etc... Avec cette solution, fini les déchets sur le bord de l'autoroute, fini les graffitis sur les murs, fini le manque de ressources pour les centres d'aide aux gens pauvres. Il y a tellement d'endroits où l'on pourrait se servir de ce capital humain!

Et vous, vos solutions?

Karine-la-screw!

mardi 10 novembre 2009

Anonymement vôtre!

Je lisais aujourd'hui, sur un site web fort fréquenté, une phrase concernant un chanteur qui a fait une bévue dernièrement. La phrase avait été écrite par quelqu'un qui trouvait la dite bévue assez scandaleuse. Jusque là, pas de problème! Par contre, il y avait aussi une partie de la phrase qui parlait de l'épouse du chanteur et de son ancien travail pas trop reluisant (le genre de travail où tu restes pas habillé longtemps et où t'aimes beaucoup te frotter sur un poteau!) Là, j'embarque moins!

Peu importe si c'est vrai ou pas, il faut toujours se rappeler que, même caché derrière un écran d'ordinateur, le web est un espace public. Il faut donc faire attention pour ne pas tenir des propos diffamatoires. Je ne dis pas que la phrase de ce matin l'était, mais ce n'était qu'un petit exemple de ce que l'on peut trouver dans le cyber espace. Que ce soit sur les forums, les bloggues ou les sites web personnels.

Je trouve assez déplorable tout ce qu'on peut dire sous le couvert de l'anonymat. Premièrement, on croit qu'on ne se fera jamais prendre, ce qui est totalement faux, et deuxièmement, je trouve que cela enlève de la crédibilité à nos propos quand nous n'avons pas le courage de les signer, de les assumer. Même ici, sur mon bloggue, j'ai un peu de difficulté avec cela!

Je crois qu'on peut critiquer une idée, un acte, un talent. On peut haïr un fait ou même une personne. Mais on ne peut l'attaquer personnellement sur la place publique sans d'abord être certain de ce que l'on avance. On peut mettre en doute l'intégrité d'une personne, on peut la questionner mais on ne peut l'invalider. On peut trouver que les idées d'un individu sont stupides mais on ne peut dire que lui-même est stupide... Vous voyez la nuance?

J'ai moi-même des opinions tranchées, des idées parfois arrêtées ainsi qu'un langage coloré. Mais je m'efforce toujours de faire attention aux propos diffamatoires car on ne sait jamais qui peut lire ce que l'on écrit. On ne sait jamais si un de nos lecteurs sera le frère de la tante du cousin de la personne que l'on attaque. Et notre écran d'ordinateur ne nous protège pas de la loi. Nous ne sommes pas "anonyme" sur le web.

Rappelez vous... "Les paroles s'envolent mais les écrits restent"

Karine-qui-trouve-que-l'ADQ-est-un-parti-de-fanfarons-mais-qui-est-certaine-que-Gilles-Taillon-est-un-bon-monsieur-dans-l'fond....

dimanche 8 novembre 2009

Mêlons nous de nos affaires!

J'écoutais "Bazzo.tv" et le sujet de discussion était "Est-ce que le peuple québécois est désabusé?" En bref, les panelistes s'exprimaient sur le fait que les Québécois ne se sentent plus concernés, ils ne s'impliquent plus collectivement. On faisait surtout référence à la politique ou aux causes (ex: les marchés équitables, les OGM, etc...) et on disait que les Québécois sont bin bons pour chialer mais qu'ils n'ont pas "les bottines qui suivent les babines" !

Bon, peut-être est-ce vrai que mon peuple est un peu cynique et qu'il ne croit plus en rien. Il ne va plus voter, il ne fait plus de bénévolat, il ferme les yeux sur certains scandales en se disant "Bofff... ça revient toujours du pareil au même" mais peut-être est-ce parce que le Québécois moyen ne sait juste pas comment "faire la différence"?

J'ai donc décidé de vous donner la solution (chu fine hein????): Mêlez vous des affaires des autres! Bon, je sens que je vais devoir m'expliquer là.....

Je crois que les gens ne s'impliquent pas socialement car ils ne savent pas trop comment ni où le faire. C'est bien beau de croire à certaines idéologies politiques ou de vouloir faire quelque chose pour les pauvres producteurs de café d'Amérique du Sud qui s'font avoir mais le commun des mortels n'est pas nécessairement prêt à devenir député ou n'a pas les moyens financiers d'acheter, à toutes les semaines, du café équitable qui coûte 10$ de plus le kilo et qui, soyons honnête, goûte vraiment l'eau de vaisselle!!! Non, il faut des solutions concrètes et faciles qui s'offrent à la mère de famille débordée tout comme à l'étudiant en fin de session qui n'a pas dormi depuis deux semaines. Et je crois que l'une de ces solutions est de mettre fin à l'individualisme, à cette manie qu'on a de se mettre la tête dans le sable et de ne rien dire quand on voit des aberrations.

Il y a maintenant trop longtemps qu'on ne se mêlent plus de NOS affaires! Car l'environnement, la santé, l'éducation des enfants, ce sont NOS affaires en tant que société! Et le point de départ pour un changement collectif, sans être obligé d'aller chialer à Denis Lévesque, est de réveiller notre voisin!

L'été passé, j'attends avec ma soeur pour ramasser mon air climatisé chez Brault et Martineau. Une dame attend aussi, laissant son Nissan Pathfinder avec le moteur qui tourne. Après cinq minutes d'attente, je vais trouver la dame et lui dit: "Excusez moi, Madame... Est-ce à vous le gros camion qui marche inutilement dehors?" Elle me répond que oui, c'est à elle et que, non, il ne marche pas inutilement puisque sa mère est dans l'auto et qu'il fait chaud donc elle a besoin de l'air climatisé. Je lui réponds, tout de go: "Et bien, pourquoi votre mère n'ouvre-t-elle pas sa fenêtre et vous pourriez fermer le moteur car vous polluez drôlement là...." La dame s'énerve et me dit de me mêler de mes affaires. Alors je lui réponds: "Et bien, ma chère dame... c'est exactement ce que je fais puisque la couche d'ozone, la pollution de l'air et les gaz à effet de serre sont de MES affaires" ! Bien sûr, je ne pouvais forcer cette insignifiante à fermer son moteur mais au moins, j'ai essayé. J'aurais pu faire comme tant de Québécois et ne pas oser parler. J'aurais pu simplement le remarquer, en discuter avec ma soeur mais ne pas poser de geste. Mais n'est-ce pas mon devoir de citoyen que d'essayer d'éduquer les moins nantis intellectuellement que moi?

L'environnement vous tient à coeur? Pourquoi ne dîtes vous pas à votre voisin qui n'a pas d'enfant, qui n'est pas président d'une compagnie de construction, qui ne fait pas de camping et qui n'a pas 54 beaux-frères à déménager qu'il est stupide d'avoir acheté le dernier Mazda CX9 qui peut transporter 7 passagers et qui boit de l'essence comme si c'était de l'eau (imaginez les émissions polluantes!!!) pour simplement faire son frais-chier en promenant son épouse le dimanche après-midi? Une plus petite voiture n'aurait pas fait l'affaire?

Quand votre enfant est mal élevé, qu'il fait des crises monumentales et qu'il est un enfant-roi, OUI ce sont de mes affaires! Ce n'est pas vrai que vous pouvez élever votre enfant comme vous voulez car votre rejeton, quand il ira à l'école, il dérangera la classe, il ralentira le groupe, il demandera beaucoup trop de temps et d'attention de la part du professeur et c'est mon bambin qui écopera et qui ne pourra avoir les cours auxquels il a droit. C'est mon enfant qui devra s'habituer à une nouvelle professeur en plein milieu de l'année car votre enfant (et ses ti-n'amis qui ont été élevés comme lui) auront fait faire un burn-out à la pauvre maîtresse d'école. Alors, chers parents, quand votre enfant vous dit que le petit William, dans sa classe, fait toujours du trouble et que la professeur vous confirme, avec ses yeux cernés, que celui-ci est vraiment une peste, pourquoi ne pas avoir une petite conversation avec le papa de William? Le système d'éducation, le manque de professeur et de ressources vous en sera tellement reconnaissant.

Et des exemples comme ceux-là, il y en a des milliers. Que pouvons nous faire, au quotidien, pour éviter la surpopulation des prisons, les gens sous payés par des multinationales, le système de santé engorgé, etc...? Non, il n'est pas nécessaire de faire du lobbying ou de devenir la nouvelle Françoise David! Il suffit d'avoir des paroles mais surtout, des actes fidèles à ces paroles. Est-ce si difficile de dire aux trois jeunes d'arrêter de faire des graffitis sur les murs de l'école de votre quartier? Est-ce si demandant d'éviter d'aller chez WalMart? Ne le faites pas pour bien paraître ou parce que c'est "in" l'implication sociale, mais bien parce que vous être un citoyen averti, un être humain éduqué qui n'a peut-être pas le temps d'aller brandir des pancartes devant le prochain sommet du G8 (non mais!! Ya l'épicerie et le ménage du sous-sol à faire, sans oublier de commencer à magasiner les cadeaux de Noël!) mais qui sait que ces petits gestes, additionnés aux autres petits gestes de ses concitoyens, peuvent vraiment faire une différence à moyen et long terme!

Karine-qui-gueule-après-son-chum-à-chaque-fois-que-celui-ci-se-brosse-les-dents-car-il-ne-ferme-pas-l'eau-durant-le-brossage!!!

p.s: Bientôt, je ferai un texte sur la pauvreté du français écrit de nos jours et, bien que je m'efforce de lire et relire mes textes, il peut y avoir, quelques fois, des petites fautes d'orthographe qui m'échappent. N'hésitez surtout pas à me le faire savoir! Il est très important pour moi que mes écrits soient exempts d'erreur de français!

mercredi 4 novembre 2009

La "battante"!

"Grande gueule", "gueularde", "chialeuse", "défenderesse de la veuve et l'orphelin"... Name it! Je les ai tous eu, ces surnoms. Du plus loin que je me rappelle, j'ai toujours eu la verve facile, l'opinion sur le bout des lèvres, le commentaire facilement émit. Par contre, mon discours a évolué ou plutôt le choix de mes batailles. Adolescente, je parlais, tout simplement. Je me faisais remarquer en parlant plus fort que les autres, question de compenser pour un milieu familial où je devais me taire. Avec la jeune vingtaine est venu mon côté "défenderesse". Si quelqu'un avait un problème, je devenais son porte-parole. J'ai défendu des gens, des causes, des opinions. J'étais cette amie de qui on se servait quand il y avait un problème mais de qui on se lassait par la suite puisque je pouvais être dérangeante.

Aujourd'hui, j'ai encore certaines causes qui me tiennent à coeur, je défends toujours mes opinions mais très différemment, maturité oblige! Maintenant, je me défends MOI! Fini le temps où je prenais position pour tous et chacun, où je m'attirais les foudres pour défendre mes semblant d'ami(e)s (qui d'ailleurs, se sauvaient dès que ça commençait à chauffer....) J'ai aussi changé d'approche, de technique. J'ai réalisé, en regardant d'autres "gueulards" comme moi, qu'à force de s'insurger contre tout, les gens finissent par simplement voir le contenant et non plus le contenu du message. C'est pour cette raison que je choisis mes batailles mais aussi mes armes de guerre.

Oh, je sais que je dérange encore! On m'aime ou on me déteste! Il est rare qu'une personne reste insensible à mon contact. Des gens m'apprécient et d'autres me haïssent avec passion. "Pis c'est bin correct comme ça!" Il y a encore certaines personnes de mon entourage qui veulent rentrer sous le tapis quand je m'insurge publiquement, que ce soit parce qu'on vient de me dépasser dans la file à la banque ou parce que je viens d'apercevoir un gars tapochant sa blonde! Et il y a d'autres personnes autour de moi qui trouve que je me suis trop assagie, que j'en laisse beaucoup passer...

Il est vrai qu'il y a des batailles que je ne veux plus mener, il y a des situations et des endroits où il est inutile de faire une scène et il y a des façons de faire qui sont plus appropriées, plus rusées.

Mais ce côté dérangeant, je veux le garder. Car les "hommeries" amènent ce besoin de se défendre, de se battre, de se faire respecter. Je regarde ces personnes qui se disent que "ça n'en vaut pas la peine", que "chu pas pour faire un scandale pour ça!", que "anyway, je ne peux pas me battre contre un système" et j'ai pitié d'eux! Il y a des fois où, oui, il faut se battre, il faut monter aux barricades, il faut être David contre Goliath! À quoi ça sert d'être ce que nous sommes, d'avoir la capacité de raisonner, de parler, d'argumenter si c'est pour se faire bouffer tout rond par les autres? Quand on croit à la justice, au mérite, à ce que l'on est et à ce que l'on a droit, il n'y a aucune raison pour ne pas se tenir la tête haute et pour ne pas aller jusqu'au bout de nos aspirations.

Je viens de gagner une petite bataille contre le monstre de la CSST. Oui, il a fallu que je menace de sortir dans les médias avec mon histoire, mais j'ai eu ce que je voulais, j'ai passé par dessus un trou dans la loi.

J'ai une tante qui se bat contre un professionnel et son assurance. Ils n'ont pas répondu à sa mise en demeure car ils croient qu'elle n'aura pas le courage de les poursuivre en justice, bien qu'elle ait un dossier en béton! Ils croient qu'elle n'est "rien" contre eux et leurs 10 avocats! Ils croient qu'elle fera comme 70% des gens.... qu'elle abandonnera par peur de perdre, parce qu'elle les croit intouchable... Ils vont avoir toute une surprise!!!!

J'ai une amie qui ne dit jamais un mot plus haut que l'autre, qui a des choses à dire et qui aimerait se défendre mais qui n'a pas assez confiance en elle. Et bien, elle a commencé par tenir tête à son proprio un peu trop envahissant. C'est, pour elle, une belle victoire!

J'ai pas de mérite, je viens d'une famille de battants! J'ai été élevé par un père qui a fait de l'injustice, son métier pendant longtemps. Lui non plus n'a pas toujours fait l'unanimité avec ses façons de dire les choses. Il a été jugé, accusé, trahi... mais il a toujours persévéré dans sa façon de penser. Ma soeur et moi pouvons lui reprocher beaucoup de choses (comme à tous les parents) mais on ne peut lui reprocher de ne pas nous avoir enseigné la fierté et la justice. Mes parents ne nous ont jamais dit de ne pas faire bouger les choses par peur des représailles, bien au contraire! Ils nous ont enseigné à toujours croire que nous méritions le meilleur mais qu'il fallait se battre pour l'obtenir. Et quand j'entends certaines filles me dire qu'elles ont demandé à leur chum de leur obtenir un remboursement quelconque ou quand j'entends des gars accepter de perdre leur emploi, bien qu'ils subissent une injustice, car ils se disent qu'ils ne peuvent gagner contre une multinationale, je suis heureuse qu'on m'ait élevé en battante!

Karine-qui-a-appliqué-sur-la-job-de-Batman!

dimanche 1 novembre 2009

Pis pis pis?????

Alors, avez-vous été voter? Est-ce que vous avez fait votre devoir de citoyen? Pour ceux qui ne l'ont pas fait, je voudrais vous dire que malgré ma fatigue incroyable, mes nausées pire que si j'étais sul Titanic en train de couler et tout en risquant de rater le début d'OD, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai été mettre mon ti-X dans l'isoloir! J'espère que vous vous sentez "cheap"!

Parlant de vote, j'arrive à l'école secondaire où je devais voter quand j'me fais arrêter par un monsieur vrrrrrrrrrraiment trop enjoué pour un dimanche soir et qui me demande si je me rends voter! (Nanon Monsieur.... J'passais par là, j'ai vu de la lumière et j'me suis dit: "Allons piquer une jasette avec toutes les Armandes et les Yoland qui servent de scrutateurs!") Je réponds donc à mon Monsieur l'Enjoué qu'effectivement, je m'en vais exercer mon droit de vote. Il me dit, tout de go: "Je me présente, M.Untel et je veux devenir votre conseiller. J'espère pouvoir compter sur votre vote". Vous auriez dû y voir la face quand je lui ai répondu, devant tous ses partisans qui l'accompagnaient, que, malheureusement, mon vote allait à sa rivale mais que bon, "bonne chance pareil pour vos autres projets!" Ça valait 1000$!

Finalement, je suis un peu déçue.... Mike et ses bobettes-lignées-verte-lime sont partit! Snif snif... Il me tapait définitivement sur les nerfs avec sa manie de vouloir "communiquer" (depuis quand qu'un gars, ça communique????? Spécialement quand c'est un joueur de hockey??????) mais il était tellement beau à regarder! J'pense que je vais aller me faire faire un "poster" de sa face pour mettre dans ma chambre!

Karine-qui-pense-se-présenter-aux-prochaines-élections!

mercredi 28 octobre 2009

Assumons notre quétaine télévisuel!

Bon... là, je vais vous confier un secret.... Mais promettez moi de ne pas en parler.... Je vais vous le chuchoter car je ne veux pas passer pour une "regardeuse" de Canal V ou me faire démonter l'ego par Marc Cassivi à ArtTV.... Mmmmmmm....... je suis gênée là.... Bon ok, j'me lance: je regarde "Occupation Double" !!!!! (Oufff.... Je me sens libérée!!!!)

Oui, j'exagère... mais à peine! C'est vrai qu'on a un peu honte d'avouer publiquement qu'on regarde les télé-réalités et, qu'en plus, on aime ça! Il y a un peu de snobisme de la part de certains intellectuels de la télévision versus la "populace" qui s'peut pu devant Marie-Ève qui trippe sur Keavin et Noémie qui joue à l'agace-pipi avec Guillaume! Et bien moi, je sors du garde-robe (ou du garde-manger, parce qu'avec la grossesse, c'est pas mal tout l'temps là que je suis....) et j'assume que je regarde "Occupation Double"! Bon, il est vrai que le dimanche, je préfère écouter Guy A. mais, heureusement, je peux revoir OD grâce au canal 900!! La seule chose que PKP a fait de bien, c'est le canal 900!!!!

C'est bizarre de constater combien les gens sont divisés en deux groupes: les biens-pensants qui ne regarde que Radio-Can, ArtTV, Télé-Québec ou "La semaine verte" et les autres qui OSENT regarder une télé-réalité! Désolé de vous décevoir, groupe, mais je peux aimer Patrice Roy au TJ de 18h00 mais également Mike, le superbe joueur de hockey avec ses caleçons vert-lime qui mange ses Capitaine Crunch en République Dominicaine! Je pense être une spectatrice avertie, une dévoreuse d'informations, une ancienne "Plateau" qui apprécie toujours "Mange ta ville" et "Bazzo.tv" mais je peux quand même regarder des beaux monsieurs qui disent chercher l'amour et haïr des belles madames parce qu'elles sont foutrement bien faites! Et ça ne fait pas de moi une citoyenne moyenne pour autant!

Et je suis certaine que je ne suis pas la seule! Par contre, c'est pas mal la seule télé-réalité que je tolère! Ne me parlez pas du Maître du Loft ou de Chantal Lacroix qui cherche le meilleur "couseur de tissus" du Québec! J'aime pas quand on insulte mon intelligence! Ouin..... malgré que OD peut aussi insulter mes capacités intellectuelles.... mais j'aime tellement ça les "bitcher"! Je ne regarde pas non plus les inepties du Canal V et les "reality show" telllllllllement exagérés de nos amis les Américains (sauf peut-être "Super Nanny, mais ça, ça compte pas car elle est Britannique! Et ils sont cool, les Britanniques bon!)

Alors... maintenant que je vous ai avoué mon vice télévisuel, est-ce que vous m'aimez encore ou j'ai perdu tout votre respect?

Karine-qui-se-dit-que-si-elle-était-à-OD-elle-les-frencherait-toute-la-gang!!!!!

lundi 26 octobre 2009

Le vaccin!!

On est ti assez mêlé? Je lis tout ce que je peux sur le vaccin contre la grippe AH1N1, je regarde tous les reportages, émissions spéciales et autres apparitions du ministre Bolduc à la télé (d'ailleurs, il est quasiment en train de nous traiter de "possible meurtrier" si on ne se fait pas vacciner... Car on pourrait, selon lui, contaminer quelqu'un qui a une santé fragile!!! On se calme, Mister le Ministre!!!) et je ne sais pas plus ce qu'il faut faire. De plus, je suis dans le groupe 1, celui qui doit se faire vacciner en premier!

Je ne sais plus quoi faire alors je vous demande votre avis.... Allez vous vous faire vacciner? Et vos enfants? Et si vous étiez enceinte? Iriez-vous même si le vaccin sans adjuvant n'est pas encore disponible?

Allez, influencez moi!!!!

jeudi 22 octobre 2009

S'pas d'ma faute!!!

Désolé si je ne "post" pas souvent.... Le début de grossesse me rend nauséeuse et fatiguée, deux critères parfaits pour provoquer le manque d'inspiration! Mais là, certains évènements des dernières semaines me portent à vous jaser d'un nouveau phénomène de société: le service à la clientèle de type "IKEA" (Faites le vous-mêmes!), communément appelé "S'pas d'ma faute"!

C'est quoi cette nouvelle mode là????? Cette tendance qu'ont les gens, au service à la clientèle, à se déresponsabiliser, à ne pas offrir le service complet, bref, à te faire sentir "cheap" de t'attendre au service que tu as payé, tsé!!!

Je vous donne des exemples (et oui, ils me sont tous arrivé!!!):

1- J'ai fait affaire avec une couturière "supposément" bonne pour faire les robes de mes demoiselles d'honneur. Après maintes et maintes retouches, car elle ne faisait jamais ce qu'on lui demandait, je vais chercher les dites robes la veille de mon mariage. Quand ma soeur essaie sa robe, on réalise qu'elle est, disons, un peu trop ajustée. J'appelle cette chère couturière pour lui faire part de mon insatisfaction et après quelques Saints descendus du Ciel, elle me répond: "Je t'avais dis que j'enlèverais 1 pouce et 3/4 au niveau du buste". Je lui réponds qu'elle m'a effectivement donné une mesure quelconque mais que je me fiais sur elle pour savoir si c'était la bonne quantité de tissus à enlever et elle m'envoie, tout de go: "Bin là, c'est à toi de savoir ce qu'est 1 pouce et 3/4!!!!" Euhhhh.... aille cocotte, c'est TOI la couturière... C'est TOI qui est censé savoir manier le fil, les aiguilles et le galon à mesurer! Moi, je te paye 440$ pour deux robes car c'est TOI la professionnelle! J'ai aucune idée de la différence entre 1 pouce et 3/4 ou 2 pouces et 4/9! Je croyais que c'était TA job de savoir tout ça et de prendre les bonnes mesures! (Si on vous réfère à une Bianca qui fait de la couture dans le coin de Saint-Hubert, sur la rive-sud de Montréal, sauvez vous en courant!!)

2- Toujours pour mon mariage, j'ai fait affaire avec une entreprise pour la décoration, les fleurs et toutes les autres bebelles auxquelles on n'a pas l'goût de penser quand on se marie. La compagnie, que je ne nommerai pas (mais le nom commence par "Carte" et fini par "Blanche"), me charge un montant assez salé pour s'occuper de tout. Mais Ô surprise, les tapis demandés pour la cérémonie sont, en réalité, des bouts de tissus mal coupés qui s'envolent et dans lesquels je me suis enfargée en descendant l'allée et les projecteurs pour la salle de réception ne sont aucunement dissimulés et carrément dans les jambes! Quand j'écris au propriétaire de la compagnie, il me répond que je n'avais pas spécifié quel genre de tapis je voulais (pourquoi???? Ya plusieurs sortes de tapis? Il aurait fallu que je dises "Je veux des BEAUX tapis".... C'est un mariage!!!!!) et que pour les projecteurs, il ne sait pas comment les dissimuler alors si j'ai des idées, il est ouvert! (1, 2, 3, 4, 5.... Je compte pour me calmer....) Allô??? Moi, mon métier, c'est de répondre aux besoins financiers des gens, pas d'installer des tapis ou de cacher des projecteurs! Si j'avais su comment faire tout ça, je n'aurais pas payé 1500$ pour vos services! Quand je rencontre un client, est-ce que je lui demande de calculer lui-même le rendement de son placement? Est-ce que je lui offre de me trouver une solution pour faire baisser son taux d'intérêt?? Bin non, c'est mon travail! Mais bon, je vous promets, M. Le-décorateur-de-salle, qu'après mon cinquième mariage, je saurai répondre à toutes vos interrogations sur VOTRE métier!

3- Aujourd'hui, j'ai fait mettre mes pneus d'hiver! Mal nécessaire quand on est Québécoise! Je prends rendez-vous pour 14h00. J'arrive à 13h40. On me dit que mon auto sera prête dans une heure et qu'ils m'appelleront. Ça, si je sais toujours compter, ça veut dire 14h40. Imaginez-vous donc qu'à 16h15, je n'avais toujours pas eu d'appel. Alors, avec ma voix mélodieuse et mon sourire éloquent, j'appelle le garagiste et je lui demande "Coudont??? Avez-vous vendu mon char????" Il me répond qu'il est en retard, qu'il a beaucoup de clients et que je devais être compréhensive car c'est la grosse saison! Euhhhh........ I miss the part where it's my problem!!! Quand tu es une entreprise spécialisée dans la vente et la pose de pneus, et ce, depuis 25 ans, tu devrais savoir que tu as deux "rush" dans l'année: au printemps et à l'automne. Tu devrais donc aussi savoir que si ça te prend 1 heure pour poser quatre pneus, prend pas des rendez-vous aux quinze minutes.... ÇA MARCHE PAS!!!! C'est mathématique de base, là! Sinon, engage plus de monde, ouvre le dimanche, fais ce que tu veux mais dis moi pas que c'est à moi de comprendre que j'ai eu ma voiture avec deux heures de retard!

Des exemples comme ceux là, j'en ai des tonnes. Des gens qui ne font pas le travail attendu et qui te demandent de les comprendre, de faire ta part ou qui te répondent que tu aurais dû deviner! Cette façon de se déresponsabiliser me met carrément en rogne! Je sais que le service à la clientèle n'est pas un travail facile... Je peux comprendre qu'une serveuse soit moins souriante quand ça fait trois clients qui lui font une blague cochonne ou que la secrétaire du médecin soit un peu "à pic" quand ça fait quatre patients qui lui gueulent dessus car ils sont tannés d'attendre à l'urgence. Mais pour le reste, non, je refuse! Prenez vos responsabilités, assumez votre travail (ou votre incompétence à faire votre travail!). Chacun son métier et les clients s'attendent à recevoir des services professionnels quand ils payent. Est-ce qu'un pharmacien demanderait à un patient d'aller préparer ses médicaments tout seul? Est-ce qu'un pompier vous dirait d'éteindre vous-mêmes l'incendie de votre demeure? Alors c'est la même chose pour tous les genres d'offres de service... Soyez professionnel, bonté divine!

Karine-qui-a-les-hormones-dans-l'tapis!!!