lundi 17 août 2009

La bataille des femmes

Une copine à moi a déjà eu un blogue et me fait parfois lire certains de ses textes. Dernièrement, j'en ai lu un sur les femmes... Les femmes de d'autres cultures, l'égalité homme-femme, les femmes-mères versus les femmes carriéristes... J'ai pris quelques temps pour réfléchir à ce texte. Tout ce qui touche les femmes (avec un grand F) me touche également (faut dire que la dernière fois que j'ai vérifié, j'étais une femme aussi!!!). Dernièrement, c'est la bataille des femmes qui m'interpelle, cette "guerre" entre femme de carrière et mère de famille.

Qu'est-ce que vous en pensez? Une femme est-elle plus heureuse quand elle a une carrière extra ou quand elle reste à la maison à élever ses enfants? Avez-vous déjà remarqué que les carriéristes parlent des mères au foyer avec un certain dégoût et que les mamans épanouies disent que les autres femmes ne connaissent rien à l'amour car elles n'ont pas enfanté? On sent vraiment une rivalité entre les deux groupes.... Serait-ce parce que les unes envient les autres et vice versa???

Ok, je l'avoue! Je suis dans la première catégorie. Du moins, pour les femmes dans la vingtaine! Je ne comprend pas qu'une femme puisse faire un enfant avant même de faire 40 000$ par année! Nos aïeules se sont battu tellement fort pour que nous puissions aller à l'école, sortir de nos cuisines, bâtir nos carrières et obtenir notre indépendance! Et certaines d'entre nous choisissent encore d'enfanter à la sortie du secondaire!!! Et soyons réaliste! Une union sur deux fini par une séparation! Alors ces femmes se retrouvent sans le sous, sans travail décent et monoparentales avec une ribambelle de rejetons! J'ai même déjà eu une belle-soeur qui, lors d'une soirée arrosée, m'avait avoué ne pas connaître le nom du premier ministre du Québec (à l'époque) puisque la télé était "jammée" sur Caillou en permanence!!!!!! Thérèse Casgrain a dû se retourner dans sa tombe ce soir là!!!!

J'ai beaucoup d'amies qui sont mères aujourd'hui. Elles sont en admiration devant leurs enfants, elles semblent épanouies et heureuses. J'ai même déjà entendu une mère dire à une fille de son âge qui n'avait toujours pas d'enfant qu'elle ne connaissait rien de la vie, de l'amour tant qu'elle n'avait pas enfanté. Bon.... cet opinion, je ne le partage pas mais il est vrai que donner la vie semble assez magique! Même moi, je commence à me demander s'il ne serait pas temps d'avoir un poupon à chérir!!

Alors pourquoi cette peur?? La peur de perdre ma liberté, de devoir mettre ma vie de côté. La peur qu'une maternité me fasse passer à côté de certaines opportunités de carrière, la peur que mon couple devienne "une famille" !! Je refuse que l'activité culminante de mon couple soit la visite au Costco du dimanche! Je rejette l'idée de m'identifier seulement comme "mère" et non plus comme "femme" ou "amante". Je n'ai même jamais envisagé que mes seins servent à autre chose qu'à amuser mon conjoint! Alors m'imaginer d'avoir un bébé "plugger" sur ces derniers pendant 6 mois m'horripile au plus haut point!!!! Je ne veux JAMAIS me définir uniquement comme "procréeuse"!! Je suis tellement plus que simplement ça!

Bon ok! Je dois avouer que, par cette pensée, j'alimente la rivalité mères vs carriéristes. Mais j'attends encore l'exemple de femme qui combine carrière gratifiante et maternité nouvelle de façon hallucinante! (non... spa vrai... J'ai une mère qui l'a fait et j'ai une copine qui a 4 enfants et qui a une superbe carrière...) Mais j'ai quand même l'impression qu'il faut être soit l'un, soit l'autre. Et avec le "baby boom" des dernières années, je me questionne encore plus! J'écoute certaines mères parler et ça m'endors!!! J'ai pas envie de parler de couches, d'allaitement, de "terrible two" et de p'tits pots lors de mes 5 à 7! J'ai pas envie d'écoeurer tout l'monde avec mes 60 000 photos de bébé et d'appeler tout mon voisinage pour leur annoncer que Ti-Poux à fait sa première risette ou dit son premier "gagagougou". Mais d'un autre côté, j'ai pas envie de mourir sans laisser de descendant... Pas envie de me retrouver, à 60 ans, seule avec mon mari durant le Réveillon... Pas envie non plus de ne pas connaître la joie de magasiner la robe de mariée de ma fille avec elle ou d'aller porter des plats de sauce à spaggat à mon gars qui vient d'emménager dans son premier appart. Es-ti assez mêlée la madame???

Je sais que ce texte fera dresser certains cheveux... Mais quand j'y pense, je me dis que s'il y avait plus de femmes qui, comme moi, se posent des questions sur leurs désirs, leur avenir bin il y aurait peut-être moins de filles monoparentales à 24 ans. Si les femmes, entre elles, parlaient plus souvent de ce sujet tabou, peut-être que la rivalité mère vs carriériste n'existerait pas. Peut-être que les unes envieraient toujours les autres mais pour les bonnes raisons et non pas pour cacher leur jalousie envers la vie de l'autre. Si les femmes s'unissaient et se disaient les vraies affaires, peut-être qu'elles s'aideraient et qu'il y aurait moins de "mêlées" comme moi.

Mesdames, continuez de faire des enfants, continuez de les guider pour qu'ils deviennent nos adultes équilibrés de demain mais de grâce, ne perdez pas votre indépendance. Ne vous oubliez pas. Allez à l'école avant, atteignez vos buts, réalisez vous en tant que femme et gardez vous des moments où vous redeviendrez l'amante, la "chume" de fille, la passionnée de magasinage (mais pas pour des vêtements de bébé!!!) et la fille capable de subvenir à ses besoins. Vos enfants n'en seront que plus fiers de vous! Car quand je regarde ma mère, cette femme qui a eu deux enfants, qui n'a jamais arrêté de travailler, qui est la plus sexy des femmes de 54 ans que je connaisse et qui s'obligeait à sortir avec ses amies tous les vendredis soirs quand nous étions petites, bin je réalise que c'est une mère-carriériste comme ça que je veux être! Une femme épanouie, heureuse, fière d'elle et de ce qu'elle accomplie. Une femme qui laisse sa marque mais surtout, une femme qui a des buts dans sa carrière et des rêves de grandeur pour ses enfants.

Karine-qui-pense-au-prénom-de-son-futur-bébé-pas-encore-conçu-tout-en-regardant-le-taux-de-clôture-de-la-Bourse!!!

p.s: Je sais que plusieurs de mes copines-mères liront ce texte. Tout comme mes copines-carriéristes. Sachez que je ne visais personne en particulier et vous toutes en même temps! Ce que chacune fait de sa vie la regarde mais on ne peut empêcher un oeil extérieur de regarder, d'approuver ou même, de ne pas être d'accord! Je crois que plusieurs d'entre nous ont (ou déjà eu) ce genre de réflexion! Quelle que soit votre choix, il faut l'assumer! Mais moi, j'assume mon questionnement et mon opinion! Et j'appelle à la discussion entre "fifilles" !!! ;-)

10 commentaires:

  1. Tu as raison de craindre de perdre ta liberté en devenant maman, tu la perds beaucoup mais tu y gagne autre chose.
    Pour le reste, la vie va selon ce que l'on veut en faire et je respecete énormément ceux qui décident de ne pas en faire.
    J'aime beaucoup ton texte ;) et je crois sincèrement que tu feras une maman incroyable

    Andrea St-Pierre

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  2. Tu sais Karine...je répugne ceux qui disent qu'on ne sais pas c'est quoi le vrai amour sans avoir enfanter...(je vise personne ici) C'est comme dire qu'il y a juste l'amour filiale (d'un enfant), le vrai , l'unique...

    Je n'y crois pas...

    À vrai dire, à maintenant 35 ans, bientôt 36... je me suis amplement questionnée si mon cheminement de vie devait passer par l'enfantement...et j'en suis arrivée à la conclusion pour le moment...que non !

    Peut-être que dans quelques années, je changerai d'idée...so what ? la vie n'est pas un long fleuve linéaire... et je me donne le droit de changer d'idée...et si il est trop tard pour enfanter par moi même j'adopterai ou je deviendrai une famille d'accueil...ou bedon.. ou bedon...(ce qui veut dire que seul l'avenir le dira)

    J'ai des exemples dans ma famille de femmes qui n'ont pas eu d'enfant et qui sont très épanouis et qui gâtent les neveux et nièces...

    Alors pour ma part, je suis ni une femme de carrière (même si certains - me définissent ainsi) ni une femme-mère...je suis Lyne qui chemine selon ses envies et ce qui la "ground"... :-)

    Bonne réflexion Karine !

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  3. J'espèrais qu'il y aurait un commentaire de la part d'une femme qui n'a pas d'enfant et qui n'en désire pas pour le moment. J'ai souvent eu l'opinion des femmes qui ont des enfants mais pas souvent de celles qui ne savent pas encore si elles en veulent, et ce, rendu à la mi-trentaine. Je crois que ton commentaire me rejoint, Lyne.

    Je suis aussi en faveur de l'adoption. Je l'ai toujours été, que je sois fertile ou non. Mes plus vieilles amies savent que j'ai toujours eu le désir d'adopter, même si c'est après avoir eu des enfants naturels. Peut-être est-ce parce que je sais ce qu'est d'élever des enfants qui ne sont pas les nôtres et de les aimer tout autant?

    Tu as raison Lyne... le secret dans tout ça c'est de rester "groundé". Merci de ton commentaire. :-)

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  4. J'avais donc hâte de te lire!

    Sais-tu, à te lire ainsi que les commentaires,je constate que ce que je respecte le plus, ce sont les gens qui assument leurs choix. J'ai tellement de respect pour la fille qui décide qu'elle ne veut pas d'enfants et qui l'assure! J'ai autant de respect pour la fille qui décide qui veut faire ses enfants, rester à la maison et ensuite décider si elle a envie de passer à autre chose, tant qu'elle ne croit pas que c'est SON choix a elle qui est le meilleur et qu'elle dénigre celles qui ont fait des choix différents comme beaucoup de petites madames que j'ai croisé à l'école de mes filles et qui me regardaient de haut voire même me rejeter parce que moi j'allais faire du bénévolat quand je le pouvais et pas à tous les jours commes elles. Je respecte aussi les femmes qui, comme beaucoup de femmes que je connais, attendent d'avoir établi leur carrière avant d'avoir des enfants. Et je respecte les filles comme moi, comme Lisa et plein d'autres filles qui ont tout pris à bras le corps (quitte a être essouflées en titi) c'est à dire les flots, la carrière, voire même les études tout en même temps. J'ai du respect, tant que tout est ASSUMÉ. Parce que des filles qui disent aux autres qu'on ne connait rien à l'amour si on pas enfanté ou même vice-versa, c'est faire de la projection et ne pas assumer ses choix.

    C'est super sain Karine d'hésiter, de se questionner, de se demander ce qu'on veut, de douter. C'est signe qu'on veut prendre les moyens pour assumer sa décision. Et j'ai énormément de respect pour ca! Au plaisir de te lire encore!!! :)

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  5. Moi, je dis amen au commentaire de Lyne. Je pense exactement comme elle.

    J'ai presque 32 ans, je n'ai pas d'enfants et j'assume pleinement le fait que je n'aies pas particulièrement envie d'en avoir non plus. C'est ainsi depuis que je suis toute petite - ma mère a été avertie qu'elle ne serait probablement pas grand-mère de mon côté.

    Je vis très bien mon rôle de tante, ça me convient parfaitement. Je garde le droit de changer d'idée si, un jour, je rencontre l'homme de mes rêves et qu'il me donne envie d'en avoir.

    Mais pour le moment, j'aime ma vie et je ne me définis pas par le nombre d'enfants que j'ai mis au monde...

    So

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  6. Bon, moi tu sais que j'ai des enfants. Mais de la a dire que tu n'a pas connu l'amour tant que tu n'as pas enfanté et que tu n'es pas une vraie femme... Pas d'accord. Et, même si j,ai des enfants, ça me met en cr*** d'entendre du monde "harceler" les femmes qui n'ont pas d'enfant avec la fameuse phrase: "Pis? Vous autres, c'est pour quand?" ou "Hé que ça te va bien" quand une fille prend un bébé dans ses bras.

    Karine, T'AS LE DROIT de pas vouloir d'enfants, et si tu décide d'en avoir, ben T'AS LE DROIT de pas vouloir l'allaiter!

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  7. Mmmmm........ Je vous lis et vous comprends. Mais ce n'est pas seulement sur le droit de choisir d'avoir des enfants ou non mais plutôt sur le fait de constater que beaucoup de femmes qui ont des enfants finissent par se définir seulement par eux et celles qui n'en ont pas se définissent souvent par leur carrière et méprisent (avec bémol ici...)les mamans. Mon texte visait plutôt à ralier ces deux groupes car, dans l'fond, nous sommes toutes des femmes. Je voulais aussi simplement donner mon opinion sur ces femmes qui tombent enceinte très jeune, sans carrière et qui ne sont plus que des "mères" par la suite. Quand ces femmes se ramassent seules, elles n'ont pas beaucoup de moyens pour subvenir à leurs besoins. Juste une question comme ça: Connaissez-vous des femmes qui ont eu un (ou des) enfant(s) entre 17 et 25 ans et qui sont avocates, médecins, banquières, ingénieures, etc... Pour ma part, je n'ai qu'un ou deux exemples! Je ne dis pas que seul l'argent fait le bonheur (j'entend déjà les commentaires sur le fait que les enfants apportent beaucoup plus de bonheur que l'argent!!), je dis simplement qu'une femme, en 2009, peut se permettre d'étudier, de placer sa carrière ET d'avoir des enfants. Une femme, en 2009, peut se définir comme mère ET carriériste (peut importe la carrière.... qu'on soit avocate ou professeur ou infirmière etc.) Si plus de femmes choisissaient ce cheminement, il y aurait moins de filles monoparentales vivant sous le seuil de la pauvreté ET nous n'aurions plus de division entre les mamans et les carriéristes. Oh! et en passant.... Pour celles qui ont compris, par mon texte, que je disais que je méprisais les femmes qui parlent de leurs enfants, relisez!!! J'ai jamais dit ça! Il est vrai qu'après une heure à jaser de couches, de vomis et d'allaitement, j'en ai ma claque! Mais ça ne veut pas dire que je ne comprend pas qu'une mère veule parler des progrès de ses enfants! Ce qui "m'énaaarve", c'est quand une fille ne parle QUE DE ses p'tits et oublie qu'elle a été une "chume", une amante, etc...(Et moi qui croyait que j'écrivais clairement...)

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  8. Je suis une carriériste et une mère aussi, monoparentale en plus. Je crois que l'épanouissement d'une femme varie selon la perception de chacun. Je n'ai rien contre les femmes au foyer et je crois réellement qu'elles sont heureuses à leur façon. En ce qui me concerne être capable de subvenir entièrement à mes besoins et à ceux de ma fille sans dépendre sur un autre fait partie de mon épanouissement. De plus je tiens à dire que bien organisé, on garde notre liberté ma chère même si on est maman. L'enfant qui vient au monde, s'adapte à notre rythme de vie et non le contraire (toujours selon mon opinion). Un enfant n'a pas besoin que les parents sacrifie leur existance pour lui pour qu'il soit heureux. Mais cela dépent toujours des valeurs que nous voulons inculper à nos enfants. Pour ma part, je sais que ma fille sera complètement autonome et capable de se débrouiller dans n'importe quelle situation. Elle est heureuse, comblée, elle a un grand coeur, elle s'amuse et peut-être responsable... Elle est un vrai rayon de soleil! Et je n'ai pas eu besoin d'être une mère au foyer. Bref, encore là c'est ma vision des choses. Mais chacun y trouve son compte. Moi je dis, vivre et laisser vivre!!!

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  9. Chrep.... alors ce sera une maman comme toi que je veux être!!! ;-) Je crois aussi à l'importance de responsabiliser l'enfant et de le rendre autonome. Je crois d'ailleurs que le rôle premier d'un parent est d'amener l'enfant à devenir un adulte responsable, autonome et équilibré. Finalement, j'aime aussi beaucoup ta phrase sur le fait que l'enfant doit s'adapter à notre rythme de vie et non le contraire! Je suis vraiment en accord avec TOUT ton commentaire. Et ça, c'est rare! ;-)

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  10. Tu m'as donné le gout de te raconter une petite hstoire!

    J'en suis une moi une fille qui a eu son premier enfant à 20 ans. J'étais barmaid et j'avais lâché le cegep. Bref je n'allais pas très loin. Tu vas trouver ca bizarre, mais c'est beaucoup a cause de ma fille que je me retrouve aujourd'hui avec une très, mais très bonne job.

    J'étais gérante de resto (90 hrs par semaine pour un salaire de misère), coco avait environ un an et demi quand j'ai réalisé que ce n'était pas le genre de vie et le genre d'exemple que je voulais donner à ma fille. C'est la volonté d'élever ma fille correctement qui m'a poussé à me trouver une job de bureau, et c'est à partir de là que j'ai réalisé que j'avais de l'ambition et que plus encore que de donner un modèle à ma fille, je voulais me réaliser par mon travail et mes capacités. Je me définis donc aujourd'hui plus qu'une mère, mais aussi plus qu'une carriériste. Mais c'est mon histoire à moi.

    Je crois qu'il y a autant d'histoires différentes que de femmes. Je ne crois pas que les enfants puissent apporter à toutes les femmes le même éclair de conscientisation que ma fille m'a apporté, je ne crois pas non plus que la solution réside dans le fait qu'il faille absolument avoir un diplome et un compte en banque bien garni avant de faire des flots. Je pense aussi qu'il y a beaucoup de fille de 18-25 ans qui font des enfants pour les mauvaises raisons (quoique j'ai des exemples de femmes plus agées aussi).

    Je n'ai pas la prétention de croire que mon parcours était le parcours idéal, j'en ai arraché, j'ai souvent du travailler plus fort qu'une autre qui a fait son bac à 20 ans au lieu de 30, mais avoir à recommencer? Je ferais la même chose.

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