Le "lieutenant du Québec" (j'ai jamais compris cette expression...) du parti Libéral, Denis Coderre, a démissionné de son poste car, selon lui, il n'a plus l'autorité morale pour exercer ses fonctions. En bref, Bébé-Coderre n'est pas content car son chef, le très exubérant Michael Ignatieff, a décidé de donner le comté d'Outremont à Martin Cauchon au lieu d'écouter sa suggestion. Donc, comme à son habitude, mon ami Denis a fait un ti-caca-nerveux et est sortit dans les médias pour écorcher son chef et ses proches collaborateurs.
En partant, Denis Coderre m'a toujours tapé sur les nerfs. Premièrement, je n'aime pas sa façon de faire des tempêtes dans des verres d'eau. À chaque petit accrochage, il en fait une vendetta personnelle. Deuxièmement, j'ai toujours détesté qu'il se fasse le porte-parole des Québécois. Je suis Québécoise et les seuls porte-paroles que j'autorise sont ceux pour qui je vote! Et comme Coderre ne sera jamais l'objet de mon affection... Sans oublier que son parti n'est même pas au pouvoir! Troisièmement, j'ai toujours pensé qu'il n'avait aucune crédibilité, que chaque fois qu'il s'ouvre la bouche, il confirme la raison pour laquelle je ne voterai jamais libéral. Il est comme une roche dans un soulier et je crois qu'Ignatieff doit être assez soulagé de s'en être débarrassé! C'est correct de s'insurger contre le gouvernement en place, que l'opposition joue au chien de garde mais il faut que ça se fasse avec un certain décorum, avec un certain sérieux. Dans le cas de Coderre, le contenu n'est habituellement pas le problème... C'est le contenant qui l'est!!
Donc Denis "ami-de-tous-sur-Facebook" Coderre a poignardé son chef parce qu'il n'a pas eu ce qu'il voulait, parce que Ignatieff désire peut-être du changement au sein de son parti, question de pouvoir "règner" sur le Canada (lire avec un accent anglais!). Pourquoi, M. Coderre, n'êtes-vous pas sortit avec classe et sans taper du pied comme l'aurait fait ma belle-fille de 3 ans???
En terminant, un petit mot sur Pierre Falardeau. Je ne vous redirai pas ce que vous avez dû entendre et voir dans les médias. Je vous dirai simplement que, selon moi, il était un génie. Et, comme tous les autres génies, il était dérangeant, grandiose et idéaliste. Il avait un franc-parlé bien à lui, mais qu'on aime ou non, ses propos étaient toujours cohérents et véridiques. Que vous soyez souverainiste ou pas, on ne peut enlever à Pierre Falardeau sa loyauté à la cause qu'il embrassait. Il a su, malgré toutes les embûches de taille, nous transmettre par ses oeuvres, son grand talent. Prenez le temps de lire ses livres et de regarder ses films (et/ou courts-métrages). Je vous conseille "Continuons le combat", "Le temps des bouffons" et "15 février 1839" pour les films ainsi que "La liberté n'est pas une marque de yogourt" pour les écrits. Vous ne le regretterez pas!
Karine-en-deuil
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