Je ne reviendrai pas sur le reportage présenté à l'émission "Enquête" sur la FTQ-Construction car je crois qu'il était complet en soi. Bien sûr, nous ne sommes pas obligé de prendre toutes les allégations des journalistes pour du "cash" mais connaissant trrrrès bien le monde syndical (ainsi que la façon de faire des dirigeants de syndicat) et pour avoir travaillé dans une entreprise de services financiers (pendant 8 ans) où je cotoyais des patrons d'entreprises en construction, je sais que les journalistes de l'émission étaient assez proche de la vérité. Dans ces deux domaines, ça joue du coude en masse, les dépenses coulent à flot et le crime organisé n'est jamais bien loin... De toute façon, peut importe ce qu'en diront les gens, je crois fermement que quand tu donnes trop de pouvoir et trop d'argent à un homme, il faut s'attendre à ce genre d'exagération. Ce que je veux vous montrer ici, c'est la réponse que la FTQ s'est empressée d'envoyer à ses actionnaires. Comme je suis l'une d'entre eux, j'ai reçu ce texte ce matin. J'ai trouvé ce texte ainsi que la réaction des dirigeants de la FTQ (Michel Arsenault et autre) assez pathétique tout en étant révélatrice. Ils doivent éteindre un gros gros feu. Ça sent l'urgence!
Je vous rappelle qu'Alain Gravel est journaliste depuis 30 ans et qu'il a présidé la Fédération professionnelle des journalistes du Québec pendant trois ans. Côté crédibilité, c'est dur à battre! Et soyons honnête.... Il n'y a pas de fumée sans feu!
Karine-qui-n'aime-pas-qu'on-sous-estime-son-intelligence-de-contribuable
Le Fonds de solidarité FTQ réagit au reportage d’Enquête
« Sans la FTQ et son leadership constant, rien de cette belle histoire économique que le Fonds de solidarité FTQ a créée n’aurait pu se réaliser », Michel Arsenault
Réaction vidéo de Michel Arsenault suite à l'émission Enquête diffusée le 24 septembre 2009, à la Société Radio-Canada. Pour consulter la vidéo sur YouTube cliquez ici
Montréal, le 24 septembre 2009 –
En réaction au reportage diffusé ce soir à l’émission Enquête sur les ondes de Radio-Canada, le Fonds de solidarité FTQ tient à mettre en perspective certaines révélations et à mettre en lumière des faits qui ont tous leur importance. Le Fonds de solidarité FTQ n’octroie aucun passe-droit à quelque entrepreneur que ce soit et il n’est nullement infiltré par le crime organisé. Tous les projets d’investissement suivent un processus rigoureux et sont scrutés à la loupe. Le Fonds est régi par une loi spéciale et plusieurs de ses règles de gouvernance sont régies et inspectées par l’Autorité des marchés financiers. Le Fonds est même allé jusqu’à adopter volontairement des règles de conformité financière applicables aux compagnies publiques. Le Fonds est aussi vérifié par deux firmes de vérificateurs externes, et ce deux fois par année. « Il faut retenir une chose : le Fonds est une institution de valeurs et de convictions. Ses professionnels, ses artisans et ses actionnaires croient en sa mission et aux retombées positives qu’il engendre pour le Québec et les Québécois. Nombreux sont les faits qui démontrent tout le bénéfice du modèle unique qu’est le Fonds pour les travailleurs et les travailleuses, les entreprises, la structure économique et la population du Québec, et de l’importance de l’engagement syndical. Nous souhaitons nous concentrer à réaliser notre mission, à combler des besoins réels, à trouver des réponses nouvelles pour faire prospérer l’économie du Québec. Sans la FTQ et son leadership constant au Fonds de solidarité FTQ et dans la société québécoise, rien de cette belle histoire économique qu’est le Fonds n’aurait pu se réaliser », a soutenu Michel Arsenault, président du conseil d’administration du Fonds de solidarité FTQ. Afin d’être au-dessus de toute perception négative, au cours de la dernière année, le Fonds a poursuivi son processus d’amélioration continue amorcé dans les années ’90 en modernisant sa gouvernance et ses règles d’éthique. « Nous avons fait ce qu’il y avait à faire », a poursuivi Yvon Bolduc, président-directeur général du Fonds de solidarité FTQ.
Une gouvernance moderne, efficace et représentative:
Le conseil d’administration du Fonds de solidarité FTQ adoptait en avril dernier de nouvelles mesures pour moderniser sa gouvernance et ses règles d’éthique, et ce de la façon suivante : i. les conseils sectoriels d’investissement créés par le conseil d’administration (incluant ceux des filiales immobilières) sont composés de façon uniforme d’une majorité de membres indépendants à la fois de la FTQ et du Fonds;ii. les investissements inférieurs à 5 millions $ (3 millions $ pour les dossiers immobiliers) sont exclusivement autorisés par l’un de ces conseils sectoriels, alors que les investissements de plus de 5 millions $ sont autorisés par le conseil d’administration en fonction d’une préautorisation obligatoire de l’un des conseils sectoriels;iii. la supervision de l’application du code d’éthique des membres du conseil d’administration et de la haute direction du Fonds est confiée au comité de vérification exclusivement composé de membres externes et indépendants;iv. le code d’éthique applicable aux employés du Fonds a été modifié de façon à prévoir une clause permettant le signalement, en tout respect et sans crainte de représailles, de situations de non conformité à l’éthique.Pour fins de clarification, le Fonds tient à préciser que M. Jean Lavallée, ex-dirigeant de la FTQ-Construction, ne siège ni au conseil d’administration du Fonds, ni aux conseils de ses filiales immobilières, et ce depuis plusieurs mois déjà, suite à son départ de la FTQ-Construction.
Dossiers d’investissements reliés à l’entrepreneur Antonio Accurso
Sur les dossiers reliés aux entreprises de l’entrepreneur Antonio Accurso, le Fonds tient à rappeler les faits suivants :i. M. Accurso n’a pas bénéficié d’un traitement de type « fast track »; il s’est même vu refuser des projets de financement. Les critères principaux d’analyse ont toujours été la protection du capital des actionnaires du Fonds, la création et le maintien d’emplois, le respect des droits des travailleurs et la recherche de rendement, ce qu’il a d’ailleurs toujours respecté puisque le rendement historique pour le Fonds de ses investissements dans les entreprises de M. Accurso est de 13% annuellement; ii. le Fonds n’est plus actionnaire des entreprises de M. Accurso depuis presque deux ans déjà, dans le cadre d’un processus normal de transfert de propriété. Ne reste donc qu’un simple prêt et un cautionnement qui n’a d’ailleurs jamais été utilisé. Il est important de souligner que tous les engagements de l’entrepreneur à l’égard du Fonds ont toujours été respectés.
Dossiers concernant l’entrepreneur Ronald Beaulieu.
Dans les dossiers concernant M. Beaulieu, le Fonds n'a agi que comme prêteur. ii. Dans chaque cas, il y a présence soit d'une entreprise ayant un historique d'emplois et de rentabilité intéressante comme dans le dossier Fournitures d’hôtellerie Pascal, soit d'un projet de revitalisation commerciale comme celui de terrains sur la Rive-sud de Montréal; ou encore la présence de partenaires financiers tels que des banques ou stratégiques qui font de ces dossiers des projets d'affaires intéressants. iii. Comme dans tous ces dossiers et à l'instar des pratiques reconnues dans l'industrie financière, le Fonds évalue l'ensemble des risques financiers, réputationnels ou autres et les gère de façon adéquate, juste et équilibrée en ajoutant au besoin des conditions particulières. iv. Ultimement, dans ces dossiers, le Fonds dégagera des rendements adéquats en tant que prêteur. v. Particulièrement dans le dossier Fournitures d’hôtellerie Pascal, le Fonds a entrepris des procédures judiciaires contre M. Beaulieu. Par ailleurs, Solim, le bras immobilier du Fonds, détient l’immeuble et le terrain à 100 % et le Fonds pourra non seulement récupérer son investissement initial mais en plus, en retirer un profit puisque le terrain est situé dans un quartier de Montréal recherché du milieu des affaires qui offre un fort potentiel de développement.vi. Quant au terrain sur la Rive-sud de Montréal, le prêt venait à échéance le 8 septembre dernier, il n’a pas été renouvelé et sera remboursé.
PLAINTE A L’OMBUDSMAN DE RADIO-CANADA
Le traitement de l’émission Enquête depuis le printemps dernier à l’endroit du Fonds de solidarité FTQ a de quoi non seulement étonner, mais inquiéter de par son caractère partial, tendancieux, voire calomnieux. Aussi, le Fonds confirme avoir déposé une plainte à l’ombudsman de Radio-Canada pour le traitement de l’information sur le Fonds. Le Fonds de solidarité FTQ détient en effet des preuves d’un traitement volontairement incomplet. Des journalistes de la société d’état ont volontairement mis de côté des informations que le Fonds leur avait pourtant données en toute transparence. De toute évidence, celles-ci venaient contredire les thèses des journalistes. Le choix délibéré de diffuser une information de type spectacle semble l’avoir malheureusement emporté sur un traitement objectif de l’information auquel tout citoyen, même corporatif, devrait s’attendre de la société Radio-Canada.À propos du Fonds de solidarité FTQLe Fonds de solidarité FTQ, dont l'actif net atteint 6,4 milliards $ au 31 mai 2009, est un fonds d'investissement en capital de développement qui fait appel, par l’intermédiaire de son REER, à l’épargne des Québécoises et des Québécois. Ses investissements, dans tous les secteurs de l'économie, contribuent à la création et au maintien d’emplois dans les entreprises et favorisent le développement du Québec. Il est partenaire, directement ou par l'intermédiaire de l'un des membres de son réseau, dans 2 000 entreprises. Le Fonds compte maintenant près de 571 000 actionnaires et a participé, seul ou avec d'autres partenaires financiers, à la création, au maintien et à la sauvegarde de près de 143 000 emplois. Pour en savoir plus, consultez le site www.fondsftq.com.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire