dimanche 31 janvier 2010

Fausse rivalité!

Je n'ai jamais été une grande fan des télé-réalités. J'aime Occupation Double mais ça s'arrête pas mal là. Mais bon, je trouvais l'idée de la série Montréal-Québec assez intéressante au début; j'ai donc décidé d'y laisser une chance. J'ai regardé la présentation des joueurs, l'après-match, l'émission sur la semaine des deux équipes et le match de ce soir et laissez moi vous dire que ma perte de temps s'arrête ici!

Quel ennui! Je dois être la seule au Québec mais je n'embarque tellement pas! J'ai beau essayé de me forcer, je ne vois vraiment pas comment on peut comparer cette pseudo rivalité avec celle qu'on a connu du temps des Nordiques! J'haïs pas plus le monde de Québec depuis que cette émission est commencée! Et je ne vois pas vraiment pourquoi cela en serait autrement!

Premièrement, la présentation des joueurs vrrrrrrrraiment trop longue, avec son petit côté larmoyant, m'a fait dire des "OK LÀ! Ya de l'exagération" pendant deux heures! Les petits topos avec les familles, les tranches de vie sur les tragédies de certains, les descriptions des bons coups des autres... Est-ce qu'il y a juste moi qui pense que ces personnes là font simplement une émission de télé... Ils n'ont pas trouvé le remède contre le cancer, bâzwell!!

Ensuite, toute l'histoire de la mise au ballottage et la réaction des joueurs exclus. C'est juste UN match de hockey qu'ils ratent... Pas de quoi fouetter un chat! Suivi des fausses conférences de presse des entraineurs, des fausses rencontres avec les journalistes dans la chambre des joueurs et des caméras dans les chambres d'hôtel de certains gars! ARK!

Finalement, le match COMPLET de ce soir, décrit par Pierre Rinfret pour finir le plat! Ennuyant comme la pluie! J'avais l'impression de me retrouver comme quand j'avais 15 ans et que j'allais voir les beaux gars de notre gang, jouer à l'arena de ma p'tite ville! Le calibre n'est pas assez fort pour présenter trois périodes de 15 minutes. Ce sont, avouons le, deux équipes de ligue de garage qui s'amusent à essayer de se faire des passes (sans y arriver!) et à se bousculer près des bandes pour essayer de faire réagir la foule! Disons que TVA pourrait nous faire un condensé des meilleurs moments et nous présenter ça en une heure et ça serait bien assez! Bien sûr que certains joueurs (et joueuses!) se débrouillent bien mais pas assez pour monopoliser nos soirées du dimanche!

Deux bons points, par contre: Retrouver Bergie derrière un banc, choqué noir et criant à l'arbitre que le joueur de Montréal est un criss de show off et voir Patrice Brisebois en assistant-coach! J'pense qu'il pourrait fort bien se débrouiller derrière un banc de la ligne nationale, lui!

C'était ma montée de lait télévisuelle de la semaine!

Karine-qui-étoufferait-les-deux-capitaines-chaque-fois-qu'ils-y-vont-de-leur-petit-pep-talk-poche-respectif!

jeudi 28 janvier 2010

La fin d'une vie ou le commencement d'une autre?

Avant de commencer mon texte principal, je vais répondre à une question que l'on m'a posé, ce soir. J'y ai déjà répondu mais je crois que j'aurai besoin de le refaire encore et encore...

Ce soir, on m'a demandé pourquoi, mon blogue ne servait pas seulement à émettre des opinions et à les nuancer pour amener la discussion et à la réflexion. Un peu comme le fait un éditorialiste. Une personne me disait que, puisque mon blogue prend de la popularité, je pourrais vouloir écrire "at large", en évitant les sujets personnels, pour pouvoir atteindre le plus de gens possible. Je vais donc répondre ici puisque cela fait plusieurs fois qu'on me questionne là dessus.

Le but du blogue, à prime abord, était de me permettre de sortir toutes mes pensées, sans censure. Quand j'ai commencé à écrire, je voulais pouvoir exprimer vraiment ce que je pensais, autant sur les sujets d'actualité que sur des problèmes plus personnels que je n'ose pas aborder en vrai, dans le monde réel, car toute vérité n'est pas toujours bonne à dire en pleine face de quelqu'un (à moins, bien sûr, de vouloir vivre avec le visage défoncé pour le restant de ses jours!) Il est évident que certains sujets d'actualité, de faits divers, de politique, etc... me touchent et me font réagir. Mais je voulais aussi pouvoir réagir à des situations personnelles, des anecdotes que je vis, des gens que je rencontre ou qui partagent mon quotidien. J'ai toujours vu ce blogue comme un journal intime que j'écrirais et que je laisserais traîner sur un banc de parc pour permettre aux curieux de le lire.

Il est évident que j'adore savoir que mon blogue gagne en popularité, que la mère d'Untel le lit ou que la voisine d'en face en a parlé à toutes ses collègues de bureau. Bien sûr que j'aimerais, un jour, qu'on m'offre une chronique d'opinion ou un éditorial dans un journal ou un magazine quelconque mais je ne veux pas changer la formule de ce blogue. J'aime ce que je fais et comment je le fais. J'assume ce que j'écris, que ce soit les opinions ou les tranches de vie que je vous raconte... (c'est d'ailleurs pour cela que le blogue se nomme "Points de vue et tranches de vie d'une personnalité limite"). Si je changeais mon style pour plaire ou pour pouvoir être publié, je me trahirais et perdrais le but premier de cette page web. De toute façon, ne dit-on pas que la première idée est toujours la meilleure?

Ceci étant dit (et pour écoeurer tout ceux qui pensent que je ne devrais pas écrire sur des sujets personnels!!), j'ai envie de partager avec vous un bref aperçu d'un homme qui change d'existence. Dans la vie, je crois qu'il existe trois moments vraiment importants et qui bouleversent le cours des choses: se marier, avoir un enfant et prendre sa retraite. Pourtant, nous parlons souvent des deux premiers sans penser que la retraite est une étape importante, un passage obligé qui amène son lot d'interrogations et de craintes. Quand la retraite arrive, on laisse derrière soi une partie de notre vie, un emploi que l'on a occupé pendant des décennies. On se dit que l'on est vieux, on se demande si l'on s'ennuiera et on se dit que c'est la dernière étape avant la mort. Mais on peut aussi le voir comme le début d'un temps nouveau, un grand défi ou un repos bien mérité à se concentrer sur soi et sur les gens que l'on aime.

Et bien, ce moment est maintenant arrivé pour Napoléon. Je l'appelle Napoléon car il souffre de son syndrome. Pour ceux qui l'ignore, on dit que le côté conquérant et tyrannique de Napoléon Bonaparte venait du fait qu'il était haut comme trois pommes et que cela le complexait. Il a donc conquérit toute l'Europe continentale pour prouver à ses détracteurs que sa petitesse n'était pas un obstacle. Mon Napoléon à moi est donc aussi comme cela. Du haut de son 5'6" (et ça, c'est sur la pointe des pieds!!), il a toujours eu la plus grande gueule du voisinage. Un caractère bouillant, un défendeur de la veuve et l'orphelin et aucune connaissance de la peur, bref un de ceux qui peuvent nous taper sur les nerfs, une fois de temps en temps. Sans compter qu'il était un tantinet fendant....

Mais mon Napoléon a quand même réussi à joindre l'utile à l'agréable. Oeuvrant pour une entreprise de service public bien connu, il décide de mettre sa "trappe à fromage" au service des employés. Il s'implique donc dans le syndicat, commençant comme simple délégué et gravissant lentement les échelons. Il finira directeur syndical, remportant parfois ses élections à l'unanimité. J'ai vu Napoléon travailler comme un forcené, le téléphone sonnant aux deux minutes. Je l'ai entendu élaborer des plans d'action, des moyens de pression et même des grèves pour arriver à gagner un peu de paix d'esprit pour les travailleurs. Je l'ai même vu y laisser sa santé quand, à 42 ans, il fît deux infarctus simplement dû au stress et au fait qu'il prenait son travail trop à coeur. Mais un "gars de syndicat", ça ne lâche pas... Même quand le coeur ne veut plus suivre et que la femme n'est plus capable de l'endurer!

Puis un jour, arrive le temps de la retraite, du repos du guerrier. Pas si vieux que ça, mon Napoléon mais bon... mieux vaut profiter de la vie pendant qu'on est encore jeune et relativement en santé. Vu de l'extérieur, il garde la même image: le gars dur, sans émotion à qui ça ne fait rien de partir. Mais quand il se retrouve seul avec sa femme et qu'il se rapproche du jour fatidique, les larmes coulent et l'ampleur de la situation lui rentre dedans. Et c'est sans compter le nombre incroyable de témoignages de gratitude et d'appréciation des "gars" qu'il a défendu tout au long de sa carrière. Certains lui ont même dit qu'il était un monument, un exemple à suivre. Même les patrons sont venu lui dire combien ils avaient apprécié sa droiture et son franc-parler. "On savait à quoi s'en tenir avec toi" lui répètent-ils. Quand même les "Big Boss" disent qu'ils s'ennuieront d'un gars de syndicat, faut avoir fait du bon travail quelque part! J'ai vu de mes yeux, aujourd'hui, le nombre incroyable de collègues, patrons et clients qui sont venu lui dire "au revoir", qui lui ont apporté des p'tits cadeaux.

Napoléon n'a pas toujours fait l'unanimité, avec ses opinions tranchantes et son langage coloré. On aimait ou on détestait! Mais ce qui est important, c'est qu'il n'a jamais laissé personne indifférent et qu'il a toujours travaillé avec son coeur, ses tripes pour défendre ce en quoi il croyait. Je crois que le repos du guerrier est bien mérité et qu'une vie remplie de nouveautés, de joies et de paix s'annonce. Une vie où Napoléon prendra soin de sa femme, de sa maison et de ses petits enfants. Une vie où il bricolera, voyagera et se promènera en moto. La retraite, ce n'est pas un pas de plus vers la mort mais bien un laisser-passer vers une nouvelle liberté.

Bonne retraite Papa!! xx

Karine-qui-pense-que-le-plus-fort-c'est-son-père!

lundi 25 janvier 2010

Mon fils, ce con!

Entendu aux nouvelles (et futur sujet de reportage à l'émission "La Facture")

Fiston a 14 ans. Dès qu'il rentre de l'école, il se "garroche" sur son ordinateur et va jouer à un jeu de réalité virtuelle sur le web. Bien sûr, son personnage doit se battre une fois de temps en temps et pour que celui-ci soit plus performant, Fiston doit acheter de l'équipement pour son bonhomme.

Il est évident que les concepteurs du jeu ont déjà pensé à tout ça! Pour pouvoir acheter des codes d'accès permettant aux joueurs "d'upgrader" leur personnage, ils ont deux méthodes de paiement: soit par carte de crédit, soit par téléphone et la transaction est facturée sur le compte de téléphone. Le joueur obtient son code d'accès et cela lui permet de l'échanger contre de l'argent virtuel et acheter son équipement. Vous devinez la suite???

Fiston a donc, sans le consentement de ses parents, ajouté 255$ à la facture de téléphone en jouant à ce jeu. Quand Maman reçoit la facture, elle fait une crise d'apoplexie! Évidemment, comme toutes les bonnes mamans, elle appelle donc Radio-Canada pour crier au scandale au lieu d'avoir un petit "pep talk" avec Fiston (j'ose espérer que vous comprenez le sarcasme de la dernière phrase!!) Maman veut intenter une poursuite et forcer la compagnie à lui rembourser les frais car elle juge (et je cite) "que la compagnie qui produit le jeu a abusé de la naïveté de son garçon".

Maintenant, est-ce qu'il y a quelqu'un qui peut m'expliquer comment une personne peut être aussi insensée? C'est de l'aveuglement volontaire! Cette dame ne veut pas avouer que son fils lui en a simplement "passé une tite-vite" comme beaucoup d'adolescents de cet âge! La dame dit que son fils ne comprenait pas ce qu'il faisait !! Après vérification, il est clairement indiqué sur le site que les codes d'accès sont obtenus après PAIEMENT sur une carte de crédit ou sur la facture de téléphone. Les prix sont aussi affichés. Madame, je m'adresse directement à vous... Si votre fiston de 14 ans n'avait pas compris ce qu'il faisait, pendant cinq semaines, en achetant des codes d'accès sur votre facture de téléphone, c'est qu'il a soit un gros problème de lecture ou qu'il est tout simplement con!!! Pour ma part, mon p'tit doigt me dit qu'il savait très bien ce qu'il faisait mais qu'il essaie de vous faire avaler une couleuvre!!

Et cet exemple en est un parmi tant d'autres! Combien de fois avons-nous entendu des parents se déresponsabiliser face à un comportement de leur enfant en renvoyant la faute sur l'éducateur, le professeur, une compagnie ou même l'État? C'est jamais de leur faute! Si l'enfant est violent à l'école, a des mauvaises notes, est accro de l'ordi ou des jeux vidéos, c'est inévitablement de la faute de quelqu'un d'autre!! Ça ne PEUT PAS être le parent qui aurait peut-être dû être plus vigilant ou plus stricte. Les experts se fendent l'âme à répéter aux parents de ne pas mettre les ordinateurs dans les chambres d'enfants ou, du moins, de surveiller de très près ce qu'ils font. De plus, j'aimerais annoncer aux parents qui ne sont pas encore entrés dans le 21ième siècle que des logiciels de contrôle parental sont disponibles pour éviter les mauvaises surprises comme celle que je viens de vous raconter. Arrêtez de rejeter la faute sur les autres. Aucune compagnie ou tierce personne ne peut se substituer à la vigilance d'un parent. C'est à croire que beaucoup de mamans croient sincèrement que leurs rejetons sont parfaits et incapables de mauvais coups! Vous n'avez jamais été jeune coudont?

Au lieu de faire un scandale avec tout ça, d'aller à l'émission "La Facture" et de faire une folle de vous, pourquoi, chère dame, n'avez vous pas simplement ramassé Fiston par le chignon, n'avez vous pas eu une bonne conversation dans le blanc des yeux et ne l'avez vous pas obligé à rembourser le 255$ à même ses économies ou son allocation hebdomadaire? Là, il aurait eu une bonne leçon! Car voyez vous, en faisant ce que vous faîtes, vous envoyez le message à votre fiston qu'il peut faire ce qu'il veut, sans réfléchir aux conséquences, parce que de toute façon, Maman rejette la faute sur Pierre-Jean-Jacques! Qu'est-ce que ce sera si, à 18 ans, il conduit avec les facultés affaiblies et renverse quelqu'un? Ce sera de la faute du piéton qui s'est mis dans son chemin???

Bravo pour la leçon!

Karine-qui-est-outrée!

jeudi 21 janvier 2010

Anecdote de bonne femme!

J'en ai pas souvent parlé sur mon blogue puisque je ne suis pas certaine que ce soit d'intérêt public ni que ça intéresse réellement quelqu'un mais là, c'était trop drôle.

Pour ceux qui ne sont pas au courant, je suis enceinte de 19 semaines et demie (faut être précise quand on parle de grossesse parce que les bonnes femmes ont souvent tendance à augmenter le nombre de semaines de gestation... Sta croire qu'on devient plus importante à mesure que les nichons nous grossissent!) Pour ma part, la grossesse se vit de façon trrrrrrrrrrès pragmatique et trrrrrrrrrès rationnelle. Mis à part le fait que j'ai l'air d'un ti-Éthiopien dans les publicités de Vision Mondiale avec ma grosse bedaine et qu'enfin, je remplis mes soutien-gorges, je suis pas mal resté la même. La "magie de la vie qui grandit en moi" doit m'avoir oublié sur sa liste parce que je fusionne ZÉRO avec ma bedaine!

Par contre, quand on attend notre premier enfant, on remarque beaucoup plus les autres madames enceintes ainsi que les nouvelles mères. C'est d'ailleurs pas mal mon sujet de fous rires préféré. Que je sois dans un magasin de vêtements de maternité ou dans la salle d'attente de mon médecin, les "moms-to-be" qui ont le sourire niais étampé dans la face en se flattant la bedaine ou les autres qui annoncent à tous les serveurs de restaurants qu'elles doivent absolument boire un verre de lait car elles attendent la venue d'un enfant me tapent royalement sur les nerfs! (En passant Mesdames, toute personne qui a été serveur dans un restaurant, un jour, vous dira qu'on s'en sacre joyeusement de votre grossesse... On veut juste que vous commandiez votre repas sans demander la liste complète des ingrédients de votre pizza!!) C'est fou combien les femmes enceintes cherchent à se faire remarquer! De plus, elles forment un club sélect, une genre de secte de madames-à-grosse-bedaine qui se reconnaissent entre elles et qui se font des sourires en guise de solidarité! On se croirait dans un camping!!

Il est donc inutile de vous dire que je cherche à les éviter à tout prix! Mais voilà que ma meilleure amie, qui est aussi enceinte, me demande de m'inscrire avec elle à un cours de yoga pour futures mères. Comme j'ai des problèmes de tendons (et autres ligaments) depuis que je suis fécondée et que ma doc me parle de physiothérapeute, je me dis que ça ne peut pas nuire. Je me dis également qu'on va en profiter pour rire un bon coup car je suis aussi souple qu'une bûche de bois et aussi gracieuse qu'un gars d'la construction!

Mercredi soir, Meilleure-Amie et moi avons donc assisté à notre premier cours de yoga. Première chose que je remarque en entrant: les madames se regardent la bedaine entre elles et avant même de te demander ton nom, elle te pose l'inévitable question "Combien de semaines?" Pour faire connaissance, les chiens se sentent mutuellement le péteux; les femmes enceintes, elles, s'évaluent au nombre de semaines! C'est drôle, j'ai toujours pensé que c'était par mon prénom que je m'identifiais! Deuxièmement, notre prof!!! Vous savez, le genre d'ésotérique à la voix de soprano qui nous relate son c.v, en incluant le fait qu'elle est diplômée en herboristerie (??????) et qui nomme tous les os, muscles, cartilages et autres par leurs noms scientifiques (saviez-vous ça, vous, que la place qui plie dans votre bassin s'appelle la symphyse pubienne??? Faut vraiment que je le place dans ma prochaine partie de Scrabble!!) Bref, après 3 phrases, je savais qu'elle me taperait sur l'ischiatique (en d'autres termes, le gros nerf!!!!!). Tertio, ma chère prof nous demande de nous présenter, de parler de notre grossesse mais surtout, d'expliquer ce que nous recherchons dans ce cours. Mes comparses, toujours à l'affût d'avoir l'air bin zen, racontent qu'elles sont là pour trouver la paix intérieure, pour communiquer avec leur foetus et pour gérer le stress relié à la grossesse. Quand mon tour est venu, j'ai trouvé très drôle de voir Meilleure-Amie vouloir rentrer dans le plancher de honte en craignant ma réponse! La prof a comme pogné un drôle d'air quand j'ai dit que, pour ma part, je connaissais rien au yoga (ni à l'herboristerie d'ailleurs...) et que je venais pour me décoincer les ligaments mais surtout, parce que ma chume me l'avait demandé. Mauditement moins "zen" comme réponse hein? Et le clou de la soirée fût vraiment durant la période de relaxation où on doit faire de la visualisation! La prof nous parle de façon douce et calme et nous demande d'imaginer la vie qui est en nous. Elle nous demande de remercier le bébé de nous avoir choisi comme mère et d'écouter celui-ci nous remercier de prendre soin de notre corps pour lui permettre de grandir!!! J'entends, à ce moment là, Meilleure-Amie éclater de rire tout en réfléchissant sur le fait que, quand mon enfant m'entendra y donner de la merde parce qu'il aura perdu sa quatrième paire de mitaine dans la même semaine, pas certaine qu'il voudra me remercier d'être sa maman!!

Tout ça pour dire que le yoga est aussi naturel pour moi que le jogging l'est pour un unijambiste. Mais ça, c'est pas trop grave. Meilleure-Amie en profite pour rire de moi et ça nous permet de faire une activité ensemble (de plus, c'est vrai que ça fait du bien!) Moi, ce qui m'horripile vraiment c'est cette fausse béatitude que toutes les femmes ont avec la grossesse. C'est à croire que c'est aussi amusant qu'un orgasme! Pourtant, la vérité c'est que la grossesse, ça te fait vomir, avoir des brûlements d'estomac, engraisser, avoir les seins tellement sensibles que ton mari ne peut plus y toucher, être obligé de s'acheter des vêtements hyper dispendieux et pas sexy du tout que tu ne remettras plus jamais, te faire taponner par plus d'inconnus que les putains d'Amsterdam et tout ça, pour arriver au moment critique où tu crieras comme une perdue, déchirera de bord-en-bord et te sortira les hémorroïdes pour donner naissance à un être qui t'empêchera de dormir pour les cinq prochaines années! Mais ça, chuuuuutttt! Il ne faut pas le dire! C'est tabou pour une femme enceinte de dire ces choses là! Osez dire que, pour vous, la grossesse est un passage obligé pour avoir un enfant et on vous regardera comme si vous veniez de prier Belzébuth!

Je sais que la venue d'un enfant, c'est une chose formidable, que quand je lui verrai la frimousse, je serai émerveillée, etc... Mais de grâce, Mesdames, voulez-vous ne pas beurrer plus épais qu'il le faut? Les femmes donnent naissance depuis que le monde est monde, il n'y a rien de nouveau là dedans! Ma grand-mère en a eu douze!! Et vous croyez qu'elle a écoeuré tous les serveurs de restaurants avec ça, les douze fois? Vous croyez qu'elle a surveillé tout ce qu'elle mangeait, qu'elle a acheté des crèmes anti-vergetures à 50 balles le tube et qu'elle s'est empêchée de rentrer son épicerie? Pense pas moi! Et j'imagine bien mal, ma grand-maman, essayer d'entrer en communion avec son foetus en le remerciant de l'avoir choisi comme mère!! De toute façon, elle n'avait pas l'temps... Mon grand-père l'attendait déjà pour lui faire le prochain!

Karine-qui-aime-bien-quand-les-gens-restent-"groundés"

lundi 18 janvier 2010

Le bureau des miracles est fermé!

Trois publications sur le désastre d'Haïti. Il est rare pour moi de parler d'un sujet si souvent mais là, la situation l'exige. Bien sûr, fidèle à mon style, je ne fais pas dans la complaisance, dans l'observation facile. J'essaie de garder un point de vue critique, de voir au delà du premier niveau, des images-chocs. Après l'émotion doit venir le côté rationnel. Et cette chronique n'y échappera pas.

Depuis quelques jours, j'entends, je lis et je regarde énormément de commentaires de gens d'ici qui sont touchés ou qui se sentent interpellés par la tragédie, qu'on soit d'origine haïtienne ou pas. Et il y en certains qui me font suer! Spécialement ceux qui critiquent la participation du Québec et du Canada dans cette vaste opération d'urgence.

Les paroles qui reviennent le plus souvent concernent la lenteur des processus pour approvisionner les démunis en eau, nourriture et autres vivres essentielles. Également, la lenteur pour rétablir la sécurité et l'encadrement dans la capitale haïtienne.

La terre a tremblé il y a six jours. Je sais très bien que six jours, c'est un long laps de temps quand on manque de tout et qu'on vit dans la rue (inutile de l'écrire dans les commentaires... Je suis blonde mais pas nounoune!) Mais malgré tout, six jours pour réagir, coordonner l'aide internationale, amasser des fonds et des vivres, planifier l'envoi de soldats et autres travailleurs humanitaires dans un pays où les routes sont détruites, l'aéroport congestionné et où il y a tant à faire, c'est déjà bien. À ce jour, 100 000 rations ont été distribué à la population. Il est évident que ce n'est pas assez, qu'il en faudra beaucoup plus mais au lieu de critiquer les efforts fournis jusqu'à maintenant, pourquoi ne pas féliciter ceux à venir?

Quand vous voyez les images, vous ne regardez qu'une infime partie de l'ampleur du désastre. Imaginez ce que doivent affronter les travailleurs humanitaires quand ils arrivent là-bas? Il n'y a que 24 heures dans une journée... Peuvent-ils vraiment faire plus de miracles qu'ils en font présentement? Le gouvernement haïtien lui-même est détruit, commence tout juste à se réorganiser et il connaît le pays mieux que quiconque. C'est la même chose pour la police locale. Et vous, ici, dans vos salons, vous voudriez que toute la population ait déjà mangé, que les hôpitaux soient reconstruis et que les routes soient dégagées? Bien voyons!

Même chose pour l'immigration. Le Canada a déjà annoncé qu'il assouplirait ses règles d'immigration face à Haïti pour rester la terre d'accueil de choix que nous sommes déjà pour les gens de ce pays. Mais encore là, selon certains, ce n'est pas assez! Vous croyez vraiment que l'on peut tous les accueillir, que l'on peut rapatrier tout le monde en si peu de temps? Bien sûr, il est infiniment triste de voir certains Canadiens d'origine haïtienne revenir au pays en laissant là-bas des membres de leur famille étendue qui n'avaient pas de statut dans notre pays mais ce sont les lois!! Sans ces lois, ce serait le chaos! Et cette situation amène assez de chaos comme ça sans qu'on doive en rajouter à nos frontières. Je trouve déplorable que l'on critique les gens de l'ambassade canadienne à Haïti parce qu'ils font simplement leur travail, du mieux qu'ils le peuvent, dans la situation actuelle.

Haïti était déjà un pays assez désorganisé avant le séisme. C'est à croire que plusieurs l'ont déjà oublié! On ne peut demander à la coalition internationale de répondre à tous les besoins urgents en moins d'une semaine. Je crois qu'il faut plutôt saluer tous les efforts et les gestes généreux qui proviennent du monde entier. Et je crois que le Canada, et le Québec en particulier, est vraiment un exemple de solidarité avec cette population que l'on connaît et côtoie depuis longtemps.

Montréal sera l'hôte de la consultation internationale sur la reconstruction de Haïti, dans quelques mois. Car bien que ce pays ait besoin d'aide immédiate, ce sera encore le cas dans les mois qui suivront. Gageons que les nombreux "larmoyeurs" qui gueulent sur la lenteur des procédures d'aide (et sur mes commentaires qui, selon eux, sont insensibles!!!) ne se rappelleront même plus de cette tragédie et seront retournés à leur programmation régulière, bien assis "sul" sofa avec leur gros sac de croustilles!

Karine-la-rationnelle

samedi 16 janvier 2010

La limite!!

Il est évident que le but d'un journaliste est d'informer, de trouver LE scoop, de créer des sensations fortes... Mais là, ce soir, nous avons atteint la limite.

La tragédie de Haïti nous touche. Nous démontrons une générosité et une empathie hors du commun. Les images rapportées par les différents réseaux y sont, sans aucun doute, pour quelque chose. Il est évident que nous voulons être informés. Et quand je dis "nous", je parle de tous les Québécois, que nous soyons blancs, noirs, jaunes, bruns ou bleus!!

Inutile de le nier, nous avons également un petit côté "voyeur". Ce n'est pas pour rien que les téléréalités marchent si fort dans notre chère province. Les LCN et RDI de ce monde le savent aussi. Ce qui fait que chacun des journalistes envoyés en Haïti essaie d'obtenir l'image choc, l'entrevue qui surpassera toutes les autres... Oui pour nous informer mais surtout pour satisfaire ce fameux côté voyeur. Mais là, ce soir, j'ai trouvé qu'on avait dépassé les bornes...

Haïti ramasse ses morts. Actes barbares ou passage obligé, des gros camions de construction embarquent détritus, blocs de ciment et cadavres en décomposition dans le même voyage et vont déverser le tout dans des dépotoirs à quelques kilomètres de la ville. Richard Latendresse, de TVA, nous expliquait tout ça ce soir. Jusque là, ça va. Les images sont choquantes (nous voyons quelques pieds sortir de la benne du camion) mais M. Latendresse fait son travail. Par contre, je débarque complètement quand je vois le journaliste prendre sa voiture avec son cameraman et suivre le-dit camion jusqu'au dépotoir. On voit le camion qui décharge, les cadavres rouler par terre avec les morceaux de béton. Le camion quitte mais Richard-le-journaliste continue de nous expliquer les odeurs du dépotoir tout en montrant différents restes humains gisant là à se faire dévorer par les mouches!

Là, j'ai trouvé qu'on poussait un peu! Je crois que la téléspectatrice que je suis avait compris le message avec les premières images et les premières explications. Mon cerveau d'être humain évolué était capable de "loader" le restant et de se faire sa propre idée. Je crois que c'était ÇA le travail du journaliste; nous informer et nous permettre de comprendre. Par contre, le fait de suivre le camion, de nous montrer le dépotoir et ce qui s'y trouve, ça devient du sensationnalisme et ça frôle l'indécence. C'était inutile et carrément dégueulasse! Déjà que je trouve que, malgré l'ampleur du dégât, cette façon de se débarrasser des cadavres, sans aucun souci d'identification, est carrément barbare, je n'étais pas obligé de le visualiser sur ma plasma hyper claire de 42 pouces!!! Et pensez-y... Que serait-il arrivé si un résident de Montréal-Nord, qui recherche son frère ou son père, avait vu ces images explicites et aurait reconnu le membre de sa famille??? Vous imaginez le choc? Quel manque de jugement!

L'exemple est de TVA mais tous les autres réseaux ont fait la même chose. Même Anderson Cooper, de CNN, a approché son micro pour qu'on entende bien les hurlements d'une personne prise dans les décombres et qu'on tardait à sortir de là! Malaise!

Rapporter la nouvelle, oui. Nous faire comprendre ce qui se passe là-bas, d'accord. Mais faire des bassesses pour obtenir la meilleure image-choc possible afin d'assouvir notre besoin de voyeurisme, non ça ne passe pas! Quand j'écoute les différents bulletins d'informations, c'est sérieux! Je veux savoir ce qui se passe. Quand j'aurai envie de voir des images dégradantes, j'me taperai Loft Story 26!

Karine-qui-n'aime-pas-quand-on-sous-estime-son-intelligence

p.s: Je voudrais offrir une bonne main d'applaudissements aux Américains et aux Français qui ont décidé de se chicaner pour savoir qui pouvait atterrir en Haïti pour aller porter du secours. Mes amis les États-Uniens ont décidé de prendre le monopole de l'aéroport et de refuser que les Français atterrissent pour je-ne-sais-plus quelle raison! C'est vraiment le temps pour faire ça! Vous avez vraiment choisi votre moment et votre lieu pour vous crêper le chignon, les boys!!

mercredi 13 janvier 2010

Solidarité, mon oeil!!

J'dois être une sans-coeur... Ça doit être cela puisque je suis à peu près la seule personne au Québec à ne pas avoir affiché publiquement mon soutient à Haïti, suite à ce tremblement de terre qui a tué tellement de personnes. Non, pas de message de sympathie de ma part, pas de p'tit drapeau du pays qui flotte à ma fenêtre de voiture, rien de rien! Et vous savez pourquoi? Parce que je refuse de m'associer à ce mouvement solidaire soudain pour un pays qui en demande depuis si longtemps!

Je nous trouve (nous étant les pays soit disant développés) tellement hypocrites! Mais avant tout, faisons un petit peu d'histoire... Haïti devint un état indépendant en 1804 après une révolution contre la France qui dura 12 ans. Depuis ce temps, cette île des Antilles n'a jamais connu la paix. Coups d'état, occupation américaine, chefs d'état qui se foutaient complètement du développement et qui s'amusaient à jouer au dictateur... Bref, le peuple haïtien a rarement eu un moment de répit. Peu de dirigeants des pays "forts" se sont intéressés à eux, à ce qui leur arrivait. Tous savent combien les conditions de vie sont difficiles en Haïti, combien les gens sont pauvres, combien la misère et la violence sont omniprésentes mais peu s'impliquent vraiment. C'est sûr, il n'y a pas de pétrole ou de diamant!

Et là, on s'émeut devant plus de 100 000 morts. On envoie des dons, on s'inquiète, on en parle. On fait bonne figure et on se déculpabilise par nos gestes de solidarité. Mais si les pays puissants de notre monde s'étaient plus souvent inquiétés pour Haïti, si les présidents des républiques et les premiers ministres de partout s'étaient ouvert les yeux et avaient agit il y a longtemps, peut-être aurions-nous pu éviter cette tragédie?

Bien sûr, personne ne peut prévoir ni se prémunir contre un tremblement de terre de cette magnitude. Mais si les bâtiments avaient été plus solides, si le système de secours avait été mieux adapté, bref si Haïti avait été un pays plus riche et plus développé, est-ce que les morts se seraient comptés par milliers?

Je n'ai rien contre cet élan de générosité envers ce pays qui pleure tous ces morts. Ce que je déplore c'est que cela aura prit un évènement aussi dramatique pour que la communauté internationale réalise que Haïti existe. Et ce n'est pas le premier cas... Combien de pays d'Afrique sont dans la même situation? Mais je vous le demande, chers lecteurs... N'enseignons nous pas à nos aînés à protéger leurs petits frères ou leurs petites soeurs? N'est-ce pas aux plus forts de défendre les plus faibles? Et bien, si les plus "forts" d'entre les pays s'étaient réunis et avaient, une fois pour toute, vraiment aidé Haïti v'là 50 ou 60 ans, je ne suis pas certaine qu'on en serait rendu là...

Non... On attend les tragédies comme maintenant et on applaudit Brad et Angelina qui envoient un beau gros chèque.

Karine...

dimanche 10 janvier 2010

Sortez vos lunettes-soleil!!

Petite discussion animée entre amis, hier... On parlait des gens qui aiment "flasher"! Vous savez, ces personnes qui doivent absolument démontrer qu'ils ont une plus grosse voiture, une plus grosse t.v, bref... une plus grosse "toute"!

Ceux qui ont les moyens de le faire, qui ont assez d'argent pour se payer tous leurs caprices et toutes leurs envies, j'ai pas de problèmes avec cela. On a cette tendance fâcheuse, au Québec, de taper sur ceux qui réussissent. Dès que l'un d'entre nous se démarque et se met à gagner plus d'argent que la moyenne, on lui trouve des défauts, on le traite de "show-off", on le méprise. Disons que je trouve cette pratique très "petit peuple"... Bien sûr, il est vrai que certaines personnes, qui se complaisent dans l'affichage de leur biens matériels, peuvent nous taper sur les nerfs! Mon psy dirait que ces "m'as-tu vu" masquent leur piètre estime d'eux-mêmes en s'étourdissant avec des bébelles. Quand ton intérieur est vide, tu essaies de détourner l'attention en remplissant l'extérieur. Mais ça, ce sont de leurs affaires... J'm'en fou pas mal!

Là où est, à mon humble avis, le problème c'est quand les gens n'ont pas les moyens de se payer tant de joujoux et qu'ils le font quand même, question de suivre la vague, de ne pas avoir l'air "pauvre". Et il y en a beaucoup! Quand tu as de la difficulté à joindre les deux bouts, à payer les factures, à habiller les enfants et à acheter les médicaments de ton mari mais que tu te permets une voiture de 40 000$ ou une télévision plasma de 2500$, financée sur 10 ans, ça me tue! Spécialement quand c'est seulement pour "flasher" ou pour suivre la mode!

Je vous avertis, je ne mettrai pas tout sur le dos de la société de consommation, du crédit, etc... Je crois que ces petites théories sont de simples détours pour nous déresponsabiliser. Non, je crois que NOUS, en tant que collectivité, sommes le problème. Nous sommes "pognés" dans un cercle vicieux dont il est difficile de se sortir. Cette manie que nous avons de nous comparer avec nos voisins, de nous soucier de ce que nous avons l'air et de ne pas vouloir afficher que les fins de mois peuvent être plus dures. Alors on achète et on veut avoir ce qu'il y a de mieux tout en regardant notre ratio d'endettement s'alourdir. C'est incroyable! C'est vraiment la compétition de celui qui a les plus beaux "mags" sur sa voiture et de celle qui a la cuisine la plus high tech! Et tout cela pour ne pas se faire juger!

Mais ce qui est encore plus invraisemblable c'est que nous transportons cette tendance dans toutes les sphères de la vie. La compétition de qui sera la meilleure maman (celles qui allaitent versus celles qui n'allaitent pas, mon bébé est plus beau que le tiens... J'ai même entendu une nouvelle maman regarder de haut une autre maman et dire qu'au moins elle, elle avait une poussette Peg Perego (il semblerait que c'est la Cadillac des poussettes!!) et qui, pourtant, ne roule pas sur l'or!!), la compétition de qui a le plus gros titre au travail (vice-président-adjoint-aux-ressources-humaines-et-au-développement-du-capital-humain!!!!!!), la compétition entre les gens des villes et ceux des régions, bref... C'est rendu fou! Tout doit être matière à "flasher"! Un coiffeur, on doit maintenant appeler ça un styliste, une secrétaire c'est une adjointe administrative... Même la tite-dame vietnamienne qui me fait mes manucures a maintenant sont titre de "technicienne en pose d'ongles" !! Un couple se sent jugé de faire un enfant sans pouvoir lui offrir une maison de 24 X 40 avec 6500 pieds carrés de terrain, une piscine et un air de jeu sophistiqué, une dame est un peu mal de sortir de chez elle avec ses bottes Aldo puisque sa voisine a des Nine West... et on pourrait continuer comme cela bien longtemps!

Et tout ça amène une jalousie entre les humains, une insatisfaction de sa propre situation et de nombreux comptes de cartes de crédits en retard! Je le répète, ce texte ne s'adresse pas à ceux et celles qui ont les moyens de se payer tout le luxe dont ils rêvent. Il s'adresse plutôt à la majorité des gens... Ceux qui ont le frigo vide mais qui se payent un spa dans la cours, ceux qui gardent le sourire devant leurs amis mais qui pleurent quand la fin de mois arrive. Aux femmes et aux hommes qui se comparent à leur entourage au lieu de se contenter de ce qu'ils possèdent et de ce qu'ils accomplissent. À ceux qui, en ultime tentative de se valoriser, rabaissent les autres ou leur trouvent tous les défauts du monde.

Quand je pense à tout ça, je me demande comment la femme monoparentale, mère de 3 enfants, vivant dans son 4 1/2 de St-Henri, doit se sentir quand elle va aux rencontres parents-professeurs et qu'elle voit les autres? Je me demande comment l'itinérant ,qui mendie tout près de la Place Ville-Marie, imagine le train de vie du gars en complet-cravate qui vient de sortir à toute vitesse du building sans même le regarder? Si ces deux là savaient que les gens qu'ils envient croulent sous les taux d'intérêt, seulement pour flasher et pour faire comme les autres...

Karine-qui-a-un-père-qui-est-plus-fort-que-le-tiens!!!

mardi 5 janvier 2010

Les EX's!!

Vous le savez, j'ai un petit côté féministe. Je crois fermement en l'égalité des sexes, je me batterais bec et ongles pour l'équité salariale (si je devais y être confrontée) et les commentaires sexistes me font dresser le poil. Je crois que chaque sexe à ses forces et ses faiblesses et que c'est en travaillant en équipe que l'on peut aspirer à un monde meilleur.

Par contre, dans certains moments de la vie, la femme remporte haut la main le trophée de la manipulation et de la mesquinerie. Et j'ai nommé: la garde partagée! Là, "ya" vraiment des choses qu'il faudra m'expliquer, mesdames, car je suis dans le néant!

Mettons nous en situation: Vous êtes éperdument amoureuse de votre conjoint. Votre rêve le plus cher est d'offrir à cet homme un descendant, un poupon qui lui ressemblera, bref d'avoir un enfant de LUI. Votre rêve se concrétise et pouf! Vous voilà tous les deux devenus parents.

Mais bon... la vie étant ce qu'elle est et comme vous ne faîtes pas exception au 50% des couples québécois qui se séparent, quelques temps plus tard, vous vous rendez à l'évidence que rien ne va plus dans votre ménage. Vous voulez l'étouffer dès qu'il ronfle et lui veut tout arracher dès que vous entrez dans vos SPM. Jusque là, vous êtes d'accord mais qu'arrivera-t-il de votre enfant?

Encore aujourd'hui, environ 77% des cas de garde sont donnés à la mère. Quand on parle de garde exclusive, cela signifie que le père voit son rejeton une fin de semaine sur deux. Une garde partagée est, au sens de la loi, une garde où les deux parents s'occupent de l'enfant de façon égale (chacun une semaine, par exemple...). Malheureusement, cette situation (idéale pour l'enfant, selon moi!) est présente dans seulement 10% des cas de séparation (statistique de 2005). Les pères sont donc plus souvent les grands perdants des situations de garde.

Il est primordial de mentionner que le Code Civil est très clair en matière de garde MORALE d'un enfant; bien que ce soit la mère qui s'occupe de l'enfant le plus clair du temps, la responsabilité et les obligations morales restent 50% l'affaire de la mère et 50% l'affaire du père. Ce qui veut dire que si Madame décide d'envoyer Grand-Garçon à l'école privée dès sa maternelle, elle doit obtenir le consentement de Papa, même si ce dernier voit son bambin une fin de semaine sur deux. Et c'est comme ça pour toutes les grandes décisions. Madame ne peut pas décider d'en faire qu'à sa tête, sauf peut-être sur l'habillement du dimanche et sur ce qu'elle va servir au souper du mercredi soir. Ça casse votre trip de pouvoir, hein Mesdames?

Ceci étant dit, même après obtention d'un jugement clair et net, certaines femmes continuent de simplement "faire chier" leur ex- conjoint. Pourquoi? J'en ai aucune idée! Quelques fois, je me dis que c'est hormonal! Cette façon de manipuler, d'être ratoureuse, de faire du "trouble"... Nous avons l'esprit de vengeance bien aiguisé!

Là, je vous entends me sortir toutes sortes de situations où le père est absent, immature ou manquant de jugement. Il est évident que je ne parle pas de situation extrême, ici. Je parle de fois où Papa n'aime peut-être plus Maman mais où il a toujours envie de voir grandir son rejeton et qu'il désire s'impliquer du mieux qu'il le peut. Je parle de ces pères qui ne se peuvent plus d'attendre 12 jours pour pouvoir voir leur progéniture 48 heures seulement. N'est-ce pas le souhait le plus cher d'une femme que de faire un enfant avec un homme qui veut prendre ses responsabilités, qui est aimant et qui comprend que de faire un enfant, ce n'est pas un mince contrat.

Expliquez moi, mesdames, comment vous avez pu assez aimer un homme pour lui faire un enfant et devenir une garce dès que vous n'habitez plus la même résidence? Je sais que, quand le monsieur vous a trompé, menti et tout le tra-là-là, il est facile de tomber dans la mesquinerie par pure vengeance mais ne réalisez-vous pas que c'est votre enfant qui en souffre le plus? Un enfant aime son papa et sa maman également. Il ne veut pas avoir à choisir. Il souffre tout autant d'être séparé d'un de ses deux parents pendant une période déterminée. Il n'a pas choisi la séparation... Peut-on au moins lui rendre la vie facile en lui permettant de voir ses deux parents dans l'harmonie?

J'ai vu, entendu et vécu des histoires d'horreur avec des ex. Dernièrement, j'ai entendu une femme refuser que son ex voit sa fille lors des vacances de monsieur (même si cette close était stipulée dans un jugement), prétextant que la petite devait aller à la garderie! Euhhh.... suis-je la seule à penser qu'il est préférable pour l'enfant d'être avec son père qu'avec une gardienne parfaitement inconnue? J'ai vu des femmes faire des problèmes chaque fois que l'homme veut profiter de ses droits LÉGITIMES de garde, des femmes qui appellent 100 fois par jour chez l'ex, des femmes qui font des crises dès que le père ne fait pas les choses comme ELLES le veulent et, bien sûr, des femmes qui vont jusqu'à inventer des histoires pour nuire au papa (ex: abus sexuel, violence physique, etc...) Seule une femme peut se rendre si loin par simple mesquinerie!

Ça ne sert à rien, je ne comprends pas! Et je crois que je ne comprendrai jamais cette méchanceté gratuite, cette immaturité et cette incapacité à s'entendre pour le bien de l'enfant. Je ne comprendrai jamais ces parents qui prennent leur enfant en otage pour faire du mal à l'autre. Ça ne me rentre pas dans la tête!

En terminant, mettons certains points au clair (au cas où certaines ex que je connais liraient ce blogue):
1- Quand un jugement a été rendu dans un cas de garde légale d'enfant, vous DEVEZ vous y conformer. Bien sûr, vous pouvez écoeurer le peuple et essayer de rendre la vie impossible mais si Monsieur à un bon avocat et quelques dollars de "lousse", il arrivera à le faire respecter et vous aurez l'air d'une folle!
2- Arrêtez de dire que vous êtes "mère monoparentale"! Ce n'est pas vrai! Si le père est présent dans la vie de l'enfant, vous n'êtes pas monoparentale! Une femme monoparentale est une femme qui assume SEULE (soit 365 jours par année) le rôle des deux parents!
3- Même si votre ex n'habille pas votre fille ou votre fils comme vous le voudriez, qu'il ne lui donne pas tous les groupes alimentaires à chaque repas et qu'il laisse votre rejeton se salir avec de la gouache, ça ne vous regarde pas (quand l'enfant est chez son père!). Il vous faudra mettre de côté cette tendance castrante et contrôlante dont seule une femme est capable.

Les parents... Lors de séparation, essayez de vous rappeler que vous vous êtes déjà assez aimé pour faire un enfant... Par respect pour cet amour qui a déjà existé, ne rendez pas la situation plus difficile à votre enfant. Sachez qu'il n'y a rien de mieux pour votre progéniture que de voir et de partager des bons moments avec ses deux parents. C'est du gros bon sens!

Karine-qui-n'comprend-rien-aux-femmes!

dimanche 3 janvier 2010

On se connaît?

Ouin bin les vacances sont finies. Il me faut retrouver mon inspiration et recommencer à vous jaser un brin via cette page avant de perdre toute popularité! (non mais! On est jet-set ou on ne l'est pas!!)

Parlant de ce qu'on est, avez-vous déjà remarqué que la vision que les gens ont de nous versus celle que nous avons de nous-mêmes peut vraiment différer? Bien sûr, il y a ceux qui ne te connaissent presque pas et qui te "cataloguent" après trois rencontres. Ça arrive surtout à des gens comme moi qui ont des tempéraments plus forts. Mais il y a aussi les membres de nos familles, nos conjoint(e)s et nos meilleurs amis. Même eux ont parfois des visions erronées de nous. Ils pensent nous connaître tellement bien mais quand on les écoute, on se dit "Bin voyons! Je ne suis pas comme ça! Ce n'est pas vraiment comment j'aurais réagit!" Mais cette différence existe-elle vraiment? Les gens sont-ils si aveugles ou, au contraire, sommes-nous les plus mauvais juges de nous-mêmes?

Si j'en parle, c'est parce que cela m'ait arrivé souvent. Combien de personnes ont eu peur de moi, de mon caractère, ont pensé que j'étais tellement méchante. Mais je trouve cela encore plus frappant maintenant car depuis deux ans, je crois avoir beaucoup changé... non rectification: je SAIS que j'ai beaucoup changé! (ça aurait été bin niaiseux de ma part de payer une psychothérapie et de ne pas en profiter pour changer un brin!!). Pourtant, les gens les plus proches de moi continuent à complètement se gourer sur ce que je suis. On me prédit des réactions que je n'ai jamais eu ou qu'il est évident que je n'aurai plus jamais. Et là, je me dit: "Mais ils sont vraiment aveugles ou bien c'est moi qui m'voit tout croche?" Et je trouve ça toujours blessant de voir que même les gens les plus près ne me connaissent pas vraiment.

Bon maintenant, à qui la faute? Je suis certaine que plusieurs d'entre vous se reconnaissent dans ce que je viens d'écrire. Mais avez-vous une part de responsabilité dans la vision des autres? On parle souvent du fameux masque... Vous savez, une personne qui est froide à l'extérieur mais tellement sensible au fond, on lui répète à tour de bras que ce n'est qu'un masque. Même chose pour les fameux "mécanismes de défense" ou le fait que les gens qui sont trop sensibles ou qui ont été blessés dans le passé essaient maintenant de se protéger en cachant leur hypersensibilité. Ce sont certainement des facteurs qui font que les autres ne vous voient pas tel que vous êtes puisque vous taisez une partie de vous-mêmes. D'un autre côté, peut-on vraiment blâmer un chat échaudé de craindre l'eau froide?

On ne montre souvent que quelques facettes de notre personnalité. Par peur de se faire blesser, oui, mais aussi par honte. Même si personne ne l'avouera, il y a toujours certains côtés de nous-mêmes que nous détestons. Il y a certains défauts, certaines faiblesses que nous préférons garder secret, même à notre conjoint(e) ou nos enfants. Mais parfois, nous poussons la "cachette" un peu trop loin ce qui fait que les autres peuvent avoir une vision biaisée de nous. Peut-être aurions-nous intérêt à apprendre à vivre avec ces faiblesses, à les accepter, à ne pas nous juger trop sévèrement. Cela nous permettrait d'être plus honnête envers nous-mêmes et les autres. Les gens qui nous aiment vraiment sauront comprendre ces faiblesses.

Par contre, je crois que l'opinion facile des gens sur notre petite personne compte pour beaucoup dans cette situation précise. On a souvent tendance à catégoriser nos semblables. Une personne qui a une grande gueule est automatiquement colérique et gueularde. Une personne réservée est automatiquement un mouton qui ne se défend pas. Et combien d'autres préjugés de ce genre! On voit ce que l'on veut bien voir et on est tellement habitué de vivre une vie "fast food" que nous faisons de même avec nos connaissances. Pourtant, certaines personnalités sont plus complexes que d'autres. Je crois qu'il faut plusieurs années pour vraiment connaître une personne et il faut aussi rester ouvert au fait que les gens que l'on aime peuvent changer, évoluer et maturer. La fille que j'étais à 20 ans est disparue et a fait place à celle que je suis maintenant. Bien sûr, fondamentalement, il y a des choses qui ne changeront jamais. Je reste avec les mêmes valeurs, les mêmes croyances mais ma façon de les vivre et de les faire valoir s'est peaufinée. À l'adolescence, nous apprenons à forger et à composer avec certains traits de caractère que nous avons. Dans notre vie de jeune adulte, nous essayons de les appliquer en faisant pleins d'erreurs. Par la suite, à mesure que notre vie avance, nous modelons ces traits de caractère selon nos besoins, nous choisissons nos batailles et les plus intelligents d'entre nous se remettent en question plusieurs fois au cours de leur vie et finissent par avoir une capacité d'introspection.

Avec cette idée en tête, j'ai "arrangé" plusieurs facettes de mon moi-même, avec le temps. J'en ai façonné quelques unes, rayé quelques autres. J'ai aussi fait le choix de garder certains traits de caractère qui, même s'ils ne font pas l'unanimité, me plaisent énormément. Comme cette façon de faire valoir mon opinion franche et directe mais de façon respectueuse.

Vous savez, il est tellement facile de penser pour les autres, de dire qu'un tel est comme ci et l'autre tel est comme ça. Mais essayez, une fois pour toute, de laisser une chance au coureur, de ne pas vous faire d'idée préconçue, que ce soit envers d'illustres inconnus ou des gens tout près. Il est vrai que, souvent, on tombe dans le mille. Mais parfois, on se goure totalement et cela peut blesser les gens qui nous entourent d'avoir été si durement jugés. Mon exemple préféré est celui de ma meilleure amie. Cette amie, je l'a connais depuis 15 ans. Plus jeune, elle avait un tempérament assez boudeur. Elle se choquait rapidement et au lieu de discuter, elle allait bouder. J'avais souvent l'impression que je ne pouvais être totalement honnête avec elle puisque je marchais sur des oeufs, en attente de sa prochaine crise de boudin! Mais on a vieillit... L'amitié s'est réellement installée entre nous. Et au cours de ces années, il nous est bien sûr arrivé d'avoir des divergeances d'opinion, des choses que l'autre faisait qui nous blessait, etc... Moi, étant dur de comprenure, j'hésitais souvent à lui parler de ce qui me blessait par crainte qu'elle ne fasse comme il y a 15 ans. Alors je ravalais et je m'éloignais, au risque de mettre notre amitié en péril. Et à chaque fois où je me suis décidée à lui parler, à m'ouvrir, sa réaction m'a jetée à terre! Oui, ma meilleure amie est toujours un peu boudeuse et se frustre rapidement quand on lui reproche quelque chose mais dans les moments importants, dans les évènements dramatiques, elle a toujours compris. Elle a toujours fait preuve d'ouverture et de compréhension envers mes sentiments. Elle avouait ses tors, comme j'avouais les miens, sans boudin et en trouvant des solutions pour le futur. À chaque fois, je me sentais tellement "cheap" d'avoir douter de sa capacité de compréhension car en faisant ça, c'est de son amitié que je doutais. Et elle me prouvait que bien au dessus de nos traits de caractère bouillants, il y avait une franche amitié et un amour sincère qui aidait beaucoup à comprendre l'autre. Et après chaque conversation où nous réglions nos différents, je me trouvais donc "nounounne" de ne pas avoir compris que ma meilleure amie avait évolué, avait travaillé sur elle-même et qu'elle n'était plus la jeune fille de 17 ans que j'avais connu!

Finalement, le but de tout ça est d'arrêter de donner des étiquettes aux gens qui nous entourent, d'arrêter de penser qu'on les connaît donc comme le fond de notre poche et de rester ouvert au fait que les êtres aimés changent peut-être avec les années. Quoi de mieux qu'une bonne conversation franche pour rétablir les faits et défaire les préjugés?

Et simplement pour me faire plaisir, pour me vider le coeur et pour remettre les pendules à l'heure, je veux vous décrire ce que je pense de moi-même. Peut-être que certaines personnes comprendront qu'ils l'ont tout faux quand ils parlent de moi:

1- Je suis une personne sensible, qui pleure facilement et qui est blessé fréquemment. Par contre, je ne m'émeus pas devant les choses qui, habituellement, touchent le commun des mortels. Voilà pourquoi certains penseront que je suis froide. Je suis comme ça car je crois que, dans la vie, on fait sa chance, on l'a travaille. Et certains d'entre nous apprécient beaucoup le fait de "faire pitié", chose que je ne supporte pas du tout!

2- Je ne suis pas bête! Je suis sarcastique... J'ai un humour ironique et je suis pince-sans-rire. Il faut finalement toujours prendre ce que je dis avec un grain de sel ou au deuxième niveau. Malheureusement, les personnes susceptibles sont très malheureuses à mon contact.

3- Le fait d'avoir des opinions définies ne fait pas de moi une personne qui juge. Au contraire! Je lis quelques fois des textes où on dit "qu'un tel est comme ci car il a fait ça" et le poil me dresse!! Il y a souvent deux côtés à une médaille (mais pas toujours!!) Oui, je pense des choses mais je suis ouverte à la discussion et à l'argumentation. Obstinez moi, Bon Y'eu!!! C'est avec les discussions intenses et ouvertes que l'on fait avancer les choses!

4- On peut avoir du caractère sans avoir mauvais caractère. Je ne crois pas que de faire valoir ses droits et d'être une battante fait de moi une personne ayant mauvais caractère. Plusieurs croient que je suis une criarde, que je me choque facilement... Pourtant, je ne crie pratiquement jamais! Je trouve que c'est une terrible perte d'énergie et qu'on a plus l'air fou quand on gueule comme une perdue. Moi, ma technique, c'est l'indifférence. Et je peux vous garantir que quand je décide que vous m'êtes indifférent, quand j'atteins mon point de non retour, il n'y a pas de "revenez-y"

5- En rafale, je suis terre-à-terre (trop parfois!), je ne dis pas la moitié de ce que je pense aux gens, anxieuse, très rancunière et je fais preuve de snobisme intellectuel (oui oui, je l'avoue!) J'aime les gens intelligents mais je n'ai pas la même définition de l'intelligence que la plupart de mes semblables. Je ne suis jamais jalouse ou envieuse des autres car je suis satisfaite de mon état et je me réjouie de ce que les autres ont. Je ne déteste pas les enfants mais souvent les parents car ce sont eux qui "scrappent" leur rejeton. Je pense à moi en premier sans pour autant être égocentrique. Mais par dessus tout, je déteste les gens qui prétendent avoir le monopole de la vérité, qui roulent les yeux quand on ne dit pas comme eux et qui nous rabaissent pour cacher leur insatisfaction face à leur propre vie. Les gens pour qui tout va mal mais qui ne font rien pour s'en sortir, ceux que l'on a aidé (car je suis généreuse) mais qui l'ont vite oublié et qui nous démontrent leur ingratitude à la moindre occasion... grrrr....

Alors, est-ce que ma vision de moi-même est bonne?

Karine-la-pas-si-compliquée-que-ça!