mercredi 29 septembre 2010

Lettre à un ministre

Dr Yves Bolduc, ministre provincial de la santé et des services sociaux.

Monsieur le ministre,

Suite à la Xième annonce de coupures dans le domaine de la santé et des services à la population, je souhaite vous faire parvenir cette lettre afin que vous sachiez qu'au moins une citoyenne appuie votre gestion du ministère.

Aujourd'hui, nous apprenions, dans les médias, que certains centres de santé et de services sociaux (CSSS) devaient obligatoirement couper dans les dépenses et abolir des postes pour éviter d'être déficitaire. Suite à ces coupures, certains centres de soins pour personnes âgées se retrouvent avec une seule infirmière, la nuit, pour environ 200 patients.

Bien que la majorité de la population (vous savez, ce peuple qui élit votre parti depuis 2003!) soit en profond désaccord avec ce genre de gestion, je tenais à vous faire savoir que je comprends pourquoi vous prenez ce genre de décisions et que je sais que ces coupures sont inévitables.

Il est assez évident que s'il y a un endroit où couper, c'est bien dans les services aux vieux! Premièrement, ces êtres fatigués et invalides sont souvent trop handicapés pour aller voter. À quoi bon prendre soin d'une partie de la population qui ne risque pas de mettre un petit X sur un bulletin de vote en votre faveur? Par contre, j'aurais une suggestion pour vous. Vous devriez faire construire un centre de soins longue durée hyper luxueux et où le personnel soignant serait suffisant. Pour être admis dans ce centre, il faudrait que le p'tit vieux soit riche, ait une allégeance libérale ET qu'il fasse un don substantiel (et renouvelable à chaque année!) à votre parti politique. Vous auriez donc une nouvelle source de financement et vous trouveriez enfin une utilité aux gens du troisième âge.

Deuxièmement, ces personnes séniles ne paient pratiquement plus d'impôts ni de taxes pusiqu'ils ne travaillent plus et sont trop malades pour sortir magasiner! Ils ne contribuent donc plus vraiment à faire rouler l'économie. Je sais que plusieurs vous diront qu'ils en ont payé toute leur vie et qu'ils méritent d'avoir accès aux services de santé de base mais bon... Nous savons tous les deux que cet argument ne tient pas la route. Quand j'arrête de payer mon compte Vidéotron, est-ce que ces derniers continuent de me fournir le câble simplement parce que j'ai été bonne payeuse pendant 10 ans??? (Note aux lecteurs: cette analogie boiteuse est voulue!)

Finalement, en enlevant le personnel infirmier des CSSS, vous contribuez à lutter contre la surpopulation vieillissante. Non mais soyons honnête! À quoi sert une tite-vieille si ce n'est que de causer des accidents sur les autoroutes, ralentir la file d'attente chez Jean Coutu car la tite-madame compte son ti-change pour payer ses pastilles et radoter des histoires du temps où elle faisait un "tour de machine" pour aller acheter son gros gin à la "Commission des liqueurs" et payer tous ses achats "Chargex"!! Il suffit que deux vieilles croûtes subissent un problème sérieux de santé en même temps et BINGO! Comme l'infirmière est seule la nuit, l'une des deux personnes âgées passera sûrement l'arme à gauche et ira rejoindre Saint-Pierre! Et ça, c'est sans compter tous les "frippés" qui mourront seuls à la maison, faute d'avoir pris leur insuline, leur Coumadin ou autre médicament vital parce que les CSSS coupent aussi dans les soins à domicile! Quand on y pense, monsieur le ministre, il ne suffira que de deux ou trois autres années avec vous à la tête du ministère de la santé et des services sociaux et on vient de trouver la solution au problème de la population vieillissante!

La seule chose que je ne comprends pas, cher M. Bolduc, c'est pourquoi, en même temps que toutes ces compressions, vous faîtes également une commission sur le droit de mourir dans la dignité. Il est évident que seules les personnes âgées qui ont une famille pour prendre soin d'eux jusqu'à leur mort auront le luxe de mourir dans la dignité. Quand tu as 75 ans et que tu doives attendre des heures dans ta merde parce qu'il n'y a pas assez de personnel pour venir changer ta couche, faute de budget, ce n'est pas vraiment ce que j'appelle de la dignité. Mais hey! On s'en fou! Ce ne sont que des vieux!

Je tenais donc, cher ministre, à vous faire savoir combien j'étais d'accord avec les gestes que vous posez. Vous, et votre parti, êtes vraiment des visionnaires! Vous avez compris le truc pour vous débarrasser d'une partie de la population qui est inutile en faisant passer cela sur le dos d'un manque d'argent. Bon... cela a prit six gestionnaires grassement payés pour "brain stormer" sur la manière de faire gober ça au peuple mais qui s'en soucie? Vous serez quand même réélu aux prochaines élections!

En attendant, même si je m'ennuie de ma grand-mère (qui aurait 81 ans maintenant...), de ses tartes aux dattes, de son ragoût de boulettes, de sa "parlure" de vieille madame, de ses chicanes avec sa soeur Laurette, de ses histoires qu'elle racontait à propos de mon grand-père et de ses plats de bonbons rayés qui n'étaient pas mangeables, je suis heureuse qu'elle soit décédée car JAMAIS je n'aurais voulu qu'elle soit soignée dans l'un de vos centres de soins longue durée. Et vous? Votre mère? Votre grand-mère? L'auriez vous laissé dans un centre où il n'y a pratiquement pas de soin la nuit?

Veuillez agréer, Monsieur le ministre, mes salutations pas vraiment distinguées!

Karine-la-sarcastique.

dimanche 26 septembre 2010

Be real!!

J'ai toujours pensé que les années qui passent ne servaient pas seulement à nous flétrir la peau et à nous rendre les cheveux gris. Je croyais qu'elles servaient également à nous faire maturer, cheminer et évoluer. Faut croire que ce n'est pas donné à tous!

Quand on est plus jeune, il est normal de se chercher, d'avoir de la difficulté à établir sa vraie personnalité et de vouloir "flasher", question de se démarquer. Mais à 40 ou 50 ans??? Ça devient maladif!

Ce que je vous décris, ce n'est rien de rare. Je suis certaine que plusieurs d'entre vous avez eu à côtoyer des personnes qui ressentent le besoin d'étaler leurs avoirs, leurs bons coups. Souvent, cet "étalement" est amplifié, simplement pour combler un besoin de se démarquer. Voulez-vous un exemple? La semaine passée, une connaissance que je n'avais pas vu depuis 7 ou 8 ans me raconte que sa fille habite maintenant dans mon coin. Elle me dit que cette dernière "s'est fait construire un DOMAINE dans telle ville". Pas une maison, les amis... un domaine!!! Est-ce que je peux vous dire que je me suis retournée et que j'ai roulé les yeux d'exaspération?

Et des anecdotes comme celle-là, nous en avons tous. Chaque fois que l'on jase en groupe, il y en a toujours un ou deux pour essayer de "beurrer épais", d'épater la galerie. C'est tellement courant d'essayer d'être mieux que le voisin que même la plus "groundée" d'entre nous rentre dans le jeu. Je me suis surprise, hier, à répondre par une dizaine d'excuses, à la question "est-ce que tu allaites?", tout ça parce que le jugement est tellement présent que j'en deviens honteuse de ne pas le faire! Et pourtant, on s'en fiche de ce que les gens pensent non?

Et bien non! Parce qu'au groupe de "flasheux inutiles", nous devons ajouter beaucoup de communs des mortels qui embellissent la vérité simplement parce que leur situation est pratiquement une plaie aux yeux des autres. Combien de gens "augmentent" leur salaire annuel pour ne pas avoir l'air pauvre? Combien de personnes achètent une maison délabrée simplement pour pouvoir dire qu'ils sont propriétaires? Combien d'autres changent leur titre simplement pour faire plus "hot"? Un coiffeur, c'est un styliste maintenant... Une secrétaire, c'est une adjointe administrative.

Et la dernière catégorie de ce groupe sélect est la dépendante affective, celle qui doit être le centre d'attention par manque de confiance en soi. Vous savez, celle qui pleure plus que les autres, qui rit plus fort, qui ressent le besoin d'avoir pleins "d'amis", celle qui te dit qu'elle "t'aime donc beaucoup" même si elle ne te connaît que depuis deux semaines! Vous voyez le portrait?

Ce qui me désole dans tous ces exemples c'est que les gens qui rentrent dans ce groupe ont simplement un gros manque de confiance en soi. Ils ont peut-être honte de qui ils sont, de ce qu'ils ont et ils se sentent diminués. Ils vont jusqu'à mentir sur leur situation et, souvent, ils se croient! Mais au fond d'eux, quand ils se regardent dans le miroir, quand ils se retrouvent seul avec eux-mêmes, c'est souvent là que la vérité les frappe. Parce qu'au manque de confiance en eux s'ajoute le regret d'avoir embelli la vérité, d'avoir un peu exagéré, bref d'avoir menti!

Je continue vraiment de croire, qu'en vieillissant, il y a une assurance qui s'installe. Du moins, dans mon cas. Même que pour moi, cette assurance frôle le "je m'en foutisme"! Je me plais à penser que c'est parce que j'essaie de rester le plus souvent "groundée", fidèle à ce que je suis, à ce que je pense. Bref, je crois être vraie! J'ai, bien sûr, encore beaucoup d'amélioration à faire pour être terre-à-terre en tout temps et pour ne jamais me laisser influencer par ce que les autres pensent mais j'y travaille beaucoup. Et je crois que beaucoup d'entre vous faites la même chose. C'est pourquoi j'envois ce message aux "fakeux" et aux "flasheux" de ce monde: évitez nous vos discours vides et votre étalage. C'est inutile! Les plus "groundés" vous voient venir avec vos gros sabots. Cela ne vous sert donc à rien sauf peut-être à vous couvrir de ridicule!

Cheminez, bordel! ;-)

Karine-qui-voudrait-se-faire-construire-un-cabanon-dans-son-"domaine"!

samedi 18 septembre 2010

À toi, mon 33...

Un jour, une amie m'a dit qu'il y a des gens que l'on côtoie le temps d'une chanson, le temps d'une saison ou le temps d'une vie. Et c'est vrai. Il y a des personnes que l'on rencontre qui resteront à nos côtés des années et d'autres qui vont arriver soudainement et partir sans raison. Par contre, la longévité d'une relation ne démontre pas nécessairement l'importance de la personne pour nous. Souvent, c'est la vie qui nous amène simplement ailleurs.

Vous en avez sûrement vous aussi. Des rencontres marquantes, des personnes qui furent importantes même si vous ne les voyez plus. Et comme j'ai toujours été une nostalgique non-avouée, je pense souvent à ces personnes de mon passé.

Quand j'étais plus jeune, début vingtaine, je me suis inscrite à un réseau de rencontre. Juste pour le fun, juste pour voir sur quel moron je pourrais tomber. Dans ce temps-là, (on parle ici d'il y a plus de 10 ans!!), on retrouvait sur ces réseaux des endroits pour discuter en direct, des "chat room". On se choisissait un surnom et on allait jaser virtuellement avant de faire des rencontres dans des partys organisés. Au fil du temps, je me suis retrouvé au sein d'un groupe de personnes, plus âgées que moi pour la plupart, avec qui je me suis liée d'amitié. Après quelques semaines, je n'allais plus sur ce réseau pour faire des rencontres de mec mais bien pour déconner avec mes nouveaux amis virtuels qui étaient assez loufoques! J'avais hâte de terminer ma journée pour pouvoir rire et m'amuser avec eux. Ensuite est venu le temps de se mêler à eux dans le "réel". C'est alors qu'a commencé une série de partys, de rencontres, de "get together" et de folles soirées et ce, pendant quelques années. J'étais la plus jeune mais on ne me l'a jamais fait sentir. On se voyait pratiquement chaque week-end. Nous avions nos endroits, nos rituels. J'ai rencontré tellement de gens différents. Certains m'ont touché, d'autres m'ont ému. D'autres encore m'ont tapé sur les nerfs mais avec plusieurs, une franche camaraderie s'est développée.

J'ai rencontré une fille du Saguenay immigrée temporairement sur la rive-nord, un tigron papa de deux jeunes enfants à l'époque, une douce demoiselle atteinte de sclérose en plaque qui m'a fait comprendre cette maladie, une maudite française, une Lyne pleine de classe qui m'a invité à goûter mes premiers sushis, une "Neige" tellement directe, un grand gaillard qui était plus baveux que moi et combien d'autres encore. Mais les deux "vedettes" du groupe étaient deux "buddies" inséparables. Vous savez, les deux gars qui étaient fait pour se rencontrer, qui faisaient rire tout le monde. Un était le faire-valoir de l'autre. L'autre était le meilleur public de l'un.

Ces deux gars, on les appelait 33 et 35. Je vous le jure, deux "stars"!! Si tu voulais que ton party soit amusant et qu'il attire du monde, il fallait que 33 et 35 soient là. Mais bon... Il n'y avait pas souvent d'inquiétude puisque les deux lurons étaient de TOUS les partys. Quand le premier arrivait, tu savais que l'autre suivait pas trop loin derrière. Et c'est à ce moment que le "fun pognait"!

Et puis la vie a fait son oeuvre. Certains se sont "matchés", ont fondé une famille. D'autres sont déménagés. Il nous ait arrivé de nous revoir, à quelques occasions, pour rire encore un bon coup. Mais le groupe était plus restreint. Par contre, avec 33 et 35, la chimie était toujours présente. À chaque fois, c'était un réel plaisir pour moi de revoir mes deux clowns préférés.

Aujourd'hui, l'un des deux clowns a décidé qu'il en avait assez de faire rire les gens. Il cachait, derrière son humour parfait, une grande tristesse. Le gars le plus drôle de l'humanité (selon moi!!) est partit. Et c'est tout un choc.

Non, ce n'était pas mon meilleur ami. Non, je ne le fréquentais pas à toutes les semaines. Non, il n'était pas quelqu'un "d'important" dans ma vie. Mais il a été marquant. Pour moi comme pour plusieurs de ce groupe. Il était LE noyau, LE gars à connaître.

Oui... Il y a vraiment des gens qui resteront imprimé dans notre mémoire sans avoir eu besoin d'être des grands amis. Ils ont passé le temps d'une chanson mais la mélodie nous reste dans la tête pendant longtemps.

33, tu savais que je n'étais jamais "bullshit" Tu me l'as assez dit! Je n'écris pas tout ça simplement pour faire dans le mélodrame. Je le pense sincèrement. Mes plus gros éclats de rire, c'est toi qui les a causé. Tu restes, définitivement, le gars le plus drôle que j'ai pu connaître. Par contre, pour reprendre une phrase de Yannick, c'est vraiment la seule fois où tu ne m'auras pas fait sourire. J'te garde un p'tit coin de mon coeur, mon Ben.

AnGEvE-ta-crisse-de-folle

lundi 6 septembre 2010

L'individualisme

Je viens d'avoir un choc. Je regarde les nouvelles et j'apprends qu'un homme de 46 ans, atteint de trisomie 21, est mort de faim et de soif quelques jours après que son frère aîné, qui s'occupait de lui, soit également décédé mais de cause naturelle.

Peut-on imaginer pire mort que celle-là? Mourir assoiffé et affamé parce qu'on est incapable de s'occuper de soi-même et qu'il n'y a plus personne pour nous aider! En entrevue, le journaliste précisait que ces deux hommes étaient souvent victimes de railleries et ne sortaient pas de la maison. C'est la raison pour laquelle aucun voisin ne s'est inquiété de ne pas les voir depuis quelques jours.

On blâme souvent le manque de ressources, d'intervenants et d'argent dans les programmes sociaux pouvant aider les personnes nécessitantes. Il est vrai que nous avons un besoin criant dans ce domaine. Mais pour une fois, regardons nous dans le blanc des yeux et disons nous les vraies affaires!!!

Le vrai problème, dans ce drame, c'est l'individualisme qui frôle souvent l'indifférence et la méchanceté!! De plus en plus, nous vivons chacun pour soi, ne se mêlant pas aux autres, ne cherchant pas à savoir ce qui se passe chez le voisin. Pourquoi? Parce qu'on a peur, parce qu'on ne veut pas savoir, parce qu'on n'a pas le temps de s'occuper des autres, etc... Des raisons, il y en a des tonnes! À trop vouloir vivre que pour soi, on oublie la collectivité, l'entraide et toutes les autres valeurs qui forment une belle société. Si seulement UN voisin avait pris l'habitude d'aller voir ces deux hommes à chaque deux ou trois jours, la personne trisomique serait encore en vie et n'aurait pas vécu ce calvaire! Si une personne du village s'était levé et avait décidé de faire cesser les moqueries, les deux frères se seraient peut-être mêlés à la communauté et auraient osé demander de l'aide (car il semblerait que les moyens financiers n'étaient vraiment pas au rendez-vous!)

Comment peut-on être si seul au monde? Comment peut-on mourir de cette façon en 2010 dans une société qui se dit "évoluée"? On nous bombarde de commerciaux nous demandant de parrainer un enfant en Afrique ou d'envoyer des dons au Pakistan mais on ne peut même pas venir en aide et offrir des ressources adéquates à des gens tout près de nous! Moi, ça me dépasse!

Le don de soi, la chaleur humaine, les visites de courtoisies ne coûtent absolument rien à donner et font des miracles pour des gens qui en ont besoin. Posez vous la question... Savez-vous ce que fait votre voisin? Savez-vous si la petite amie de votre fille est bien en sécurité chez elle? Êtes-vous certain que l'ado d'à côté mange à sa faim tous les jours? Je ne dis pas qu'il faut nourrir le quartier ou offrir son aide à tous les gens qui ont des besoins dans votre entourage mais je crois que l'on peut être un peu plus attentif à ce qui se passe autour de nous. Les personnes âgées, les enfants, les gens handicapés sont souvent laissés à eux-mêmes. Peut-on seulement être plus vigilant et leur porter attention? Un sourire, un signe de main ou une visite peut, finalement, sauver une vie!

Combien de fois ai-je entendu quelqu'un me raconter que sa voisine d'en bas "mangeait des volées" mais qu'il n'osait pas appeler la police par peur des représailles. Combien d'enfants aurait-on pu sortir de l'enfer de l'inceste si on ne s'était pas dit: "C'est pas de mes affaires"? On est 7 millions au Québec. Un tout petit pays, une toute petite nation. Cela pourrait être facile de s'occuper les uns des autres non?

En terminant, cette histoire m'a rappelé pourquoi j'ai passé tous les tests afin de savoir si ma fille était atteinte d'une maladie comme celle là durant ma grossesse. Pour moi, il était clair que, si elle avait été malade, j'aurais mis un terme à ma grossesse. Il n'était pas question que je fasse entrer dans ce monde, un enfant lourdement hypothéqué dès sa conception. Et cette histoire ne fait que renforcir ma pensée. Je suis certaine que les gens atteint de trisomie 21 sont des êtres attachants qui apportent beaucoup pour leurs proches mais qu'en est-il quand les parents meurent et qu'il ne reste plus personne pour s'occuper d'eux? Je me serais posé la question toute ma vie si ça m'était arrivé à moi. Quelle hantise pour les parents!!!

Karine-qui-sait-déjà-que-son-voisin-a-un-gros-cinéma-maison-car-les-vibrations-se-font-entendre-jusque-chez-moi-quand-il-écoute-un-film!!!

mercredi 1 septembre 2010

Vox populi Bastarache

Pas de long texte aujourd'hui. Pas d'opinion de ma part. J'ai plutôt envie de connaître la vôtre.

On s'entend que la Commission Bastarache va créer tout un émoi dans l'arène politique du Québec. Les révélations qu'on y entend, qu'elles soient vraies ou fausses, amèneront des conséquences désastreuses pour certaines personnalités politiques, certains juges et certaines autres personnes qui s'amusent à tirer des ficelles dans les coulisses du pouvoir. Depuis la CECO (commission d'enquête sur le crime organisé dans les années 70), aucune commission d'enquête n'a attiré autant l'attention que celle sur le processus de nomination des juges et n'a autant ébranlé certaines institutions québécoises.

J'ai donc envie de savoir combien de mes "millions" de lecteurs suivent les travaux de cette commission. Est-ce que cela vous passionne ou, au contraire, vous sentez vous ennuyé par ce processus qui nous coûte si cher? Avez-vous déjà votre idée sur qui dit vrai ou attendez-vous le rapport final? Est-ce vraiment utile ou assisterons-nous à un règlement de compte sur la place publique? Enfin, si les déclarations de Bellemare sont vraies, êtes-vous vraiment surpris que ce genre de choses se passe au Québec?

Allez... Parlez moi!

Karine-qui-veut-savoir!