lundi 28 décembre 2009

Rétrospective 2009!

Noël est passé, les cadeaux sont donnés, la dinde est mangée... On passe maintenant au Jour de l'An, à la nouvelle année, aux bonnes résolutions qui tiendront jusqu'à la mi-février et aux souhaits de santé, d'amour et de prospérité. C'est aussi le moment de faire une rétrospective sur l'année qui s'achève. Est-ce que votre 2009 a été riche en émotion ou, au contraire, avez-vous hâte que cette maudite année se termine?

Qu'est-ce qui a marqué 2009? À quoi pensez-vous? Pour ma part, je vous dirais que l'hystérie provoquée par la grippe H1N1 m'a profondément bouleversée. Je ne peux m'enlever de la tête ces images de gens qui se battent dans la file d'attente au début de la campagne de vaccination. Ce satané vent de panique, soulevé par notre gouvernement et nos médias, a vraiment fait ressortir le pire en nous. Ça m'a rappelé les gens qui se chicanaient pour une bûche de bois ou ces uns qui volaient des génératrices aux autres durant la tempête de verglas en 1998... Pas fière de mon peuple...

Dans la catégorie "déceptions 2009", nous pouvons inclure le 100ième des Canadiens de Montréal (les joueurs n'ont pas compris l'importance de ce centenaire pour l'organisation et les partisans!!), la première année au pouvoir de Barack Obama (pas fait grand chose, lui, finalement...), les pertes colossales de la Caisse de dépôt et placement ainsi que le congédiement de Carbo (ok ok.... ça c'est une déception bien personnelle!)

2009 nous a aussi enlevé beaucoup de personnes, que ce soit des célébrités ou d'illustres inconnus. Nelly Arcand, Pierre Falardeau, Michael Jackson, Patrick Swayze et, plus récemment, Gilles Carle. Pour les inconnus, certains drames nous ont émus: Le petit couple qui s'est fait écraser par un bloc de béton sur la rue Peel, Natasha Cournoyer (cette belle jeune femme sans histoire qui s'est simplement trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment...) et les deux jeunes filles décédées dans un incendie à Donnacona. Certains drames nous touchent tellement!

Côté politique, l'année a commencé par Harper qui reste au pouvoir et Ignatieff qui perd des plumes. Le Canada est finalement plus touché qu'on le pensait par cette crise économique mondiale et nos élus agissent en conséquence. Je dois quand même avouer que la gestion de cette crise par le Parti Conservateur m'a un peu impressionné. Au provincial, Charest est resté fidèle à lui-même, c'est à dire arrogant et sans transparence, Pauline a été d'un ennui pas possible et Mario a sacré son parti à terre en le quittant. Mais je dois confesser que les déboires de l'ADQ ont été les éléments divertissants de l'année: course à la chefferie ratée, le nouveau chef qui doit abdiquer, des élus qui quittent avec fracas et, pour finir, un député qui s'amourache de la vice-première ministre (libérale!!!) et qui vivent leur histoire d'amour au grand jour! Avouez que l'ADQ nous procure plus d'émotions et de fous-rires que n'importe lequel des téléromans de TVA!!!

Pour ce qui est de la sphère personnelle, 2009 doit avoir été l'année où il y a eu le plus de changements dans ma vie. Cohabitation avec un homme après des années de célibat et de "couraillages" intenses, mariage de rêve avec un homme presque parfait et maux de coeur incroyables grâce à un pois-chiche qui grandit dans mon bedon. Ce fût aussi l'année où une première tite-puce est venue embellir notre portrait familial et où, pour la première fois, j'ai entendu mon filleul dire "ma tante"!

C'est aussi l'année des défis. Se sortir finalement de tous les tracas émotifs engendrés par la dépression, combattre certains démons du passé, apprendre à vivre avec la nouvelle "moi" et commencer ce rêve de blogue que je me promettais depuis longtemps. On espère quasiment que 2010 sera trrrrrrrrrrrès tranquille!

Et pour vous, quels ont été les faits marquants de 2009? Que ce soit sur le plan "populaire" ou personnel? Qu'est-ce qui vous a fait vibrer ou, au contraire, pleurer? Parlez moi de vous!

Et vos résolutions pour 2010? Avez-vous des aspirations ou des rêves pour la nouvelle année? Pour ma part, je ne suis pas très forte sur les résolutions "tangibles" du genre "arrêter de fumer" ou "perdre du poids" pour la simple et bonne raison que je suis la personne la moins persévérante de la Terre! Par contre, je vais essayer de garder en tête quelques défis que j'aimerais réaliser: faire un gros ménage dans mon entourage, arrêter de fermer ma trappe quand quelqu'un près de moi dit ou fait des choses qui me blessent par peur des représailles, continuer à populariser ce blogue pour qu'un jour, on me propose d'écrire des petits éditoriaux dans une publication quelconque et finalement, ne pas frapper la tite-infirmière qui m'aidera à accoucher et qui voudra me réconforter en me disant que tout va bien pendant que je souffre le martyr! C'est bon hein?

Mais par dessus tout, je vous souhaite une très belle année 2010. Je vous souhaite de réaliser vos rêves, même les plus petits. Je souhaite que chacun trouve la paix intérieure. Je vous souhaite d'apprendre à bien vivre avec vous-mêmes, de faire les choses pour vous et de vous accepter avec vos bons (et moins bons!) côtés. Et je NOUS souhaite, en tant que collectivité, d'être plus à l'écoute des autres, d'être moins égocentrique et d'être plus ouvert aux pensées des autres. Je nous souhaite de continuer à penser, à émettre des opinions réfléchies et renseignées (fini les monstruosités de ti-jos-connaissant, par pitié!!!!) et à avoir une capacité d'introspection, une fois de temps en temps. Les humains qui nous entourent ont souvent de belles et grandes choses à raconter, des histoires ou des avis qui nous font avancer, qui nous font réfléchir et qui nous font ouvrir nos horizons. Écoutons nous les uns, les autres!

Bonne année 2010, mes amis! Soyez très heureux!

Karine

lundi 21 décembre 2009

Joyeux Noël!!!

La bouffe est prête, les cadeaux sont tous enveloppés, le sapin est allumé... Bref, ça sent le temps des Fêtes! C'est fort probablement le temps de l'année que je préfère. On a beau être une petite famille, il n'en reste pas moins que, par chez nous, on fait tout pour que Noël soit un moment spécial en famille. Même si, depuis quelques années, des amis se sont souvent greffés à notre réveillon familial.

Cette année, par contre, ce sera un peu différent. Pour la première fois, nous aurons un petit enfant qui s'émerveillera devant le sapin et un autre en route. Mes parents célébreront leur premier Noël en tant que grands-parents grâce à ma chère petite nièce de 5 mois, la très mignonne Anne-Sophie. Ce sera aussi mon dernier réveillon sans bébé et je recevrai sûrement mes premiers cadeaux de future maman. Cette année, c'est ma soeur qui peut prendre un verre et moi qui doit rester sur le Perrier. Dire que je l'ai tellement taquiné l'an passé! Bizarre comme la vie peut changer rapidement...

Le temps des Fêtes, c'est aussi le moment pour moi de faire une introspection, de me féliciter de mes bons coups et de me flageller pour les mauvais. Heureusement pour moi, je n'ai pas été si mauvaise en 2009! J'imagine que la trentaine, la maturité et le psy y sont pour quelque chose! 2009 fût une année de décisions, de renouveau et d'aspiration à mon bien-être personnel . Je suis quand même assez fière du chemin parcouru. Apprendre à vivre avec certains traumatismes, s'en sortir grandi et se tourner vers l'avenir furent mes étapes de l'année qui se termine. Sans parler de devenir une femme mariée et apprendre que j'allais être une mère... On ne peut pas dire que j'ai chômé!

Et pour vous? Qu'est-ce que la période des Fêtes évoque pour vous et votre famille? Est-ce une période de réjouissances ou de nostalgie? Mais peu importe comment vous vivrez votre Noël, je vous souhaite sincèrement qu'il soit beau, agréable et à la hauteur de vos attentes. Que vous soyez entourés de votre famille ou seul avec votre conjoint(e), que vous soyez avec vos plus proches amis ou en célibataire dans le sud sur une plage, je vous souhaite tout le bonheur du monde. Que ce Noël soit le plus magique de votre vie!

Joyeux Noël à vous tous, chers lecteurs. Paix et amour!

Karine-qui-est-heureuse!

jeudi 17 décembre 2009

Je suis raciste????

J'ai jamais voulu embarquer dans le débat... Depuis que j'ai mon blogue, je refusais de parler des accommodements raisonnables et autres absurdités du genre pour deux raisons: 1- on en a assez entendu parlé et ça n'a rien donné et 2- je crois sincèrement que moins on accorde d'attention à ces stupidités et à ceux qui les demandent, plus vite ces derniers comprendront qu'on en a rien à cirer! C'est un peu comme quand un enfant veut de l'attention... Il dit des bêtises pour se faire remarquer! Ignorez le et le comportement disparaîtra (je vous ai déjà dit que mon idole était Super Nanny???)

Mais là, aux nouvelles ce soir, on parlait (encore!!) de la communauté juive hassidique d'Outremont et de leur nouvelle frasque qui est de "sacrer" un gros autobus en plein milieu d'une toute petite rue et de bloquer le trafic, question de faire embarquer ou débarquer des gens se rendant dans des fêtes.

Malgré ce que plusieurs peuvent penser, je ne suis pas raciste. Et non! Moi, qui peut être si de droite, n'est pas raciste. Mais il faut avoir la même description du racisme... Selon le Larousse, le racisme est "une idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les races. Attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes". Bon, on s'entend là dessus?

En n'étant pas raciste, je n'ai aucun problème à avoir une personne de race noire comme patronne (j'en ai eu une pendant huit ans!), je ne dis pas que tous les jeunes sont des imbéciles (car, selon la définition, ce serait du racisme aussi!) et je ne me promène pas dans Outremont en criant "Viva Hitler"!

Par contre, je trouve que nous, population du Québec de toutes origines, utilisons à outrance le terme "racisme". Ça en devient ridicule. Je ne suis peut-être pas raciste mais je suis fervente du gros bon sens!

Si j'écris sur ce sujet, c'est que dans les derniers mois, je me suis fait traiter de raciste plusieurs fois et je commence à penser que seuls les QI de moins de 80 utilisent ce terme!

Mes voisins sont tapageurs! Le bruit commence à 5:00 du matin pour se terminer vers 2:00 dans la nuit (faites le calcul, ça me laisse trois heures de sommeil ça!). On parle de musique à tue-tête, d'engueulades incroyables, de 12 flots qui courent partout en sautant à pieds joints, bref des gens civilisés! Après maintes avertissements, mises en demeure et appels à la police, je décide un matin d'aller cogner (lire ici: presque défoncer) à leur porte car j'en étais à m'arracher les cheveux. Je tombe sur une mère et ses filles qui me donnent de l'attitude (et en anglais, s'il vous plaît!) et qui m'envoient promener. Comme je commence à bouillir et que mon langage devient plus coloré qu'un sapin de Noël, la jeune fille de 18 ans me lance "tu n'es qu'une sale raciste" !!! La gueule m'est tombée! Après avoir ramassé ma mâchoire, je lui réponds: "Me fou bin que tu sois blanche, noire, jaune ou bleue! Si tu fais encore du bruit, je ne réponds plus de mes moyens! Et ta réponse est vraiment celle d'une pauvre twit qui n'avait plus d'argument et qui se sert de sa couleur de peau pour se défendre! Bref, c'est toi la raciste en ce moment!" (ai-je précisé que mes voisins sont noirs?)

Autre exemple... Je suis chez une copine qui habite dans un complexe de logements (communément appelé "un bloc d'appartements"!). Elle s'est absentée quelques minutes donc je suis seule dans son logie. La sonnette retenti et c'est un chauffeur de taxi d'origine arabe qui sonne, me demandant si une dame quelconque réside là où je suis. Je lui réponds que non et il s'en va. Cinq secondes après, la sonnette retenti de nouveau! Toujours le même chauffeur qui me demande si cette même dame quelconque (il me donne une description physique) vit dans le bloc. Je lui réponds que je n'en ai aucune idée mais que le numéro d'appartement du concierge est affiché dans l'entrée et qu'il peut sûrement s'adresser là. Quelques poussières de secondes plus tard, ça sonne encore et mon nouvel ami me redemande quelques questions, toujours au sujet de la mystérieuse dame. Je fini par lever le ton et de lui dire que je ne vis pas dans le bloc, que j'en ai aucune idée et que s'il pouvait terminer sa subite histoire d'amour avec ma sonnette, ça ferait bien mon affaire! Le chauffeur de taxi s'énerve, me dit que la dame dont il parle n'a pas payé sa course de taxi et qu'elle est entrée dans le building, qu'il n'est qu'un pauvre chauffeur de taxi qui doit faire vivre ses enfants et que si je ne l'aide pas, c'est parce qu'il est arabe et que je ne suis qu'une sale raciste! Je vous laisse imaginer les paroles que je lui ai vomis à la figure....

Bref, cette phrase assassine qui met fin à toutes conversations, soit "tu es raciste" est vraiment utilisée à toutes les sauces! Et c'est vraiment gênant! À croire que c'est le seul argument que certains membres de certaines communautés culturelles ont trouvé pour valider des comportements qui sont simplement inacceptables au Québec.

Alors non, je ne suis pas raciste. Mais pourquoi laisserait-on les juifs hassidiques stationner leur gros autocar "en double" sur la rue Hutchisson, à 23h30, là où c'est interdit quand moi je pogne un ticket aussitôt que j'ai oublié de mettre un 25 cents dans le maudit parcomètre et quand Montréal est doté d'un superbe terminus-voyageur?

Pourquoi la ville de Montréal a décidé de ne pas déneiger Outremont, du vendredi soir au samedi soir, pour éviter à ces mêmes juifs hassidiques de devoir déplacer leurs voitures le jour du Sabbat? On gage ti que moi, même si je suis protestante et que je ne dois rien faire le dimanche, jour du Seigneur, m'a me faire remorquer mon "char" si je ne le déplace pas quand passe la charrue????

Non, je ne suis pas raciste mais si tu fais du bruit à 3hoo du matin, si tu frappes ta femme, si tu empêches ton enfant de participer à la chorale de Noël parce que ça s'appelle "Noël" ou toutes autres niaiseries qui ne devraient pas se faire dans une société civilisée, tu es un tata! Et je me fou pas mal de la couleur de ta peau ou de tes origines! Car je peux vous assurer que la bêtise humaine n'est définitivement pas raciste! Elle s'attaque à tous les "épais" de ce monde sans même se soucier s'ils s'appellent Tremblay, Hammad, Casimir ou Wong!

Je le répète, je ne suis pas raciste! Mais je suis définitivement en croisade contre la stupidité et le "deux-poids-deux-mesures"!

Karine-qui-veut-devenir-mairesse-de-Hérouxville!! (s't'une blague là...)

lundi 14 décembre 2009

Plus de peur que de mal!

Et bien! Ça valait la peine de faire peur à la population! Les centres de vaccination massive ferment ce vendredi. Et il semblerait que l'achalandage est assez réduit depuis quelques jours.

J'ai deux messages sur ce sujet. Le premier va à nos médias. Une des raisons pour cette baisse d'achalandage est que vous parlez moins de la H1N1 à la télévision et dans les journaux. Comme les Québécois sont assez moutons, si vous n'en parlez plus, ces derniers oublient qu'ils doivent se faire vacciner. C'est donc la preuve irréfutable de votre grande influence sur la population. Juste à penser à l'emprise que vous avez sur les gens, ça me fait peur! Vous avez tellement crié au loup au début de cette "pandémie", vous avez tellement parlé des cas (assez isolés, avouons le) de mortalité à cause de cette grippe que vous avez crée un vent de panique générale et qui s'avéra être une tempête dans un verre d'eau. Maintenant que ce n'est plus d'actualité, maintenant qu'il est bien plus intéressant de parler des putains de Tiger, mes compatriotes ont déserté les centres de vaccination... Oufff.... Je peux véritablement affirmer que la personne ayant le plus de pouvoir au Québec n'est pas notre premier ministre Jean Charest mais bien Pierre-Karl Péladeau et tous les autres magnats de l'information. Je vous le répète: ça me fait peur!

Le deuxième message est pour la population québécoise. Les derniers chiffres montrent qu'environ 3 800 000 personnes se sont fait vacciner, soit une personne sur deux approximativement. Malgré toute l'agitation qu'a engendré cette grippe, 50% seulement de la population du Québec s'est procurée le vaccin. Même si ce dernier est gratuit, qu'il n'est pas douloureux et qu'il est donné dans des centres qui, malgré quelques ratés, sont assez bien organisés. Voulez-vous bien m'dire, dans ce cas, pourquoi vous avez montré votre pire côté quand vous vous êtes battu dans les files d'attentes, pourquoi les Claude Dubois de ce monde ont dépassé les autres, pourquoi vous vous êtes plaint du système de coupon quand, finalement, vous n'avez même pas tous été vous faire vacciner? Comme d'habitude, mes compatriotes sont bin bon pour chialer mais n'agissent pas. S'il faut qu'au mois de février, durant la troisième vague de grippe, il y ait d'autres morts et que ceux-ci soient des gens qui avaient boudé la vaccination, je fais une crise! Vous avez la chance de vous prémunir et vous ne le faites pas donc ne venez pas dire un mot si vous êtes malade cet hiver!

Karine-qui-ne-veut-plus-entendre-personne-atchoumer!!!!

jeudi 10 décembre 2009

Père Noël, apporte des bébelles!!

Ahhh...... Le temps des Fêtes! On aime ti assez ça? Les sapins décorés, les maisons illuminées, l'odeur de la bouffe spéciale et les cadeaux! Les FAMEUX cadeaux! À chaque année, un vrai casse-tête! Choisir ce que chacun recevra, établir un budget qu'on ne respectera pas, aller magasiner avec les 300 000 autres personnes qui ont eu la même idée... Bref, la joie! Toute cette frénésie m'amène à réfléchir sur ce phénomène des présents que l'on offre et que l'on espère recevoir!

Bien sûr, tous s'entendront pour dire que la période des Fêtes en est une de réjouissance, de don de soi et de charité chrétienne. On offre dans l'espoir de faire plaisir, de rendre les gens qu'on aime heureux. Mmmmm.... Pas tout à fait certaine que, dans le fin fond de chacun d'entre nous, c'est vraiment le cas. On a beau dire qu'on aime mieux donner que recevoir, la vérité est qu'on est déçu quand on ne reçoit pas autant que l'on a donné. Allez... Soyez honnête!

À toutes les années (et même, dans mon cas, à toutes les occasions), j'essaie d'offrir un présent original et que la personne aimera, peut importe le prix (euhh... là, faut s'entendre! Je ne suis quand même pas millionnaire!) Je suis de ce genre de personne qui ne regarde pas à la dépense quand vient le temps de faire plaisir, que ce soit à Noël, aux anniversaires, à l'annonce d'une grossesse ou à la naissance d'un enfant, dans un mariage ou même pour souligner un évènement heureux, tel qu'un nouvel emploi. J'aime gâter les gens que j'apprécie. Mais cette année, finances plus serrées obligent, je dois faire des choix. Je dois respecter un budget et, à ce que je peux voir, je ne suis pas la seule. Beaucoup de gens sont dans la même situation. Serait-ce la récession?

Comme je dois limiter mes dépenses, j'ai dû faire des choix, tant au niveau des personnes que je gâterai qu'au montant attribué sur chaque cadeau. Je me suis donc mise à réfléchir sur les dits choix à faire et j'ai réalisé certaines choses qui vous feront réagir, j'en suis certaine.

Depuis des années, j'offre des présents à tous et chacun en ne comptant pas l'argent. Bien sûr, la plupart sont pour ma famille et mes amis proches. Mais souvent, je gâtais également mes employé(e)s, des connaissances, des gens que je côtoyais quelques fois dans l'année (ex: ma coiffeuse, la dame qui fait mes ongles, etc...) J'aimais surprendre ces personnes. Mais en réfléchissant bien, j'ai réalisé que le balancier n'est jamais revenu. Il est très rare qu'une personne me surprenne avec ce genre d'attention.

Et ce phénomène ne se produit pas seulement à Noël... L'année qui se termine a été riche en évènements à souligner et j'ai réalisé que pour ma part, j'ai toujours gâté les gens à qui arrivaient de belles choses mais que le contraire ne s'est pas produit quand ce fût mon tour. Mais là, ne vous énervez pas!! Je ne dis pas que je comptabilise les fois où je donne et où je reçois. Je dis seulement que, comme je me sentais mal de ne pas gâter tout le monde que je connais, cette année, je me suis mise à réfléchir sur les choix que je devais faire. Et cette constatation m'a sauté aux yeux.

Bien sûr, vous allez me dire qu'on ne fait pas de cadeaux en espérant en recevoir, qu'on doit donner sans compter, etc... Et bien moi, je dis que je ne crois pas vraiment que la plupart des gens pensent de cette manière. Réfléchissez bien... Quand, année après année, évènement après évènement, vous êtes toujours la seule personne à offrir des présents qui font réellement plaisir, quand vous êtes la seule à faire 30 magasins simplement pour que l'autre reçoive LE cadeau qu'il désire depuis longtemps sans se soucier du prix (on s'entend là.... je n'ai jamais offert la Porshe 911 que mon beau-frère désire depuis qu'il est petit!!), ne me faites pas croire que vous ne le remarquez pas? Sur le coup, peut-être que non. Mais quand vient le temps de faire des choix sur qui on gâtera car notre budget est plus restreint, cette pensée nous frappe. Vous comprenez ce que je veux dire?

Je ne dis pas qu'il faut offrir des cadeaux en espérant systématiquement recevoir en retour. Je ne dis pas qu'il faut qu'il y ait une "condition" aux présents que l'on offre. Je dis simplement que, quand dans une année, c'est toujours nous qui offrons la bouteille de vin lorsqu'on est invité à souper quelque part, que c'est nous qui soulignons la naissance de l'enfant d'une connaissance, que c'est nous qui se faisons un point d'honneur de toujours mettre, en dessous du sapin, quelque chose de plus personnalisé qu'un certificat-cadeau ou quand c'est toujours nous qui ramassons la facture, la journée de l'anniversaire d'une amie et que le contraire ne se produit jamais, je pense qu'il faut réfléchir. Être généreux, oui. Se faire exploiter, non!

Je sais que ce sujet est sensible. Je m'attends à me faire crier des bêtises. Je sais que j'aurai droit aux phrases toutes faites du style: "Vaut mieux donner que recevoir" mais je sais aussi que le but de ce texte est simplement d'aider à déculpabiliser toutes les personnes qui, comme moi cette année, ne peuvent offrir autant que les autres années et qui doivent faire des choix. Moi, cette réflexion m'a amené à privilégier les gens qui, je sais, offrent des présents de la même façon que moi, c'est à dire avec coeur et en espérant offrir à l'autre, quelque chose de réellement voulu. J'arrête de gâter ceux qui n'offrent jamais rien en retour ou ceux qui offrent des bébelles plates simplement pour se débarrasser.

Ce n'est pas vrai qu'il faut donner sans regarder, sans espérer en retour. Donner est un geste qui a beaucoup de signification. Quand on donne un présent, il faut le choisir avec amour, il faut offrir quelque chose qu'on s'offrirait à nous mêmes, il faut qu'il y ait de l'intention dans le geste. Et l'amour, c'est à deux que ça se passe. Si l'autre ne nous rend pas le geste avec la même attention, c'est qu'il ne nous aime pas comme nous l'aimons. Point à la ligne.

Karine-qui-se-demande-si-le-Père-Noël-viendra-quand-même-chez-elle-cette-année...

dimanche 6 décembre 2009

Kecé vous vouler que j'vous disent????

Bon! Ça fait longtemps que j'y pense. Mais là, je ne peux plus me retenir. J'ai trop lu de "cochonneries" dernièrement. À six mois d'en faire une vraie, je vous offre cette montée de lait virtuelle!

Voulez-vous bien me dire qu'est-ce qui se passe avec notre belle langue? Est-ce que la majorité des gens qui écrivent ont "coulé" leur troisième année? Est-ce si difficile de bien écrire la langue qui nous fait vibrer?

Je suis complètement outrée! Et là, je ne parle pas des jeunes... Car cette raison là, je l'entends trop souvent! "Les jeunes écrivent mal à cause d'internet", "les jeunes ne savent plus écrire car ils écrivent comme ils parlent" ! Nanon, je ne mange pas de ce pain là! Les jeunes écrivent mal parce que leurs parents ne sont pas assez sévères mais, surtout, parce que ces derniers n'écrivent pas mieux! Internet est entré chez moi quand j'avais environ 16 ans. J'ai commencé à "chatter" sur les premiers serveurs connus tels que InfiniT et avec le logiciel MIRC (je sais, je sais... je suis vieille!) Et pourtant, je crois maîtriser assez bien ma langue maternelle. Oui, j'écrivais au son, je faisais pleins de fautes quand je discutais avec mes amis virtuels mais cela ne m'a pas empêché de finir avec 98% de moyenne générale en français en cinquième secondaire. Je connaissais la différence entre le langage du net et celui de tous les jours. Et de toute façon, j'avais des parents qui n'auraient jamais accepté que je saccage la langue de Molière. S'il avait fallu que mes notes scolaires en français baissent dû au fait que je passais trop de temps à mal écrire sur le net, je peux vous assurer que l'ordinateur aurait été banni chez moi! Et pourtant, quand j'ai parlé à la mère d'une jeune fille de 13 ans qui écrit tellement mal qu'on ne peut comprendre son message, elle m'a répondu: "Tu sais Karine, c'est à cause d'internet... Ma fille écrit avec un langage de "chat" (prononcez "tchatte"), je ne peux rien y faire" !!! Quelle honte! Dois-je vous rappeler, chers parents, que d'apprendre à parler et écrire correctement est aussi important que d'apprendre à compter? Pourquoi les excuser? Vous devez leur enseigner l'importance de bien maîtriser leur langue!

Mais bon, peut-on vraiment espérer qu'ils le feront? Car, si je me fie à ce que je lis un peu partout, les adultes eux-mêmes ont vraiment des difficultés à écrire et à parler correctement. C'est une aberration! Qu'on se promène sur Facebook, sur les différents sites web ou sur les blogues, on voit toutes sortes d'erreurs de français de BASE!!! Ouvrez vos Bécherelles, ma foi! Juste revoir les règles sur les homophones serait un bon début! "Ça" et "sa", "on" et "ont", etc... Et dans le français parlé, c'est pire! Savez-vous combien de fois par semaine, ma soeur et moi, pouvons reprendre les gens avec le fameux "les si n'aiment pas les rais" !! Plus capable d'entendre "Si j'aurais plus d'argent, je ferais...." Les oreilles me frisent!

Tout le monde peut faire des erreurs d'inattention, moi la première. Il m'arrive fréquemment d'oublier un "s" à la fin d'un adjectif qualificatif quand le nom est au pluriel ou de n'être pas certaine de l'accord d'un participe passé (le maudit auxiliaire "avoir" avec le complément d'objet direct... grrr...) mais je m'efforce d'aller vérifier. Le dictionnaire et la petite grammaire ne sont pas seulement pour les étudiants! Mais ce que je lis et entends, dernièrement, est bien plus que de l'inattention. C'est un manque flagrant de connaissance de sa langue. Et c'est honteux! Il n'y a aucune bonne raison pour écrire si mal!

Et c'est encore pire quand nos écrits sont lus publiquement. J'ai travaillé pour de grosses boîtes et cela m'impressionnait toujours quand je recevais un mémo du directeur des ressources humaines ou un communiqué du vice-président-adjoint bourré de fautes d'orthographe et de grammaire. Comment voulez-vous qu'on prenne notre "boss" au sérieux quand il ne sait même pas communiquer adéquatement? Vous voulez que votre message passe alors il faudrait qu'il soit compréhensible. Je crois que le bon-parlé et le bon-écrit est la base à toutes communications satisfaisantes. C'est la même chose pour les articles sur les sites web. Vous voulez qu'on vous lise, qu'on vous prenne au sérieux mais vous ne pouvez enligner deux phrases sans fautes... Et bien moi, je dis non!

Je sais qu'il y a des moments où le langage écrit au "son" est adéquat. Je suis la première, quand la situation s'y prête, à écrire un "pkoi" ou un "kossé tu dis". Il y a l'humour qui entre en ligne de compte ainsi que le type de conversation. Mais quand on expose publiquement ses écrits ou quand les gens ne nous comprennent pas, peut-être est-ce temps de ressortir ses vieux livres de français?

Notre langue nous permet de communiquer, de nous exprimer, de faire valoir nos points de vue. Elle sert à proclamer notre amour, à dire quand on déteste quelque chose. Elle nous permet de nous informer, de nous divertir, de chanter et murmurer. La langue française est tellement belle, tellement riche mais surtout tellement en danger. Et ça, tous sont d'accord, peu importe l'allégeance politique. Il faut la transmettre aux générations futures et ce, de façon convenable. Il n'y a aucune excuse à écrire et parler comme des chartiers. J'ai connu des anglophones qui faisaient plus d'effort pour bien écrire le français que certains francophones de souche que je lis tous les matins! Ce n'est pas normal! Je crois sincèrement qu'une personne qui écrit ou parle mal le français n'a tout simplement pas l'air éduqué. Et il n'y a aucun snobisme dans cet opinion puisque, selon moi, il n'y a aucune raison de lire une phrase telle que: " mes intérêts sont de passé de beau moment avec ceux et celle que j'aime"

"C'est une langue de France, aux accents d'Amérique
Elle déjoue le silence à grands coups de musique
C'est la langue de mon coeur et le coeur de ma vie
Que jamais elle ne meure, que jamais on l'oublie"

-Michel Rivard "Le coeur de ma vie"

Karine-la-franco-amoureuse

samedi 5 décembre 2009

Pour Hélène, Maud, Anne-Marie et toutes les autres...

Le 6 décembre.... Deux anniversaires à souligner.... Le premier étant mon anniversaire de rencontre avec l'homme qui partage ma vie et le deuxième étant le triste jour où il nous faut nous souvenir des victimes de la Polytechnique.

Je sais, vous allez en entendre amplement parler dans les prochains jours. Pour commémorer le 20ième anniversaire de cet abominable évènement, les médias vont vous redire, en long et en large, tous les détails sordides de ce jour maudit. Et alors? Il FAUT se rappeler, il ne faut pas oublier. Pas seulement pour les quatorzes femmes tuées ce jour du 6 décembre 1989 mais pour toutes celles qui furent victimes, avant et après, de violence perpétrée par des hommes radicaux aux discours extrêmes.

J'écoutais les Francs-Tireurs, cette semaine, où l'on interrogeait Patrice Robitaille qui a tourné une pub récemment, concernant la violence conjugale. Il expliquait le cheminement qui l'avait amené à faire cette pub. Lui et Martineau parlaient des groupes masculinistes radicaux qui continuent de prétendre que les gars font tout autant pitié dans les histoires de violence conjugale, que les hommes aussi en sont victime et que toutes ces histoires reposent sur le manque de ressources au Québec. Quand on va fureter sur le web, on découvre pleins de forums et de sites, exploités par ces mêmes groupes masculinistes, qui vont presque jusqu'à prétendre que les femmes violentées méritent leurs "claques". La haine de ces hommes envers les femmes est palpable!

Comment se fait-il, qu'en 2009, il y ait encore des hommes qui fassent ce genre de choses? Comment un homme qui aime sa conjointe peut-il la réduire à ce point? Comment peut-on haïr à ce point le sexe opposé? Comment se fait-il qu'on doive encore, au 21ième siècle, faire des publicités sur la violence conjugale?

Je ne suis pas une féministe. Je suis une femme qui croit simplement que les hommes et les femmes sont égaux, au sens de la loi. Je le spécifie car, quoi qu'en disent certaines demoiselles, nous ne sommes pas égales aux hommes sur certains points. Un homme restera toujours plus fort, plus agile et plus doué pour certains domaines. Mais le contraire est vrai aussi! L'homme n'est pas égal à la femme. La femme a des atouts que l'homme n'a pas! Bien que certains veulent prétendre le contraire! Et c'est la beauté de l'être humain!!! Nous nous complétons. La vie entre hommes et femmes ne doit pas être compétition et rivalité. Elle doit être travail d'équipe et compréhension. Elle doit allier les forces et les faiblesses de chacun des deux sexes afin de former un tout!

Je me fou de ce que ces groupes d'hommes racontent! Qui disent que les femmes aussi battent les hommes! Peut-être est-ce vrai mais il n'en reste pas moins que plus de 80% des cas de violence conjugale en sont où la femme est la victime et où l'homme est le bourreau. Essayez de me trouver cinq cas où c'est la femme qui a tué son mari lors d'un triangle amoureux. Trouvez moi des évènements relatant qu'une femme a abattu son ex-conjoint car elle n'acceptait pas la rupture. Racontez moi une tuerie où c'est une femme qui en voulait aux hommes pour leur réussite! Par contre, je peux vous assurer qu'au moins 720 femmes, à ce jour, ont été tuées par des hommes depuis la tuerie de la Polytechnique...

Il est vrai que nous manquons de ressources... Oui, il faut investir de l'argent dans les centres pour femmes battues et violentées mais je crois qu'il faut en investir tout autant pour la prévention et l'aide à apporter aux hommes qui désirent se sortir de ce schéma de violence. Je suis consciente que plusieurs d'entre eux veulent briser le silence et trouver des solutions pour contrôler leurs pulsions. Si Marc Lépine avait eu ces ressources, avait su où s'adresser pour obtenir de l'aide, avait eu des professionnels pour l'aider à comprendre sa haine envers les femmes, peut-être que la date du 6 décembre ne serait que l'anniversaire de ma rencontre avec mon mari...

Karine

mardi 1 décembre 2009

Vrais mensonges!

Êtes vous honnête ou plutôt hypocrite? Quelle question!! Aucun d'entre vous ne me répondra qu'il est hypocrite. C'est une évidence! Mais est-ce vraiment le cas?

Je vous l'ai déjà dit, je viens d'une famille de gueulards! Et je parle de ma famille élargie, également. Habituellement, ces personnes ont la réputation d'être directs et francs. Ils cachent leur manque de tact derrière la belle phrase: "Au moins, avec moi, tu as l'heure juste. Je ne suis pas un hypocrite!" Mmmm... Est-ce bien vrai?

Il y a la catégorie contraire. Ceux qui n'osent pas dire les vraies affaires, qui jasent dans le dos des autres et qui se défendent en disant qu'ils ne veulent pas porter de jugements ou qu'ils aiment mieux se taire pour éviter d'amplifier le conflit... Mouin.... Pas trop ma tasse de thé!

Mais est-on vraiment honnête avec les gens qu'on aime? Vous savez, nos conjoints, les membres de notre famille, nos grands amis. Est-ce que toute vérité est bonne à dire ou un pieu mensonge vaut-il mieux qu'une esclandre qui n'en fini plus?

La plupart des gens diront qu'ils disent tout à leur conjoint ou aux personnes les plus proches d'eux. Mais je sais fort bien que tout cela est faux. Chacun d'entre nous a un petit jardin secret, un endroit au fond de nous-mêmes où se cachent les évènements humiliants du passé (et ceux qui se produisent encore!) Diriez-vous à votre mari que vous avez fait un "wet dream" concernant le p'tit nouveau du bureau qui mesure 6'2" et qui a environ 34 abdominaux sur le ventre? Avoueriez-vous à votre femme que vous allez fureter sur certains sites pornos "hard core" pendant qu'elle ronfle dans la chambre d'à côté? Bien sur que non. Et c'est correct! Il y a des vérités qui vaut mieux garder pour soi!

Et qu'en est-il pour les frères, soeurs et ami(e)s? Même si nous avons la relation la plus accomplie qui existe avec notre meilleure amie, est-ce que vous lui dites tout? Quand elle a prit 20 lbs et qu'elle continue de mettre son chandail-bedaine, quand vous apprenez que son mari a embrassé une collègue de bureau, quand la vie s'est chargée de tellement la changer que vous ne la reconnaissez plus, quand elle dit des choses ou fait des choix qui sont complètement à l'opposé de vos valeurs mais qui sont importants pour elle... Vous faites quoi dans ces moments là?

Vous dites quoi quand votre frère que vous aimez, a une conjointe que vous et votre famille ne pouvez plus sentir? On lui dit, au risque de le voir quitter le giron familial ou on fait des sourires "fake" au prochain party de Noël?

Vous faites quoi quand votre grande "chume" est tellement malpropre que vous avez trop mal au coeur pour souper chez elle et qu'elle fini par se questionner sur les raisons de vos refus systématiques à toutes les invitations qu'elle propose?

Est-ce que vous dites la vérité à votre cousine qui a un enfant tellement "monstre à batterie gaté-pourri", qui démoli tout sur son passage, qui frappe vos enfants et que vous ne voulez plus voir chez vous? Spécialement si ladite cousine ne voit aucun problème de comportement chez son rejeton?

Quand un ami se lance dans l'écriture d'un roman, qu'il se passionne pour cette nouvelle activité, que, pour une fois dans sa vie, il a trouvé sa voie mais qu'il est nul à chier comme romancier et qu'il vous demande de commenter son oeuvre, on fait quoi?

Plus simplement, on répond quoi quand notre mère vient de s'acheter un vêtement (qui ressemble à une nappe de pique-nique ou à une tenture de fenêtre!), qu'elle le porte fièrement et qu'elle vous demande: "Pis? Comment tu trouves ça?"

Il y a des vérités qui ne sont pas toujours bonnes à dire. Je crois qu'il existe réellement de pieux mensonges. Il y a des moments où l'on doit fermer notre gueule. Mais quand certains comportements des gens qu'on aime nuisent à notre bien-être ou que l'on est sur le point d'exploser, on fait quoi? On se vide le coeur au risque de perdre une amitié ou on endure car cette relation nous est trop chère?

Il y a des réponses faciles... J'entends déjà les commentaires du genre: "Quand on aime vraiment quelqu'un, on l'accepte tel qu'il est" ou même "Si c'est une vraie amie, elle comprendra ton point de vue" mais nous savons fort bien que, dans la réalité, ce n'est pas le cas!

Je vous demande sincèrement ce que vous en pensez, chers lecteurs, car je n'ai foutrement aucune idée de la meilleure attitude à adopter! Est-ce que cela vous est déjà arrivé? Avez-vous un exemple de pieu mensonge ou même, de fois où vous avez dû dire la vérité au risque de perdre une relation?

Allez à vos plumes! Et interdiction de me mentir! ;-)

Karine-qui-veut-la-vérité-toute-la-vérité-et-rien-que-la-vérité!